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Le tout récent succès musical de notre camarade Squall-Estel ( bravo! ) ma vite amené à ces questions :
Quels étaient les différents instruments de musique existant sur Arda ?
Y avait-il des instruments spécifiques à tels ou tels peuples et races ?
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Je ne crois pas. Il suffit de regarder le début de Bilbo le Hobbit pour voir qu'un Nain peut jouer de la Harpe, instrument particulièrement difficile.
Il y a le tambour, la flûte, la viole (je ne sais pas exactement ce que c'est...) la harpe et heu... l'arc (c'est dit qu'en lothórien ils font chanter leurs arcs! lol)
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Rajoutons le cor et les conches
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28.08.2006, 13:26
(Modification du message : 28.08.2006, 13:28 par aravanessë.)
Je te renvoies aussi à cet essai (en anglais). Il y a même un Vala de la musique dans le LCP : Lirillo qui joue de la flûte, de la harpe et de la lyre.
aravanessë
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Thorin joue du violon dans Bilbo.
(Encore un cliché du nain bourrin qui s'envole )
Les Nains, en tout cas, ne semblent pas avoir d'instrument qui leur soit spécifique. En tout cas, pas d'après Bilbo le Hobbit.
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Thorin joue de la harpe. C'est Kíli et Fíli qui jouent du violon (de petite taille).
T.
L'enfant ignorant qui se fait un jeu des exploits de son père ne croit pas se moquer, mais pense qu'il est le fils de son père
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Je colle en vrac (pas trop le temps de les trier pour le moment) les passages que je trouve par une recherche sur des mots comme harpe, trompette, musique, mélodie :
Bilbo le Hobbit
Citation :- Et maintenant, de la musique ! dit Thorïn.
Kili et Fili se précipitèrent vers, leurs sacs, d'où ils rapportèrent des petits violons ; Dori, Nori et Oin sortirent des flûtes de l'intérieur de leur veste ; Bombur apporta du vestibule un tambour ; Bifur et Bofur sortirent aussi, pour revenir avec des clarinettes qu'ils avaient laissées parmi les cannes. Dwalïn et Balïn dirent:
- Excusez-moi, j'ai laissé mon instrument dans le porche.
- Apportez donc aussi le mien ! dit Thorïn.
Ils revinrent avec des violes aussi grandes qu'eux et avec la harpe de Thorïn, enveloppée de toile verte. C'était une magnifique harpe et, quand Thorïn pinça les cordes, la musique commença tout d'un coup, si soudaine et si douce que Bilbo oublia toute autre chose et se trouva transporté dans des régions sombres sous d'étranges lunes, bien au delà de l'Eau et très loin de son trou de hobbit sous La Colline.
Citation :L'obscurité envahit toute la pièce, le feu finit par s'éteindre, les ombres disparurent, mais ils continuaient à jouer. Et brusquement, l'un après l'autre, ils se mirent à chanter tout en jouant de ces mélodies gutturales que les nains chantent dans les profondeurs de leurs vieilles demeures ; et voici un exemple de leur chant, si tant est que cela puisse y ressembler en l'absence de leur musique :
Loin au delà des montagnes froides et embrumées
Vers des cachots profonds et d'antiques cavernes
Il nous faut aller avant le lever du jour
En quête de l'or pâle et enchanté.
Les nains de jadis jetaient de puissants charmes
Quand les marteaux tombaient comme des cloches sonnantes
En des lieux profonds, où dorment les choses ténébreuses
Dans des salles caverneuses sous les montagnes.
Pour un antique roi et un seigneur lutin,
Là, maints amas dorés et miroitants
Ils façonnèrent et forgèrent, et la lumière ils attrapèrent
Pour la cacher dans les gemmes sur la garde de l'épée.
Sur des colliers d'argent ils enfilèrent
Les étoiles en fleur ; sur des couronnes ils accrochèrent
Le feu-dragon ; en fils torsadés ils maillèrent
La lumière de la lune et du soleil.
Loin au delà des montagnes froides et embrumées
Vers des cachots profonds et d'antiques cavernes
Il nous faut aller avant le lever du jour
Pour réclamer notre or longtemps oublié.
