20.02.2003, 01:10
Je me donne deux heures
J'ai eu une vision.
Je me trouvai alors comme après avoir pris un exil de dix années, dix longues années sans avoir cotoyé mon prochain, dix années dans ces régions montagneuses et hostiles qui bordent le Men-El-Tarma par le sud.
A la fin de ces dix années que je m'étais octroyées, je m'en revins dans la ville sacrée d'Ibaroon. Cette ville n'avait guère changée, pensai-je alors que je descendais vers la vallée, les dix ans qui m'avaient séparés d'elle ne l'avaien pas vieillie, et je revis avec plaisir ses coupoles et minarets innombrables s'embrasant dans le soleil matinal.
La nuit avait été claire, le matin était piquant, et les quelques fumées qui commencaient à s'élever des bâtiments créaient un leger voile qui ajoutait encore de la beauté au spectacle.
La descente me fut rapide, pressé de retourner à la civilisation de laquelle je m'étais détourné. Les murs massifs étaient toujours à leur place, soutenant de maigres cabannes pour les miséreux ne pouvant habiter au sein de la cité. En passant l'octroi, je me souvins de l'une de mes conaissances des temps de jadis, qui avait occupé la même place que les gardes à l'habit miroitant.
Peu de choses avaient changé, dans les rues, toujours les mêmes gamins, qui, à peine éveillés venaient se débarbouiller à l'eau du puits, suivis pr leurs mêres qui commençaient leur longue journée de bavardage entre elles. Les apprentis eux aussi, pendant que leur maître vérifiait les comptes, allaient chercher de l'eau et ouvraient l'atelier. Le va-et-vient incessant des gens allait de plus en plus fort au fur et à mesure que je m'enfonçais dans la ville.
Je passai par le quartier des charrons, plein de bruits et de fumées, le quartier des bouchers, qui à cette heure matinale était en pleine activité, il me fallut faire attention aux flaques de sang sur la chaussée, ce sang qui embaumait la rue et dont l'odeur prenait le nez. Plus calme était le quartier suivant, celui des chausseurs et des cordonniers. Cela me permit de vérifier l'adage "C'est dans le quartier des cordonniers que les rues sont le plus mal pavées".
Puis vinrent les rues droites, rectilignes, tirées au cordeau, du centre de la ville, la partie la plus ancienne qui avait été dévastée alors que je n'étais qu'un enfant, et qui avait été reconstruite avec un peu plus de raison.
Enfin, voila la Place, cette étendue sans maisons, entourée de colonnades , cet endroit de rencontres, où toute la vie sociale se déroule, et ou les citoyens peuvent faire valoir leur droits...
La Place avait une forme ovale, allongée, à l'extremité nord se dressait le Grand Marché, le principal lieu de commerce, abrité par une gigantesque halle triangulaire. L'extremité sud, elle, était occupée par le Tribunal, le lieu où s'exerçait la Justice du Prince. Au centre de la Place s'élevait, à hauteur d'homme une sorte d'autel en pierre, utilisé comme estrade lors des parleries en rapport avec l'etat et la cité.
Habituellement, cet endroit aurait du grouiller de monde, dans la matinée. En effet, lors des belles journées la Justice était rendue dehors, et la saison des récoltes étant passée la Halle devait regorger de marchandises. Pourtant aujourd'hui il n'y avait pas grand monde. Je devais la traverser afin de me rendre au Tribunal, pour retrouver ma citoyenneté. Sur le chemin, à proximité de la tribune centrale, il y avait plusieurs petits groupes de gens, comme on en voit à l'accoutumée, des amis qui discutent, des marchés qui se passent, rien qui ne soit inhabituel.
Lorsque je passais, une jeune fille de l'un de ces groupes me lança un sourire, et je le lui rendis aussitot, en pensant que ces dix ans n'avaient pas du m'user outre mesure.
