« Ar Pharazon:de Armenelos en Aman ».
from "la voix d'edoras" - Tolkenian eZine
http://lavocediedoras.altervista.org/index-fr.htm
Emanuele "Theoden" Scalzo; traduction: Anthony "Falassar"
Aman, le Royaume Béni, où vivent dans l’oisiveté les Valar en leur ville de Valinor, l’Olympe tolkienien si l’on peut le nommer comme tel. Aman qui abrite Valmar et le Taniquetil, qui abrite ces courts tranquilles et bien entretenues, ces grandes et austères halles et cette terre de forêts qu’aucune présence mortelle n’a jamais foulé. Les blessures du temps ne sont pas visibles en ce lieu, et seules les histoires de l’Ancien Temps le chante dans les terres au-delà de la Mer aux Elfes, Nains et Hommes. Un Royaume où contrastes et guerres sont inconnus, et que personne, ni même Melkor et ses légions, n’ont jamais eu le courage d’affronter ouvertement où de s’y aventurer, le long des côtes d’Eldamar.
Dans toute l’Histoire d’Arda, il y eu seulement un souverain qui, de manière certes funeste, se dressa contre Aman. Celui-ci se faisait appeler Ar-Pharazôn, “le Doré”, vingt-cinquième et dernier Roi de Númenor. Mais avant de raconter les évènements survenus lors de l’expédition qui, en l’an 3319 du Deuxième Age part du port Núménoréens, de ses voiles noires et dorés, il est nécessaire d’introduire un préambule concernant la vie de l’orgueilleux et téméraire souverain. La lecture du Silmarillion nous permet de cerner assez rapidement la nature du personnage, avant déjà qu’il n’empoigne le sceptre et ne s’asseye sur le trône d’Arménélos, usurpé, épousant de force la souveraine légitime Miriel et prenant le titre de Ar-Pharazôn.
Ce fut le plus puissant et orgueilleux chef que le règne ait jamais connu et son action restait strictement centrée sur la guerre. Aucun souverain de l’époque ne pouvait lui tenir tête et lorsqu’il appris l’existence de Sauron en Terre du Milieu, qui se déclarait de plus “Roi des Hommes”, le monarque se mit en colère, et avec ses puissantes flottes débarqua en Terre du Milieu. Sur une colline il installa son camp et son trône, exigeant la venue de Sauron dans les plus brefs délais. Or celui-ci n’attendais que cela, avoir la possibilité d’interférer dans la politique de Númenor. Ainsi sa venue se fit sans tarder, et il se présenta faisant acte de soumission; et utilisant force flatteries et abileté, Sauron réussit à obtenir ce qu’il voulait.
Donc Ar-Pharazôn, fort de sa victoire, retourna en sa capitale de Numenor, emmenant avec lui Sauron prisonnier (nous somme en 3262 SA). Assez rapidement, grâce à son astuce, Sauron de prisonnier devint intime du Roi. On ne peut justifier une telle erreur, mais il y a de nombreuses explications: l’ambition, la soif de pouvoir et l’orgueil démesuré de Ar-Pharazôn, conjugués aux pensées qu’instillait Sauron dans son esprit l’emmenèrent à sa perte. Au fur et à mesure que les années passaient, le souverain devenait de plus en plus faible et Sauron de plus en plus puissant, tenant entre ses mains le destin du régent et de Númenor; on peut affirmer que ce n’était plus le Roi qui gouvernait le pays, mais Sauron.
Et ce fut de cette manière que Sauron réussit à dresser Ar-Pharazôn contre les Valar, en lui faisant croire de sa voix affable que seul lui était le “Roi des Rois”, qu’il ne pouvait se permettre de laisser les Terres Immortelles aux mains des Valar et qu’en possédant ces terres il deviendrait immortel à son tour; et qu’il serait dix, cent fois plus puissant que Manwë. Convaincu par de tels propos, le souverain pris de folie traversa la mer à bord d’Alcarondas “Chateau de la Mer”, suivi par la majeure partie de l’armée, en vue d’une confrontation qu’il était sûr de gagner, la destination étant naturellement Aman et l’objectif les Valar. Mais pendant que l’armée campait, Manwë invoca Ilúvatar qui, s’en avoir aucunement besoin de troupes, fit d’abord disparaître Númenor sous les eaux puis ensevelit le Roi et son armée pour toujours, sur les rives de Valinor.
Dans aucun chant on avait jamais parlé et on ne parla plus d’un homme semblable en puissance à Ar-Pharazôn; toutefois l’ambition l’envoya à sa perte, au plus profonds des abysses ténébreuses de la colère d’Iluvatar.