Des gobelets ils ciselèrent là pour eux-mêmes
Et des harpes d'or ; où nul homme ne creuse
Longtemps ils sont restés, et maintes chansons
Furent chantées, inentendues des hommes ou des elfes
Les pins rugissaient sur les cimes,
Les vents gémissaient dans la nuit.
Le feu était rouge, il s'étendait flamboyant ;
Les arbres comme des torches étincelaient de lumière.
Les cloches sonnaient dans la vallée
Et les hommes levaient des visages pâles ;
Alors, du dragon la colère plus féroce que le feu
Abattit leurs tours et leurs maisons frêles.
La montagne fuma sous la lune ;
Les nains, ils entendirent le pas pesant du destin.
Ils fuirent leur demeure pour tomber mourants
Sous ses pieds, sous la lune.
Loin au delà des montagnes froides et embrumées
Vers des cachots profonds et des cavernes obscures,
Il nous faut aller avant le lever du jour
Pour gagner sur lui nos harpes et notre or !
En les entendant chanter, le hobbit sentit remuer en lui l'amour des belles choses faites par le travail manuel, l'adresse et la magie, un amour féroce et jaloux, le désir empreint au cur des nains. Alors, quelque chose de tookien s'éveilla en lui, et il souhaita aller voir les grandes montagnes, entendre les pins et les cascades, explorer les cavernes et porter une épée au lieu d'une canne. Il regarda par la fenêtre. Les étoiles luisaient au-dessus des arbres dans le ciel noir. Il pensa aux joyaux des nains, scintillant dans des cavernes obscures. Soudain dans la forêt au delà de l'Eau s'éleva une flamme - sans doute quelqu'un allumait-il un feu de bois - et il vit en imagination des dragons pillards s'installer sur sa tranquille Colline pour la mettre toute à feu. Il frissonna ; et, très vite, il redevint M. Baggins de Bag-End, Sous La Colline.
Citation :Mais ce n'en était pas fini des lumières dans la forêt. Plus tard, quand la nuit devait commencer à se faire vieille, Kili, qui était de garde, vint les réveiller tous de nouveau, disant :
- Il y a un véritable flamboiement de lumière qui a commencé non loin - des centaines de torches et de nombreux feux ont dû être allumés soudain par magie. Et écoutez le chant et les harpes !
Après être restés un moment couchés à écouter, ils s'aperçurent qu'ils ne pouvaient résister au désir d'approcher et de tenter une fois encore d'obtenir de l'aide. Les voilà donc debout ; et cette fois, le résultat fut désastreux. Le festin qu'ils virent alors était plus grand et plus magnifique qu'auparavant ; et à la tête d'une longue rangée de convives siégeait un roi sylvestre, qui portait une couronne de feuilles sur sa chevelure dorée et ressemblait fort au personnage que Bombur avait décrit d'après son rêve. Les elfes se passaient des coupes de main en main et par-dessus les feux ; certains jouaient de la harpe, et beaucoup chantaient. Leur chevelure miroitante était entrelacée de fleurs ; des gemmes vertes et blanches étincelaient sur leurs cols et leurs ceintures ; et leurs visages comme leurs chants étaient remplis de gaieté. Sonores, clairs et beaux étaient ces chants, et Thorïn s'avança parmi les banqueteurs.
Citation :Le Maître hésita alors, regardant les uns et les autres tour à tour. Le Roi des Elfes était très puissant dans ces régions et le Maître ne désirait aucune inimitié entre eux ; il n'attachait guère d'importance non plus aux vieilles chansons, consacrant toute son attention au commerce et aux péages, aux cargaisons et à l'or, habitude à laquelle il devait sa position. D'autres, cependant, étaient d'un avis différent, et la question fut rapidement réglée sans lui. La nouvelle s'était répandue comme une traînée de poudre, des portes de la salle dans toute la ville. Des cris retentissaient à l'intérieur comme à l'extérieur. Les gens affluaient en hâte sur les quais. Certains commencèrent à chanter des fragments de vieilles chansons concernant le retour du Roi sous la Montagne ; que ce fût le petit-fils de Thror et non Thror lui-même ne les gênait pas le moins du monde. D'autres se joignirent au chant, qui roula, puissant et haut, sur le lac :
Le Roi sous les montagnes,
Le Roi de la pierre taillée,
Le Seigneur des fontaines d'argent
Rentrera dans ses possessions !