A ce moment là, tous les gens présents se tournèrent vers la tribune oratoriale, et je remarquai un homme, que je n'avais pas vu en m'approchant. Cet homme, je le reconnus. Le temps l'avait changé, mais il était le même qu'il y a dix ans; grand, maigre, au profil de rapce, cet homme était connu pour son immense savoir, c'était le Bibliophile, celui qui veillait sue la Babelothèque, le gigantesque batiment qui gardait en son sein, disait-on, plus de livres qu'il y avait d'habitants dans la Cité d'Ibaroon. C'était cette homme, avec qui je m'étais entretenu, lorsque mes aspirations tendaient vers l'université, mais il avait lu clair en moi, plus clair que je ne le pouvais, à ce moment là, et il m'aavit dit qu'un autre destin m'attendrait si je ne décidais pas à m'enfermer dans l'érudition.
Je demandais alors autour de moi ce qu'il faisait actuellement. On me répondit que quelques années auparavant, peu après mon départ en exil volontaire, il avait commencé à répandre des nouvelles théories de pensées, des idées que personne n'avait jamais osé imaginer, des idées remettant en cause le fondement même du fonctionnement de la Cité. Après son éviction par le Prince lui-même, de sa fonction de directeur de la Babelothèque, il se retira, et partit de la ville, sans doutes vers l'un de ses domaines viticoles en bord du fleuve. Bien sûr, l'affaire avait fait grand bruit, durant des semaines, mais peu de gens dans la Cité pouvaient se targuer d'avoir réellement compris les idées que voulait véhiculer cet homme. En fait, des soupçons avaient circulé sur son compte, à propos de sorcellerie. "Les gens du commun n'avaient pas fait la différence entre savoir et charlatanisme" pensais-je. J'allais continuer à poser des questions quand il se mis à parler.
"Amis citoyens d'Ibaroon, le temps est proche où il faudra choisir votre destin et prendre en main celui de la Cité. Votre avenir est à portée de main, mais ne vous retournez pas, de peur d'être pris à revers ! Car croyez moi, mes frères, ce temps, je le prévois ! J'ai le sentiment que si vous continuez droit votre route sans choisir de chemin, il ne peut rien vous arriver que de facheux !"
Je décidais de laisser là le vieil homme, et de quitter la foule qui paraissait l'écouter. Alors que je me retournais, j'entendis dans mon dos une voix qui m'appela par mon nom. Revenant sur mes pas je me rendis compte que la foule me dévisageait. Car c'était le vieil érudit qui m'avait appelé.
"Oui, toi, je t'appelle à renaître par le sang et par le feu pour le destin de la Cité ! Ton destin est autre que celui pour lequel tu t'étais destiné; tu es revenu au bon moment pour ton avenement ..."
Ebranlé par ces paroles, je me détournais rapidement du lieu d'oraison, pour me rendre au Tribunal.
Les formalités durèrent deux pleines heures, le temps pour le soleil d'évoluer en hauteur dans le ciel. Lorsque je sortis du tribunal, j'avais presque oublié l'evenement du matin, mais j'étais de nouveau citoyen d'Ibaroon. Mon ventre commença à crier famine. Ceci me fit penser que je devais à présent rentrer en contact avec ce qui devait me rester de famille, que je trouve un logement et un moyen honnête de gagner de l'argent.
Me dirigeant vers une fontaine, je me mis à repenser aux causes de mon désengagement civique et de mon exil...
Minuit, c'est fini
Bon, voila, je m'explique, j'ai pas pu m'empecher d'ecrire, en voyant ce forum qui ne demandait que ca, si tel n'était pas son usage, pardonnez moi, mais ... la faiblesse est humaine je sais bein (et je vous préviens, aussi) qu'il ne s'agit pas du monde de Tolkien Un peu apparenté, peut être... mais pas beaucoup... Il pourait s'agir d'une contrée loin au sud, ou loin à l'est de la portion de la Terre du Milieu que l'on connait.
non, en vérité c'est la toute premiere fois que ca me prend, si il y a besoin d'une suite dites le moi, et si vous voulez commenter ... allez y, mais soyez constructifs
et puis en deux heures j'ai pas eu le temps de trouver un nom, j'avais des tonnes de choses en même temps
Apres avoir relu le début, je me rend compte que j'ai dévié de mon orientation première,et j'ai bien envie de le modifier, mais non, en fait.
bonne nuit
J'ai eu une vision.
