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Tolkien raciste ?
#1
Suite à des débats ici et ailleurs, il m'a paru intéressant de me mettre à écrire un essai sur ce sujet plusieurs fois abordé. Vous pouvez donc le consulter sur mon site ici et me dire ce que vous en pensez, si vous n'êtes pas d'accord... J'en profite pour remercier le forum et les intervenants du sujet "Tolkien et le racisme" dans cette même section, qui m'ont aidé à l'élaborer par la qualité de leurs interventions. Very Happy
J'attends vos critiques !
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#2
Voilà j'ai tout lu, avec un certain plaisir dois-je dire.
Le texte est articulé, argumenté et remarquablement documenté.

Juste pour le fun, je te proposerais de développer plus l'exemple d'Ëol l'elfe 'noir' en précisant que le terme de 'noir' ne parlait pas du mal, mais juste de son côté "solitaire" au début.

De même, il serait peut-être intéressant de mettre les traduction des références aux Letters que tu as mises. Il me semble qu'elles l'ont été dans ce forum, je te donne la permission tacite de t'en servir... si les traducteurs sont d'accords bien entendu.

Je te remercie a nom de l'association de citer le forum de Tolkiendil dans tes remerciements.. bien que j'avouerai que publier cet article me plairait assez si toi et ton éditeur êtes d'accord.

Garion
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#3
Pour ma part j'ai quelques petites critiques.

Tout d'abord l'article, à mon sens, gagnerait à être plus aéré, en augmentant le nombre de paragraphes. Cela facilite la lecture et permet de bien voir la structure du raisonnement.

Le premier paragraphe contient, je trouve, trop de questions réthoriques. Elles permettent de donner le la force à une argumentation, mais là il y en a trop. Au passage, il peut être utile de développer sur le père de Tolkien, et son comportement si particulier pour l'Afrique du Sud.

Je pense qu'il faudrait mettre une réserve sur les lettres de Tolkien. Affirmer qu'il n'est pas raciste car il le dit ou le manifeste est très bien, mais cela reste un point de vue qu'il exprime (on pourrait le taxer d'hypocrisie). Bref je trouve que ton texte est trop affirmatif en disant : « Voici donc maintenant le personnage du Professeur lavé de toute accusation de racisme. »

Sur les lettres, il me semble plus judicieux de les mettre dans l'ordre chronologique. Mais cela reste mon point de vue. Ensuite, le droit d'auteur autorise les citations à fin d'analyse, si elles restent partielles. Par conséquent il vaut mieux ne citer que les passages réellements importants de chacune, en les coupant par exemple.

Les titres de livres s'écrivent en italique, le soulignement est à utiliser avec l'écriture manuscrite.

Sur la citation des haradrim, je préfère pour ma part celle parlant des guerres des « hommes avec les hommes » qui montre bien que pour Tolkien il n'y a qu'une seule race humaine.

Dire que l'oeuvre de Tolkien est une « ode à la tolérance » me semble un peu exagéré. Ce thème apparait au fil de l'immense oeuvre de Tolkien, mais je ne pense pas qu'il soit spécifiquement central. À trop vouloir expliquer que Tolkien n'est pas raciste, on ne doit pas tomber dans le lyrisme inverse.

Une explication sur la « sous-création » et les précautions à garder en tête dans l'utilisation de l'allégorie dans la critique de Tolkien pourrait permettre de montre le décalage et l'inadéquation de cette accusation sur le monde de Tolkien.

Enfin, il faut faire attention aux personnes ne connaissant pas le monde de Tolkien qui pourraient lire cet essai, en présentant systématiquement les personnages cités. Par exemple, dire qui est Eru, etc. La plus grande fragmentation du texte en paragraphes permet cela.
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#4
Tout d'abord, merci beaucoup pour vos critiques et encouragements. J'ai légèrement modifié mon essai.
Voyons maintenant les points de détail :
Belgarion a écrit :Juste pour le fun, je te proposerais de développer plus l'exemple d'Ëol l'elfe 'noir' en précisant que le terme de 'noir' ne parlait pas du mal, mais juste de son côté "solitaire" au début.
Je l'ai un tout petit peu développé... Je ne voulais pas lui donner une importance surdimensionnée par rapport aux autres exemples plus pertinents (serment de Fëanor...).