Sa couronne sera relevée,
Sa harpe remontée,
Ses salles retentiront de l'écho doré
Des chants de jadis rechantés.
Les forêts onduleront sur les montagnes
Et l'herbe sous le soleil !
Ses richesses couleront dans les sources
Et les rivières courront dorées.
Les ruisseaux couleront dans l'allégresse,
Les lacs scintilleront et brûleront,
Tout chagrin, toute tristesse passeront
Au retour du Roi de la Montagne !
Tel fut, à peu de chose près, leur chant ; mais c'était loin d'être tout : il s'y mêlait beaucoup de cris, ainsi que la musique de harpes et de violons. En fait, on n'avait pas connu pareille excitation en ville, de mémoire du plus vieil aïeul. Les Elfes de la Forêt eux-mêmes commencèrent à s'interroger et même à prendre peur. Ils ignoraient, évidemment, comment Thorïn s'était évadé, et ils se dirent que leur roi pourrait bien avoir commis une sérieuse erreur. Quant au Maître, il vit qu'il n'y avait rien d'autre à faire qu'à obéir à la clameur générale, pour le moment du moins, et à prétendre croire que Thorïn était bien ce qu'il disait être. Il lui céda donc son propre grand fauteuil et installa Fili et Kili à ses côtés aux places d'honneur. Même Bilbo reçut un siège à la grande table et, dans le remue-ménage général, aucune explication ne lui fut demandée sur ce qu'il avait à voir dans l'histoire - bien qu'aucune chanson ne fît allusion à lui, fût-ce de la façon la plus obscure
Citation :Fili et Kili étaient d'humeur presque joyeuse et, trouvant pendues là de nombreuses harpes dorées, il les saisirent et pincèrent les cordes d'argent comme elles étaient magiques (et aussi que le dragon, s'intéressant peu à la musique, n'y avait pas touché), elles étaient toujours d'accord. La sombre salle, restée si longtemps silencieuse, s'emplit de musique. Mais la plupart des nains furent plus positifs : ils rassemblèrent des joyaux et en bourrèrent leurs poches, laissant retomber entre leurs doigts avec un soupir tout ce qu'ils ne pouvaient emporter. Thorïn ne fut pas le dernier de ceux-ci, mais il ne cessait de chercher de tous côtés quelque chose qu'il ne pouvait trouver. C'était l'Arkenstone ; mais il n'en parlait à personne.
Citation :Mais ils ne répondirent rien. Certains retournèrent vivement en arrière, et les autres, après avoir contemplé un moment la Porte et ses défenses, ne tardèrent pas à les suivre. Ce jour-là, le camp fut transféré à l'est de la rivière, juste entre les bras de la Montagne. Les rochers retentirent alors de l'écho de voix et de chants, comme ils ne l'avaient plus fait depuis bien longtemps. Il y eut aussi le son des harpes d'elfes et d'une douce musique ; et comme il montait vers les nains, il leur sembla que l'air froid se réchauffait, et ils sentirent faiblement le parfum des fleurs sylvestres à la floraison du printemps.
Alors, Bilbo brûla de s'échapper de la sombre forteresse et de descendre se mêler à la joie et au festoiement autour des feux. Certains des plus jeunes nains aussi furent émus dans leur cur, et ils murmurèrent qu'ils auraient bien voulu que les choses fussent autrement pour pouvoir accueillir pareilles gens en amis ; mais Thorïn fronça les sourcils.
Alors les nains, eux aussi, apportèrent des harpes et des instruments repris dans l'amas du trésor, et firent de la musique pour adoucir son humeur ; mais leur chant n'était pas comme le chant des elfes, et il ressemblait beaucoup à celui qu'ils avaient fait entendre longtemps auparavant dans le petit trou de hobbit de Bilbo.
Sous la Montagne sombre et haute
Le Roi est venu dans son château.
Son ennemi est mort, le Ver de la Terreur,
Et toujours ainsi tomberont ses ennemis.
L'épée est aiguë, la lance est longue,
La flèche rapide, la Porte est solide ;
Le cur est vaillant qui surveille l'or ;
Les nains n'endureront plus de torts.
Les nains de jadis firent de puissants charmes
Quand les marteaux tombaient comme des cloches sonnantes
Dans les lieux profonds, où dorment des choses noires,
Dans les salles creuses sous les montagnes rocheuses.