Je me trouvai alors comme après avoir pris un exil de dix années, dix longues années sans avoir cotoyé mon prochain, dix années dans ces régions montagneuses et hostiles qui bordent le Men-El-Tarma par le sud.
A la fin de ces dix années que je m'étais octroyées, je m'en revins dans la ville sacrée d'Ibaroon. Cette ville n'avait guère changée, pensai-je alors que je descendais vers la vallée, les dix ans qui m'avaient séparés d'elle ne l'avaien pas vieillie, et je revis avec plaisir ses coupoles et minarets innombrables s'embrasant dans le soleil matinal.
La nuit avait été claire, le matin était piquant, et les quelques fumées qui commencaient à s'élever des bâtiments créaient un leger voile qui ajoutait encore de la beauté au spectacle.
La descente me fut rapide, pressé de retourner à la civilisation de laquelle je m'étais détourné. Les murs massifs étaient toujours à leur place, soutenant de maigres cabannes pour les miséreux ne pouvant habiter au sein de la cité. En passant l'octroi, je me souvins de l'une de mes conaissances des temps de jadis, qui avait occupé la même place que les gardes à l'habit miroitant.
Peu de choses avaient changé, dans les rues, toujours les mêmes gamins, qui, à peine éveillés venaient se débarbouiller à l'eau du puits, suivis pr leurs mêres qui commençaient leur longue journée de bavardage entre elles. Les apprentis eux aussi, pendant que leur maître vérifiait les comptes, allaient chercher de l'eau et ouvraient l'atelier. Le va-et-vient incessant des gens allait de plus en plus fort au fur et à mesure que je m'enfonçais dans la ville.
Je passai par le quartier des charrons, plein de bruits et de fumées, le quartier des bouchers, qui à cette heure matinale était en pleine activité, il me fallut faire attention aux flaques de sang sur la chaussée, ce sang qui embaumait la rue et dont l'odeur prenait le nez. Plus calme était le quartier suivant, celui des chausseurs et des cordonniers. Cela me permit de vérifier l'adage "C'est dans le quartier des cordonniers que les rues sont le plus mal pavées".
Puis vinrent les rues droites, rectilignes, tirées au cordeau, du centre de la ville, la partie la plus ancienne qui avait été dévastée alors que je n'étais qu'un enfant, et qui avait été reconstruite avec un peu plus de raison.
Enfin, voila la Place, cette étendue sans maisons, entourée de colonnades , cet endroit de rencontres, où toute la vie sociale se déroule, et ou les citoyens peuvent faire valoir leur droits...
La Place avait une forme ovale, allongée, à l'extremité nord se dressait le Grand Marché, le principal lieu de commerce, abrité par une gigantesque halle triangulaire. L'extremité sud, elle, était occupée par le Tribunal, le lieu où s'exerçait la Justice du Prince. Au centre de la Place s'élevait, à hauteur d'homme une sorte d'autel en pierre, utilisé comme estrade lors des parleries en rapport avec l'etat et la cité.
Habituellement, cet endroit aurait du grouiller de monde, dans la matinée. En effet, lors des belles journées la Justice était rendue dehors, et la saison des récoltes étant passée la Halle devait regorger de marchandises. Pourtant aujourd'hui il n'y avait pas grand monde. Je devais la traverser afin de me rendre au Tribunal, pour retrouver ma citoyenneté. Sur le chemin, à proximité de la tribune centrale, il y avait plusieurs petits groupes de gens, comme on en voit à l'accoutumée, des amis qui discutent, des marchés qui se passent, rien qui ne soit inhabituel.
Lorsque je passais, une jeune fille de l'un de ces groupes me lança un sourire, et je le lui rendis aussitot, en pensant que ces dix ans n'avaient pas du m'user outre mesure.