Belgarion a écrit :De même, il serait peut-être intéressant de mettre les traduction des références aux Letters que tu as mises. Il me semble qu'elles l'ont été dans ce forum, je te donne la permission tacite de t'en servir... si les traducteurs sont d'accords bien entendu.
Je désire garder la VO pour l'authenticité et ne veux pas que l'essai paraisse trop touffu en mettant les traductions à côté... Une bonne solution pourrait être de les mettre en note, à la fin du texte. J'y penserai.

Belgarion a écrit :Je te remercie a nom de l'association de citer le forum de Tolkiendil dans tes remerciements.. bien que j'avouerai que publier cet article me plairait assez si toi et ton éditeur êtes d'accord.
Je suis très flatté... Je n'ai pas d'éditeur, mais ma priorité va au site Tham Onodrim ; il est question que mon site fasse office d'annexe "essais" de Tham. Cependant, je ne vois pas d'inconvénients à ce qu'il soit aussi sur Tolkiendil, mais je veux d'abord en parler aux admins de Tham : Malaelin, Thoror et Míriel. Quant aux remerciements, c'était la moindre des choses. Very Happy

Turb a écrit :Tout d'abord l'article, à mon sens, gagnerait à être plus aéré, en augmentant le nombre de paragraphes. Cela facilite la lecture et permet de bien voir la structure du raisonnement.
Fait...

Turb a écrit :Je pense qu'il faudrait mettre une réserve sur les lettres de Tolkien. Affirmer qu'il n'est pas raciste car il le dit ou le manifeste est très bien, mais cela reste un point de vue qu'il exprime (on pourrait le taxer d'hypocrisie). Bref je trouve que ton texte est trop affirmatif en disant : « Voici donc maintenant le personnage du Professeur lavé de toute accusation de racisme. »
Modifié également. Les lettres sont cependant frappantes de conviction.

Turb a écrit :Sur les lettres, il me semble plus judicieux de les mettre dans l'ordre chronologique. Mais cela reste mon point de vue. Ensuite, le droit d'auteur autorise les citations à fin d'analyse, si elles restent partielles. Par conséquent il vaut mieux ne citer que les passages réellements importants de chacune, en les coupant par exemple.
Merci de ce détail pratique... La lettre à Michael Tolkien est bien plus longue et a donc été coupée. Quant aux deux autres, elles sont courtes et je ne vois guère ce que l'on pourrait enlever... Finalement, la césure de la dernière phrase de chaque, matérialisée par (...), devrait suffire.

Turb a écrit :Les titres de livres s'écrivent en italique, le soulignement est à utiliser avec l'écriture manuscrite.
Modifié. J'avais un souvenir d'une prof de français Evil or Very Mad qui nous faisait souligner les noms de livre, mais effectivement c'était manuscrit. Very Happy

Turb a écrit :Dire que l'oeuvre de Tolkien est une « ode à la tolérance » me semble un peu exagéré. Ce thème apparait au fil de l'immense oeuvre de Tolkien, mais je ne pense pas qu'il soit spécifiquement central. À trop vouloir expliquer que Tolkien n'est pas raciste, on ne doit pas tomber dans le lyrisme inverse.
Je me suis posé la question en écrivant, mais ça ne me semblait pas si exagéré, comme le montrent (je pense) les nombreux exemples cités dans l'essai. Si Sam avait été plus tolérant envers Gollum/Sméagol, celui-ci serait resté Sméagol, d'après l'auteur. Par son ampleur et son souffle, ce livre véhicule de façon très forte un certain nombre de messages.