Sur des colliers d'argent ils enfilèrent
La lumière des étoiles, sur des couronnes ils suspendirent
Le feu de dragon, de fils de fer retors
Ils firent sortir la mélodie des harpes.
Le trône de la montagne une fois encore est libéré !
O nôtres errants, écoutez l'appel !
Venez en hâte ! Venez en hâte ! au travers de la terre désolées
Le roi des amis et de ceux de votre race a besoin de vous.
Maintenant nous crions par-dessus les montagnes froides
« Revenez aux cavernes anciennes !
Ici aux Portes le roi vous attend,
Ses mains sont chargées de joyaux et d'or.
Le Roi est revenu dans son château
Sous la Montagne sombre et haute.
Le Ver de la Terreur est abattu et mort,
Et toujours ainsi tomberont nos ennemis !
Ce chant sembla plaire à Thorïn : il reprit son sourire et devint joyeux ; il commença alors à supputer la distance jusqu'aux Monts de Fer et le temps qu'il faudrait à Daïn pour atteindre la Montagne Solitaire s'il s'était mis en marche dès réception du message. Mais Bilbo perdit courage en entendant le chant comme les paroles : ils avaient un son beaucoup trop guerrier pour son goût.
Le Seigneur des Anneaux
Citation :Mais à ce moment se fit entendre le son de chants et de rires mêlés. De claires voix s'élevaient et retombaient dans la nuit étoilée. L'ombre noire se redressa et se retira. Elle grimpa sur le cheval indistinct et sembla disparaître dans les ténèbres de l'autre côté du chemin. Frodon respira de nouveau.
- Des Elfes! Sexclama Sam en un rauque murmure. Des Elfes, monsieur!
- Si on ne l'avait ramené en arrière, il se serait précipité hors des arbres pour rejoindre les voix.
- Oui, ce sont des Elfes, dit Frodon. Il s'en rencontre parfois dans le Bout des Bois. Ils ne vivent pas dans la Comté, mais ils y divaguent au printemps et à lautomne de leurs propres terres d'au delà des Collines des Tours. J'en suis bien heureux ! Vous ne lavez pas vu, mais ce cavalier noir s'est arrêté juste ici, et il rampait précisément vers nous quand le chant s'est élevé. Aussitôt qu'il a entendu les voix, il s'est esquivé.
- Et les Elfes? Dit Sam, trop excité pour se préoccuper du cavalier. On ne peut pas aller les voir?
- Ecoutez ! Ils viennent de ce côté, dit Frodon, il suffit de les attendre.
Le chant s'approcha. Une voix claire s'éleva alors au-dessus des autres. Elle chantait dans la belle langue elfique dont Frodon avait quelque connaissance, mais les autres aucune. Le son qui se mariait à la mélodie semblait toutefois prendre dans leur esprit la forme de mots qu'ils ne comprenaient qu'en partie. Voici la chanson, telle que Frodon l'entendit
Blanche neige! Blanche neige! O claire dame!
O Reine d'au-delà des Mers Occidentales!
O Lumière pour nous qui errons ici
Parmi le monde des arbres entrelacés!
Gilthoniel! O Elbereth!
Vifs sont tes yeux et claire ton haleine!
Branche-Neige! Branche-Neige! Nous chantons pour toi
Dans une terre lointaine d'au delà de la Mer.
O Étoiles qui dans l'Année sans soleil
Par sa lumineuse main fûtes semées,
Dans les champs venteux maintenant brillante et claire
Nous voyons votre floraison d'urgent essaimée!
O Elbereth! Gilthoniel!
Nous nous souvenons encore, nous qui demeurons
Dans cette terre lointaine sous les arbres,
De ta lumière stellaire sur les Mers Occidentales.
Le chant s'acheva.