Reference: Silmarillion
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from "la voix d'edoras" - Tolkenian eZine
http://lavocediedoras.altervista.org/index-fr.htm
Emanuele "Theoden" Scalzo; traduction: Anthony "Falassar"
Aman, le Royaume Béni, où vivent dans l’oisiveté les Valar en leur ville de Valinor, l’Olympe tolkienien si l’on peut le nommer comme tel. Aman qui abrite Valmar et le Taniquetil, qui abrite ces courts tranquilles et bien entretenues, ces grandes et austères halles et cette terre de forêts qu’aucune présence mortelle n’a jamais foulé. Les blessures du temps ne sont pas visibles en ce lieu, et seules les histoires de l’Ancien Temps le chante dans les terres au-delà de la Mer aux Elfes, Nains et Hommes. Un Royaume où contrastes et guerres sont inconnus, et que personne, ni même Melkor et ses légions, n’ont jamais eu le courage d’affronter ouvertement où de s’y aventurer, le long des côtes d’Eldamar.
Dans toute l’Histoire d’Arda, il y eu seulement un souverain qui, de manière certes funeste, se dressa contre Aman. Celui-ci se faisait appeler Ar-Pharazôn, “le Doré”, vingt-cinquième et dernier Roi de Númenor. Mais avant de raconter les évènements survenus lors de l’expédition qui, en l’an 3319 du Deuxième Age part du port Núménoréens, de ses voiles noires et dorés, il est nécessaire d’introduire un préambule concernant la vie de l’orgueilleux et téméraire souverain. La lecture du Silmarillion nous permet de cerner assez rapidement la nature du personnage, avant déjà qu’il n’empoigne le sceptre et ne s’asseye sur le trône d’Arménélos, usurpé, épousant de force la souveraine légitime Miriel et prenant le titre de Ar-Pharazôn.
Ce fut le plus puissant et orgueilleux chef que le règne ait jamais connu et son action restait strictement centrée sur la guerre. Aucun souverain de l’époque ne pouvait lui tenir tête et lorsqu’il appris l’existence de Sauron en Terre du Milieu, qui se déclarait de plus “Roi des Hommes”, le monarque se mit en colère, et avec ses puissantes flottes débarqua en Terre du Milieu. Sur une colline il installa son camp et son trône, exigeant la venue de Sauron dans les plus brefs délais. Or celui-ci n’attendais que cela, avoir la possibilité d’interférer dans la politique de Númenor. Ainsi sa venue se fit sans tarder, et il se présenta faisant acte de soumission; et utilisant force flatteries et abileté, Sauron réussit à obtenir ce qu’il voulait.
Donc Ar-Pharazôn, fort de sa victoire, retourna en sa capitale de Numenor, emmenant avec lui Sauron prisonnier (nous somme en 3262 SA). Assez rapidement, grâce à son astuce, Sauron de prisonnier devint intime du Roi. On ne peut justifier une telle erreur, mais il y a de nombreuses explications: l’ambition, la soif de pouvoir et l’orgueil démesuré de Ar-Pharazôn, conjugués aux pensées qu’instillait Sauron dans son esprit l’emmenèrent à sa perte. Au fur et à mesure que les années passaient, le souverain devenait de plus en plus faible et Sauron de plus en plus puissant, tenant entre ses mains le destin du régent et de Númenor; on peut affirmer que ce n’était plus le Roi qui gouvernait le pays, mais Sauron.
Et ce fut de cette manière que Sauron réussit à dresser Ar-Pharazôn contre les Valar, en lui faisant croire de sa voix affable que seul lui était le “Roi des Rois”, qu’il ne pouvait se permettre de laisser les Terres Immortelles aux mains des Valar et qu’en possédant ces terres il deviendrait immortel à son tour; et qu’il serait dix, cent fois plus puissant que Manwë. Convaincu par de tels propos, le souverain pris de folie traversa la mer à bord d’Alcarondas “Chateau de la Mer”, suivi par la majeure partie de l’armée, en vue d’une confrontation qu’il était sûr de gagner, la destination étant naturellement Aman et l’objectif les Valar. Mais pendant que l’armée campait, Manwë invoca Ilúvatar qui, s’en avoir aucunement besoin de troupes, fit d’abord disparaître Númenor sous les eaux puis ensevelit le Roi et son armée pour toujours, sur les rives de Valinor.
Dans aucun chant on avait jamais parlé et on ne parla plus d’un homme semblable en puissance à Ar-Pharazôn; toutefois l’ambition l’envoya à sa perte, au plus profonds des abysses ténébreuses de la colère d’Iluvatar.
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Reference: Silmarillion
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