Turb a écrit :Une explication sur la « sous-création » et les précautions à garder en tête dans l'utilisation de l'allégorie dans la critique de Tolkien pourrait permettre de montre le décalage et l'inadéquation de cette accusation sur le monde de Tolkien.
Remarque très pertinente. Very Happy J'en ai tenu compte en parlant de l'allégorie. Quant à la sous-création, ou plutôt la subcréation pour reprendre un terme cher à Tolkien, je vois moins bien comment l'intégrer. Je m'y suis quand même essayé.

Turb a écrit :Enfin, il faut faire attention aux personnes ne connaissant pas le monde de Tolkien qui pourraient lire cet essai, en présentant systématiquement les personnages cités. Par exemple, dire qui est Eru, etc. La plus grande fragmentation du texte en paragraphes permet cela.
Là, il s'agit de faire des choix : cet essai s'adresse à ceux qui ont lu le Silmarillion et le SdA ; présenter à chaque fois les personnages serait dommageable à l'essai en diluant à l'excès.

Voilà, vous pouvez donc aller voir les modifications ! (cliquez ici)
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#5
J'ai oublié de dire que ce essais étaient le bienvenu et bien meilleur qu'un certain autre que j'ai vu passer par-ci par-là.

Citation :Là, il s'agit de faire des choix : cet essai s'adresse à ceux qui ont lu le Silmarillion et le SdA ; présenter à chaque fois les personnages serait dommageable à l'essai en diluant à l'excès.
Dans ce cas il vaut mieux l'indiquer clairement dans l'introduction...
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#6
Je trouve cet essai assez bien réussi a vrai dire.

Je n'ai pas lu l'autre essai dont parle Turb, je ne pourrais donc comparer.

Personnelement j'estime qu'implicitement un tel essai s'adresse avant tout aux "connaisseurs" de Tolkien, en tout cas ayant lu les oeuvres majeures du professeur.

Je ne vois pas quelqu'un ne connaissant pas Tolkien et donc pas ses écrits non plus, s'interesser subitement a un tel texte ou n'importe quel autre, d'ailleur, ayant pour sujet Tolkien ou son oeuvre.
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#7
Un essai bel et bien réussi effectivement.

@ Turb : la rhétorique de la première partie me semble assez inévitable dans le sens où l'intérêt est de montrer tous les clichés qui ont pu être dits et qui sont dit à propos de Tolkien et en l'occurence du "racisme" chez l'homme et dans son oeuvre.
Si trop de rhétorique peut enlever à la crédibilité, la deuxième partie est assez argumentée pour que ça passe, non?

@ Belgarion, je donne bien évidemment mon accord pour qu'Aglarond puisse publier cet article sur Tolkiendil, et j'en suis par ailleurs très heureux.
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#8
Avec moults remerciements. Il va sans dire que l'essai sera publié avec la double étiquette Tolkiendil / Tham Onodrim.

Aglarond, il me faudra par mp divers renseignements :p

Garion
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#9
Y'a pas de quoi!

Je laisse le suspens quant aux prochains sujets que traitera Aglarond Wink
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#10
Tu le laisses parce que tu ne le connais pas ! Laughing Wink
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#11
Ben si tu t'en tiens à ce dont on avait parlé à Grenoble si je les connais, en revanche il est très possible (probable) que nous soyons hors sujet.
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#12
Sinon, les explications de "qui est qui" pourraient trouver une place en note, sans alourdir l'essai.

Et pour le relativisation des Hommes "mauvais", on peut aussi donner l'exemple des Dunlendings qui ont été abusé par Saroumane, qui leur avait entre autre dit que les Rohirrim brûlaient vifs leurs prisonniers (à la fin de la bataille du Gouffre de Helm, lorsque des Dunlendings se rendent).
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#13
Le paragraphe sur les Orques (le dernier avant la conclusion), a été revu et corrigé. C'est un sujet délicat...
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#14
Pour completer ma réponse sur un autre sujet du même genre , je ne pense pas que Tolkien soit foncièrement raciste , il épprouvait juste un grand amour et une immense passion pour la mythologie scandinave et pour ses traditions , d'ou les similitudes qu'il y a par exemple entre le finnois et la langue des elfes . Ce qui est indéniable , c'est qu'il y a un fort message identitaire , et que l'éloge quasi permanente des elfes souvent présentés comme des êtres aux traits européens n'est pas là par hasard !