Citation :J'espère que vous vous amusez tous autant que moi. Acclamations assourdissantes. Cris de Oui (et de Non) Retentissement de trompettes et de cors, de pipeaux et de flûtes, et autres instruments de musique. II y avait là, comme il a été dit, de nombreux jeunes Hobbits. On avait tiré des centaines de diablotins musicaux. La plupart portaient la marque VAL, ce qui ne signifiait pas grand chose pour les Hobbits, mais tous s'accordèrent à déclarer que c'étaient de merveilleux diablotins. Ils contenaient des instruments, petits, mais d'une facture parfaite et d'une sonorité enchanteresse. De fait, dans un coin, certains des jeunes Touques et Brandebouc, supposant que l'oncle Bilbon en avait fini (puisqu'il avait clairement dit tout le nécessaire), formèrent alors un orchestre impromptu et entamèrent un joyeux air de danse. Le jeune M. Éverard Touque et Mlle Melilot Brandebouc grimpèrent sur une table et, clochettes à la main, se mirent à danser le saltarelle: Une jolie danse, mais assez vigoureuse.
Bilbon n'avait toutefois pas terminé. Saisissant le cor d'un garçon qui se trouvait près de lui, il donna trois puissants cornements. Le brouhaha s'apaisa. Je ne serai pas long, cria til. (Acclamations de toute l'assemblée.) Je vous ai tous rassemblés pour une certaine raison. (Quelque chose dans son ton fit impression. Il y eut presque le silence et un ou deux Touque dressèrent l'oreille.
Citation :Les feuilles étaient longues, l'herbe était verte,
Les ombelles de ciguë hautes et belles
Et dans la clairière se voyait une lumière
D'étoiles dans l'ombre scintillant.
Là, dansait Tinuvie
Sur la musique d'un pipeau invisible
Et la lumière des étoiles était dans ses cheveux
Et dans ses vêtements miroitants.
Citation :Alors vint avec fracas un grand cri retentissant: ra houmrah! Les arbres frémirent et se courbèrent comme sous l'effet d'une rafale. II y eut une nouvelle pause, puis commença une musique de marche semblable à celle de tambours solennels, et, dominant des roulements et des battements, jaillirent des voix qui chantaient haut et fort.
Citation :«Que l'Isengard soit puissant et dur, froid comme pierre et nu comme os, Nous allons, nous allons, nous partons en guerre pourfendre la pierre et briser la porte!
«Il y en avait encore long. Une bonne part du chant était sans paroles et ressemblait à une musique de cors et de tambours. C'était très entraînant. Mais je pensais que ce n'était qu'une musique de marche, sans plus, un chant simplement jusqu'à mon arrivée ici. J'en sais plus long maintenant.
Citation :Et à ce moment, les trompettes sonnèrent, le Roi Élessar s'avança vers la barrière, et Hurïn des Clefs la rejeta en arrière, et, au milieu de la musique des harpes, des violes et des flûtes et le chant de voix claires, le Roi passa dans les rues jonchées de fleurs, il arriva à la Citadelle et y entra, la bannière de l'Arbre et des Étoiles fut déployée sur la plus haute touret commença le règne du Roi Élessar, qu'ont célébré bien des chants.
Citation :Deux Elfes vêtus de blanc le dirigeaient au moyen de pagaies noires. Au milieu du vaisseau était assis Celeborn, et derrière lui se tenait Galadriel, grande et blanche, un bandeau de fleurs d'or ceignait ses cheveux, dans sa main, elle tenait une harpe, et elle chantait. Triste et doux était le son de sa voix dans l'air clair et frais
J'ai chanté les feuilles, les feuilles d'or, et là poussaient des feuilles d'or,
J'ai chanté le vent, un vent vint là, qui dans les branches souffla.
Au-delà du Soleil, au-delà de la Lune, (écume était sur la Mer,
Et près de la grève d'Ilmarin poussait un Arbre d'or.
Sous les étoiles du Soir éternel en Eldamar il brillait,
En Eldamar près des murs de l'Elfique Tirfon.
Là, longtemps, les feuilles d'or ont poussé au long des années heureuses
Tandis qu'ici, au-delà des Mers Séparatrices, coulent maintenant les larmes elfiques.
O Lorien! L'Hiver s'avance, le Jour nu et sans feuille,
Les feuilles tombent dans la rivière, la Rivière s'écoule.
O Lorien! Trop longtemps suis je restée sur ce Rivage
Et en une couronne évanescente ai je tressé l'elanor d'or,
Mais si je devais maintenant chanter les navires, quel navire viendrait à moi,
Quel navire me porterait jamais au-delà d'une si vaste Mer?