A ce moment là, tous les gens présents se tournèrent vers la tribune oratoriale, et je remarquai un homme, que je n'avais pas vu en m'approchant. Cet homme, je le reconnus. Le temps l'avait changé, mais il était le même qu'il y a dix ans; grand, maigre, au profil de rapce, cet homme était connu pour son immense savoir, c'était le Bibliophile, celui qui veillait sue la Babelothèque, le gigantesque batiment qui gardait en son sein, disait-on, plus de livres qu'il y avait d'habitants dans la Cité d'Ibaroon. C'était cette homme, avec qui je m'étais entretenu, lorsque mes aspirations tendaient vers l'université, mais il avait lu clair en moi, plus clair que je ne le pouvais, à ce moment là, et il m'aavit dit qu'un autre destin m'attendrait si je ne décidais pas à m'enfermer dans l'érudition.
Je demandais alors autour de moi ce qu'il faisait actuellement. On me répondit que quelques années auparavant, peu après mon départ en exil volontaire, il avait commencé à répandre des nouvelles théories de pensées, des idées que personne n'avait jamais osé imaginer, des idées remettant en cause le fondement même du fonctionnement de la Cité. Après son éviction par le Prince lui-même, de sa fonction de directeur de la Babelothèque, il se retira, et partit de la ville, sans doutes vers l'un de ses domaines viticoles en bord du fleuve. Bien sûr, l'affaire avait fait grand bruit, durant des semaines, mais peu de gens dans la Cité pouvaient se targuer d'avoir réellement compris les idées que voulait véhiculer cet homme. En fait, des soupçons avaient circulé sur son compte, à propos de sorcellerie. "Les gens du commun n'avaient pas fait la différence entre savoir et charlatanisme" pensais-je. J'allais continuer à poser des questions quand il se mis à parler.
"Amis citoyens d'Ibaroon, le temps est proche où il faudra choisir votre destin et prendre en main celui de la Cité. Votre avenir est à portée de main, mais ne vous retournez pas, de peur d'être pris à revers ! Car croyez moi, mes frères, ce temps, je le prévois ! J'ai le sentiment que si vous continuez droit votre route sans choisir de chemin, il ne peut rien vous arriver que de facheux !"
Je décidais de laisser là le vieil homme, et de quitter la foule qui paraissait l'écouter. Alors que je me retournais, j'entendis dans mon dos une voix qui m'appela par mon nom. Revenant sur mes pas je me rendis compte que la foule me dévisageait. Car c'était le vieil érudit qui m'avait appelé.
"Oui, toi, je t'appelle à renaître par le sang et par le feu pour le destin de la Cité ! Ton destin est autre que celui pour lequel tu t'étais destiné; tu es revenu au bon moment pour ton avenement ..."
Ebranlé par ces paroles, je me détournais rapidement du lieu d'oraison, pour me rendre au Tribunal.
Les formalités durèrent deux pleines heures, le temps pour le soleil d'évoluer en hauteur dans le ciel. Lorsque je sortis du tribunal, j'avais presque oublié l'evenement du matin, mais j'étais de nouveau citoyen d'Ibaroon. Mon ventre commença à crier famine. Ceci me fit penser que je devais à présent rentrer en contact avec ce qui devait me rester de famille, que je trouve un logement et un moyen honnête de gagner de l'argent.
Me dirigeant vers une fontaine, je me mis à repenser aux causes de mon désengagement civique et de mon exil...
Minuit, c'est fini
Bon, voila, je m'explique, j'ai pas pu m'empecher d'ecrire, en voyant ce forum qui ne demandait que ca, si tel n'était pas son usage, pardonnez moi, mais ... la faiblesse est humaine je sais bein (et je vous préviens, aussi) qu'il ne s'agit pas du monde de Tolkien Un peu apparenté, peut être... mais pas beaucoup... Il pourait s'agir d'une contrée loin au sud, ou loin à l'est de la portion de la Terre du Milieu que l'on connait.
non, en vérité c'est la toute premiere fois que ca me prend, si il y a besoin d'une suite dites le moi, et si vous voulez commenter ... allez y, mais soyez constructifs
et puis en deux heures j'ai pas eu le temps de trouver un nom, j'avais des tonnes de choses en même temps
Apres avoir relu le début, je me rend compte que j'ai dévié de mon orientation première,et j'ai bien envie de le modifier, mais non, en fait.
bonne nuit