Lisez l'interview de l'acteur incarnant Gimli , celle qui a sans doute mi un terme a sa carrière ...
J'approuve totalement sa vision .
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#15
Il suffit de lire le Silmarillion pour nuancer fortement l'affirmation "éloge quasi-permanente des Elfes"...
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#16
voici un extrait de l'interview de GIMLI :

"Un des gardiens de l'Anneau rejoint le combat identitaire

L'acteur gallois John Rhys-Davies qui dans la trilogie du Seigneur des Anneaux tient le rôle du nain Gimli vient de déclarer dans la revue World Magazine : "L'accroissement des populations musulmanes en Europe est une catastrophe démographique qui menace la civilisation occidentale (...). Personne ne veut en parler, personne n'ose en parler parce que nous sommes très attentifs à ne pas offenser les gens racialement. (...). En 2050, 50% des enfants de Hollande seront d'ascendance musulmane. Je pense que Tolkien annonce que des générations feront face à un défi. Et que si elles ne se réveillent pas pour faire face à ce défi, elles perdront leur civilisation. Et je suis concerné par ça. (...) Je suis à fond pour la culture traditionnelle de l'homme blanc. Il y a beaucoup de gens qui ne comprennent pas combien la civilisation occidentale est précaire, et qui n'en comprennent pas la beauté."

Sommé de se repentir par les médias britanniques, John Rhys-Davies a répété : "Oui, je suis à fond pour la culture traditionnelle de l'homme blanc. C'est une sacrément belle, sacrément merveilleuse, sacrément formidable civilisation. Ça n'exclut pas les autres cultures, mais ça ne diminue certainement pas la mienne."

Et d'ajouter, lucide : "J'enterre si substantiellement ma carrière dans ces interviews que c'en est douloureux. Mais je pense qu'il y a des questions qui commandent des réponses honnêtes".
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#17
un autre extrait ecrit en parti par un ami :



Je vais ici vous présenter une analyse du chef d'oeuvre qu'est le "Seigneur des anneaux", cette oeuvre véhicule bon nombre de valeurs et clichés purement Européens et dans le film on a pu remarquer une esthétique très ethniquement homogène et empreinte de bon nombre de "source" de notre imaginaire commun!

En dépit de la dérision générale de l'establishment littéraire, qui ne put jamais comprendre son esprit naturellement noble, le Seigneur des Anneaux de Tolkien a été récemment élu comme la plus grande œuvre de fiction du vingtième siècle par des milliers de clients de Waterstone [chaîne de librairies en Angleterre]. La récompense est largement méritée, car le chef-d'œuvre de Tolkien est un classique du roman héroïque. En tirant son inspiration de la mythologie européenne traditionnelle et de son amour pour la campagne anglaise, Tolkien a créé un monde imaginaire et une mythologie inventée qui se sont révélés éternels par leur attrait.

Publiée pour la première fois en 1956, la saga du Seigneur des Anneaux est composée de trois livres, La Communauté de l'Anneau, Les deux Tours, et Le retour du Roi. Bien que le regretté Walt Disney ait projeté de produire un grand dessin animé pour toute la trilogie, qui aurait probablement rendu justice à ce travail colossal, les droits du film furent malheureusement acquis par un producteur «hongrois» au nom à rallonge. Il découpa l'histoire en morceaux et perdit totalement le fil, représentant même les tribus elfiques blanches de Tolkien sous la forme de Mexicains avec des traits orientaux. Heureusement Samuel Jackson a montré avec sa trilogie que l'on pouvait encore faire des films de grande valeur aujourd'hui, malgré le terrorisme intellectuel et les dogmes antiracistes! Il nous dépeint une oeuvre sublime, fidèle au récit de Tolkien et d'un esthétisme époustouflant!