Aragorn arrêta son embarcation tandis que le navire cygne l'accostait. La Dame termina son chant pour laccueillir:
Citation :«La voici en Langage Commun, dit Aragorn, aussi proche que je peux la rendre.
«Où sont maintenant le cheval et le cavalier? Où est le cor qui sonnait?
Où sont le heaume et le haubert, et les brillants cheveux flottants?
Où sont la main sur la corde de la harpe, et le grand feu rougeoyant?
Où sont le printemps et la moisson et le blé haut croissant?
Ils ont passé comme la pluie sur la montagne, comme un vent dans les prairies,
Les jours sont descendus à l'ouest dans l'ombre derrière les collines.
Qui recueillera la fumée du bois mort brûlant,
Ou verra les années fugitives de la Mer revenant? »
«Ainsi s'exprimait jadis en Rohan un poète oublié, rappelant la haute taille et la beauté d'Eorl le Jeune, qui vint du Nord, et son coursier Felarof, père des Chevaux, avait des ailes aux pieds. C'est ce que chantent les Hommes, le soir»
Citation :«Comment je me sens? s'écria til. Eh bien, je ne sais trop comment l'exprimer. Je me sens, je me sens... (il agita ses bras dans l'air)... c'est le printemps après l'hiver, et le soleil sur les feuilles, et toutes les trompettes et les harpes et toutes les chansons que j'aie jamais entendues! » II s'arrêta et se tourna vers son maître. «Mais comment va Monsieur Frodon? demanda til. N'est ce pas abominable, sa pauvre main? Mais j'espère qu'autrement il va bien. Il a passé par des moments bien cruels»
Citation :II y avait là Gildor et de nombreuses belles gens elfiques, et, devant Sam émerveillé, s'avancèrent Elrond et Galadriel. Elrond portait un manteau gris, il avait une étoile au front et une harpe d'argent à la main, et à son doigt brillait un anneau d'or avec une grande pierre bleue, Vilya, le plus puissant des Trois. Mais Galadriel montait un palefroi blanc, et elle était tout enveloppée de blanc laiteux, comme des nuages autour de la Lune, car elle semblait répandre elle-même une douce lueur. A son doigt était Nenya, l'anneau forgé dans le mithril, qui ne portait qu'une seule pierre scintillante comme une étoile givrée.
Citation :Des trompettes d'airain retentirent. Le flot des ennemis déferla, une partie se porta contre le Mur du Gouffre, et une autre vers la chaussée et la rampe menant aux portes du Fort le Cor.
Citation :Tandis que Pippin regardait avec étonnement, les murs passèrent d'un gris estompé au blanc, légèrement rosissant avec l'aurore, et soudain, le soleil grimpa au dessus de l'ombre à l'est et lança un rayon qui frappa la face de la Cité. Pippin poussa alors un cri, car la Tour d'Ecthelion, haut dressée à l'intérieur du mur le plus élevé, se détachait, brillante, sur le ciel, comme une pointe de perle et d'argent, belle et élancée, et son pinacle étincelait comme s'il était fait de cristaux, des bannières blanches flottaient aux créneaux dans la brise matinale, et il entendait, haute et lointaine, une claire sonnerie comme de trompettes d'argent.
Gandalf et Peregrïn arrivèrent ainsi, au lever du soleil, à la Grande Porte des Hommes de Gondor, et ses battants de fer s'ouvrirent devant eux.
Citation :Le valet d'écurie a un chat ivre Qui joue d'un violon à cinq cordes,
Citation :Tous les préparatifs furent alors faits dans la Cité, et il y avait un grand concours de gens, car les nouvelles s'étaient répandues dans toutes les parties du Gondor, de Min Rimmon jusqu'à Pinnath Gelin et aux côtes lointaines de la mer, et tous ceux qui pouvaient venir à la Cité se hâtaient d'y arriver. Et la Cité fut de nouveau remplie de femmes et de beaux enfants qui revenaient vers leurs maisons chargés de fleurs, et de Dol Amroth vinrent les harpistes les plus habiles de tout le pays, et il y avait des joueurs de viole, de flûte, de cors d'argent, et, des chanteurs à la voix claire venus des vallées du Lebennin.