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John Ronald Reul Tolkien, ancien soldat, spécialiste de philologie et professeur d'anglo-saxon à l'âge de 33 ans, affirma qu'il avait écrit ses nouvelles pour réaliser un désir profond de «créer un mythe pour l'Angleterre». A cette fin il construisit un monde hautement complexe et compliqué de son invention, quelque peu inspiré de la mythologie nordique et de l'opéra de Wagner, L'Anneau des Nibelungen. Le monde fantastique, la Terre du Milieu, était habité par diverses races d'hommes, d'elfes, de nains, d'orques, de gobelins, de trolls et de hobbits. L'auteur inventa des alphabets et des langues complets, tels que la «langue elfique», créa des calendriers et dessina des cartes détaillées des divers royaumes et pays de la Terre du Milieu.

Bien que Tolkien n'aimait pas les allégories, sa Terre du Milieu est en de nombreux points semblable à la nôtre, et les réalités ethniques jouent un rôle important dans la vie de ses habitants. Par exemple, les Numénoréens étaient une race d'hommes aristocratiques, «... clairs de teint et de grande taille, et la durée de leur vie était triple de celle des autres hommes de la Terre du Milieu. C'étaient les Numénoréens, les Rois des Hommes, que les Elfes appelaient les Dunedains».

Mais trois grands maux menaçaient les Numénoréens: la peste, les invasions de hordes de cavaliers masqués venant des pays de l'Orient, et le mélange racial:

«Après le retour d'Eldacar, le sang de la famille royale et des autres familles des Dunedains devint plus mélangé avec celui des autres hommes. Car beaucoup des grands avaient été tués dans la Guerre Fratricide. Ce mélange ne hâta pas tout de suite le déclin des Dunedains, comme on l'avait craint, mais le déclin continua, petit-à-petit, comme avant ...»

«Car les grands hommes de Gondor regardaient déjà avec méfiance les hommes autour d'eux, et c'était une chose jamais entendue auparavant que l'héritier de la couronne, ou tout autre fils du Roi, épouserait une fille de race inférieure et étrangère ...»

«Maintenant les descendants des rois étaient devenus peu nombreux. Leur nombre avait été grandement diminué par la Guerre Fratricide … pendant que d'autres avaient renoncé à leur lignage et avaient pris des femmes de sang numénoréen. Donc il advint qu'on ne put trouver aucun prétendant à la couronne qui soit de sang pur ... et tous se rappelaient avec crainte de la Guerre Fratricide, sachant que si de telles dissensions survenaient à nouveau, alors Gondor périrait.» Tout comme les peuples européens de notre propre monde, peuples avancés, hautement doués et intelligents, les Dunedains étaient de grands pionniers, administrateurs, dirigeants et bâtisseurs d'empires, bien que ne formant qu'une petite partie de la population totale de la Terre du Milieu:

«Pour tout dire, les Dunedains étaient depuis le début beaucoup moins nombreux que les petits hommes parmi lesquels ils vivaient, et sur lesquels ils régnaient, étant des Seigneurs à la longue vie et à la grande puissance et à la grande sagesse.»

Cependant les qualités et les attributs particuliers des Dunedains furent graduellement perdus au long des années de dégénérescence, dilués et perdus du fait du mélange avec d'autres types, et ainsi leur noblesse et leur longévité, qui leur furent accordées part leur Créateur, «le Père de tout l'Univers», furent ramenées au niveau de celle de leurs inférieurs.

Le « Mal »

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Le « Mal »

Le «mal du mélange», comme l'appelle Tolkien, est un thème majeur dans ses écrits, et c'est naturellement d'un haut intérêt pour ceux qui souhaitent voir préservés les différents groupes raciaux de l'humanité, plutôt que les voir détruits pour toujours par le mélange du sang.

Lorsqu'il écrivit son épopée, Tolkien envoya chaque chapitre terminé à son fils, Christopher, qui servait dans la Royal Air Force en Afrique du Sud entre 1944 et 1950. Par coïncidence, c'était précisément l'époque où ce Dominion auto-administré de l'Empire Britannique instituait une politique de développement séparé pour les différents groupes raciaux.

En totale opposition avec les Numénoréens, les Normands, les Elfes, les Hobbits et les Nains, il y avait les Orques, une race ignorante de Gobelins géants à la peau verte qui, d'après Tolkien, parlaient le «snaga».

«Orque est la forme du nom que donnaient les autres races à ce peuple immonde, dans la langue de Rohan. Les Orques furent d'abord élevés par le Pouvoir Ténébreux au nord, pendant les Anciens Jours. On dit qu'ils n'avaient pas de langue à eux, mais qu'ils prenaient ce qu'ils pouvaient dans les autres langues, et le déformaient selon leur goût, bien qu'ils n'en faisaient qu'un jargon brutal, à peine suffisant même pour leur propre usage, sauf pour les malédictions et les injures. Et ces créatures, étant remplies de méchanceté, haïssant même leur propre espèce, développèrent rapidement autant de dialectes barbares qu'il y avait de groupes ou de colonies de leur race, et ainsi leur parler orquien était de peu d'utilité pour eux entre tribus différentes.»

Les Orques étaient généralement des brutes lentes et maladroites, des sauvages créés par les sorciers Margoth et par le Seigneur Ténébreux, Sauron, pour servir de chair à canon. Ils étaient nécessaires pour l'aider à rassembler les Anneaux du Pouvoir, les moyens qui lui permettraient d'instaurer un empire mondial du Mal, et l'asservissement de tous les peuples de la Terre du Milieu


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Usure et manipulation

Le dernier livre de Tolkien, le Sigmarillion, publié dans les années 70, poussa ce thème encore plus loin. Universellement décrié par le monde littéraire, il parle d'une race mauvaise, intrigante, souterraine, qui reste dans l'ombre, pratique l'usure, se complaît dans la nécromancie et accumule l'or les bijoux, manipulant les événements en restant derrière la scène.

Bien que la civilisation, la liberté, la vie, l'honneur et la beauté semblent condamnées par les forces du mal envoyées contre le «Blanc Conseil» d'Aragorn et contre Gondor dans le Seigneur des Anneaux, finalement les armées des hommes, des nains et des elfes retournent la situation par une fameuse victoire à la Bataille des Champs de Pelennor:

«A l'Est chevauchaient les chevaliers de Dol Amroth, repoussant l'ennemi devant eux: les hommes-trolls et les Variags, et les Orques qui haïssent la lumière du soleil. Au Sud avançait Eomer ... et ils furent pris entre le marteau et l'enclume. Car maintenant les hommes sautaient des bateaux sur les quais de Harlond et se jetaient au nord comme une tempête ... Mais en avant de tous, il y avait Aragorn avec la Flamme de l'Ouest, Anduril, comme un nouveau feu qui s'allumait ...»

«Ils eurent encore de durs combats et un long travail, car les Southrons étaient des hommes audacieux et brutaux, et féroces dans le désespoir, et les Easterlings étaient forts et durs à la guerre, et ne demandaient pas quartier. Et donc à cet endroit, en brûlant les maisons ou les granges, sur les collines et les tertres, sous les murs ou dans les champs, toujours ils se rassemblaient et se rallaient et combattaient jusqu'à la tombée du jour.»

«Alors le Soleil disparut finalement derrière Mindolluin et emplit tout le ciel d'un grand rougeoiement, et les collines et les montagnes furent teintées comme par du sang; des feux se reflétaient dans la rivière, et l'herbe du Pelennor était rouge dans le crépuscule. Et à cette heure la grande Bataille du Champ de Gondor se termina, et pas un ennemi ne fut laissé vivant autour du Rammas. Tous furent massacrés, sauf ceux qui s'enfuirent à en mourir, ou qui se noyèrent dans l'écume rouge de la rivière.»