Voilà au moins ce que l'on peut trouver dans Bilbo et le SdA, faudra continuer de chercher pour la suite ^^
On peut déjà penser aux Valaroma (dont j'ai oublié l'accent)
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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Je crains hélas qu'il n'y ait jamais eu de piano en Arda. Dommage, car j'aurais bien vu bilbon en Erik Satie à Cul-de-Sac
En revanche, pour ajouter à ce que vient de poster Zelphie:
Citation :Beneath the mountains the music woke:
The harpers harped, the minstrels sang,
And at the gates the trumpets rang
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Ouha ! Tu n'as pas fait dans la dentelle.
Pensons aussi à Salgant et la Maison de la Harpe à Gondolin.
aravanessë
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Tilkalin a écrit :Thorin joue de la harpe. C'est Kíli et Fíli qui jouent du violon (de petite taille).
T.
Oups. Je l'aurais juré pourtant. Ma mémoire me joue des tours
Enfin, le cliché s'envole quand-même
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28.08.2006, 14:53
(Modification du message : 28.08.2006, 15:01 par Incanus.)
Les Orcs jouent aussi de la "musique" ! Rappelez-vous les "tambours dans les profondeurs" de la Moria. Après, je doute fort que leur sens mélodique soit très développé
Sinon, en ce qui concerne les instruments spécifiques (ou non), je renvoie à ce fuseau de jrrvf
Romain.
P.S.: Squall-Estel : en effet je l'imagine bien en train de se dédier une oeuvre
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Dans "les aventures de Tom Bombadil" :
Citation :Old Tom Bombadil had a merry wedding,
crowned all whit buttercups, hat and feather shedding;
his bride whit forgetmenots and flag-lilies for garland
was roded all in silver-green. He sang like a starling,
hummed like a honey-bee, lilted to the fiddle,
clasping his river-maid round her slender middle.
Je suis pas sure de ma traduction mais à ce que j'ai compris il jouerait du violon...
The Last Ship :
Citation :A sudden music to her came,
as she stood there gleaming
with free hair in the morning's flame
on her schoulders streaming.
Flutes there were, and harps were wrung,
like wind-voices keen and young
and far bells ringing.
A ship with golden beak and oar
and timbers white came gliding;
swans went sailing on before,
her tall prow guiding.
Fair folk out of Elvenland
in silver-grey were rowing,
and three with crowns she saw there stand
with bright hair flowing.
Whit harp in hand they sang their song
to the slow oars swinging [...]
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aravanessë a écrit :Ouha ! Tu n'as pas fait dans la dentelle.
Pensons aussi à Salgant et la Maison de la Harpe à Gondolin.
aravanessë Et à la harpe de Finrod, que l'on retrouve dans son blason
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La harpe de Finrod, et les trompettes de Fingolfin :
" Au moment où la Lune sortit de la nuit, à l'ouest, Fingolfin fit sonner ses trompettes d'argent et s'avança sur les Terres du Milieu, et sa troupe était précédée de longues ombres noires "
Silmarillion
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Donc, si on fait un premier bilan de vos informations, il apparaît que les Nains sont les plus éclectiques musiciens d'Arda (harpe, violon, viole, flûte, tambour, clarinette), et les Elfes les moins mélomanes (harpe, pipeau, trompette).... Tout en ne comptabilisant point les tambours et trompettes Orques qui ne devaient pas avoir grand-chose de mélodique (à mon avis ).
On notera également que harpes, flûtes et trompettes sont les instruments les plus appréciés !
Enfin, la lyre existe chez les Ainur... sans oublier le violon de Tom Bombadil !
Séries en cours...
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La musique celtique et les instruments associés figurent-elles dans le catalogue des instruments de Tolkien? Passque sinon, P.J. & Cie nous en ont mis plein les oreilles pour rien
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Une récente relecture des CLI 2 m'a amené à méditer sur une phrase disant qu'à Nùmenor, seuls les hommes jouaient du violon, et jamais les femmes (cf l'éducation de la fille d'Aldarion chez sa mère). En jetant un oeil distrait (un détail aura pu m'échapper) aux citations de Zelphalya, il m'apparait qu'il est (pour le moins presque, je peux me tromper ^^) toujours question d'individus masculins jouant de la musqiue. Est-ce le cas dans toutes les cultures ?
Divitiac
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Au moment des adieux de la compagnie à la Lorien, Galadriel se tient sur le navire-cygne et chante avec une harpe dans sa main.
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