Ce fut la première victoire pour les armées du Blanc Conseil, dans une très longue guerre. Les hommes de la Terre du Milieu veulent seulement vivre en paix et dans l'abondance parmi leurs femmes, leurs familles et leurs proches, mais ils comprennent pleinement que c'est leur devoir sacré de prendre les armes contre un ennemi qui cherche à les asservir. Leur guerre est héroïque et juste: les humains à la peau claire, leurs alliés elfes ou nains ne sont jamais cruels et ne maltraitent jamais leurs prisonniers, contrairement aux Orques, qui ne pensent qu'à décapiter leur prisonniers pour le plaisir.

Le destin d'un guerrier est entre ses propres mains. Brandissant son épée et son bouclier, il a au moins une chance de vivre, ou de mourir, par son propre courage au combat.

D'après les carnets personnels de Tolkien, il est clair qu'il détestait profondément la guerre moderne, en particulier le bombardement aérien massif de civils en Angleterre et en Allemagne pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il considérait que le largage de bombes sur des bébés, des femmes et des vieillards sans défense, depuis une hauteur de plusieurs milliers de mètres, par ceux qui ne pouvaient pas voir la dévastation qu'ils causaient, était répugnant et non civilisé, indigne de la civilisation européenne.


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Patriote britannique

Tolkien n'était pas pacifiste, mais il pensait que les soldats britanniques devaient être appelés à combattre seulement pour la Grande-Bretagne et son Empire, pas dans des querelles étrangères qui n'étaient pas notre affaire. L'hypocrisie de la déclaration de guerre à l'Allemagne nazie, mais pas à la Russie bolchevique, qui avait aussi envahi la Pologne en 1939, n'échappa pas à Tolkien. De même qu'un autre génie littéraire des années 30, l'auteur de Tarka la Loutre, Henry Williamson, il pensait en 1939 qu'une autre guerre fratricide entre nations européennes serait un «désastre total». Plus tard dans sa vie, il décrivit le sanglant conflit qui s'ensuivit comme «cinq années d'obscurité».

Dans l'avant-propos du Seigneur des Anneaux, Tolkien écrivit:

«Il faut en effet se trouver personnellement sous l'ombre de la guerre pour sentir pleinement son oppression; mais avec les années qui passent, on semble maintenant oublier qu'être fauché en pleine jeunesse en 1914 était une expérience non moins hideuse que de l'être en 1939 ou dans les années suivantes. En 1918, tous mes amis proches, sauf un, étaient morts ... Le pays dans lequel j'avais passé mon enfance fut mesquinement détruit avant que j'ai dix ans, à l'époque où les véhicules à moteur étaient des objets rares.»

Parallèlement à son antipathie pour la guerre moderne, impersonnelle, Tolkien commença de plus en plus à rejeter et à s'opposer activement à l'empiètement de la mécanisation, de l'automation, et à l'urbanisation de la vie campagnarde traditionnelle. Il fut l'un des premiers défenseurs de la Nature!

«Les Hobbits sont un peuple discret mais très ancien, plus nombreux autrefois qu'ils ne le sont aujourd'hui; car ils aiment la paix et le calme et la terre bien cultivée: une campagne bien ordonnée et bien exploitée était leur lieu favori. Ils ne comprennent pas et n'aiment pas les machines plus compliquées qu'un soufflet de forge, un moulin à eau, ou un rouet, bien qu'ils soient habiles avec les outils.»

La vision de Tolkien était celle d'une Angleterre de fermes familiales, de villages et de petites villes, avec des cités d'architecture traditionnelle, où les scientifiques développeraient le pouvoir de la technologie, produisant de nouvelles sources d'énergie qui ne pollueraient pas l'environnement. Indubitablement, il aurait été horrifié par l'étendue du sur-développement urbain dans les sites naturels aujourd'hui


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Noblesse et liberté

Il y a beaucoup de choses dans les écrits de Tolkien avec lesquelles les nationalistes peuvent s'identifier: la noblesse des anciens peuples, confiants en eux-mêmes; le bon voisinage, la camaraderie et l'esprit communautaire du Shire [le comté], avec son air pur et ses paysages verdoyants; la vie héroïque ou le combat à mort pour une grande cause, entre les forces de lumière, de liberté et de survie raciale, et celles de la conspiration de la corruption et de la tyrannie.

Tolkien trouva indubitablement une source d'inspiration dans l'imagination et dans les cœurs de nombre de ses compatriotes britanniques, et aussi parmi les peuples apparentés dans le monde. Le Seigneur des Anneaux en particulier continue à toucher un nerf profond dans notre psyché raciale, qui effraie manifestement les champions pervers du génocide par l'intégration. Toute littérature populaire qui a pour thème l'identité ethnique, et la nécessité du combat pour la protéger, doit inévitablement attirer l'hostilité du monde des arts et des critiques littéraires cosmopolites, tout comme elle doit mériter notre attention.


Je pourrais encore ajouter le fait que l'on peut faire des rapprochements plus que troublants avec des événements historiques telles que la Bataille de Vienne par exemple, ou, plus particulèrement la bataille du Kahlenberg le 12 septembre 1683 qui opposa 65 000 soldats Européens à 200 000 Ottomans ( Turcs), la bataille fut remporté grâce aux lanciers Polonais du roi Jan Sobiesky III qui chargèrent les Ottomans à la façon des Rohirrims à la bataille des champs du Pelennor mené par Theoden, le roi du Rohan lui même, tout comme Jan Sobiesky était roi de la Grande Pologne! Vienne=Minas Tirith Ottomans=Orcs Lanciers Polonais=Rohirrims Jan Sobiesky=Theoden

Les histoires de Tolkien, saines, morales et idéalistes, remplies de bravoure et de vérité, sont donc de bons cadeaux de Noël et d'anniversaire pour les enfants des familles nationalistes. Le Hobbit est idéal pour les jeunes enfants, pendant que le Seigneur des Anneaux réjouira les adolescents tout comme les adultes. Ici il n'y a pas de perversion, pas de dégénérescence, et pas de Politiquement Correct. Jetez-y un coup d'œil!
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#18
Je ne veut pas rentrer dans le debat mais si tout le monde pensait comme lui on ne serait pas loin de la troisieme guerre mondiale
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#19
Guerre mondiale? Terme un peu fort tout de même... On entre dans une ère de guerre sainte, en quelque sorte, mais pas une guerre mondiale. (Ou alors guerre VS le terrorisme)
dsl pour le hors sujet j'ai pas pu m'en empecher... Razz
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#20
Oui , de toute manière on parlant de ce sujet on peut facilement dériver a parler politique donc il faut s'avoir s'arrêter au bon moment !

En connaissance de cause de m'arrête là , je laisse le temps rattraper les "moins lucides"
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#21
Beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses à redire à cet article...
Outre des interprétations qui n'appartiennent qu'à l'auteur, il y a de nombreuses erreurs et inexactitudes.
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#22
Oui , ou peut etre que Saroumane s'adressant a son armée du haut de sa tour avant la bataille du gouffre est une manière de condamner " le défilé de Nuremberg" qui etait de forme similaire

et là les critiques du seigneur des anneaux dans les bonus ne se sont pas empéchées de le dire ! alors que ce n'est qu'une vague interprétation de l'auteur encore une fois ...

Chacun peut interpréter TOLKIEN comme il le souhaite , il est vrai ... Personnellement de toutes les nombreuses personnes que je connais et qui apprécient sa littérature depuis d'innombrables années , ils voient sa littérature comme une littérature exaltant l'honneur , bien sur de courage , de fidélité , mais aussi poussant a l'héorisme et au combat pour le respect et le maintient de certaines valeurs .

L'univers de Tolkien est empli de guerres , alliances , dans le but de défendre la prospérité des valeurs a travers la survie des peuples et plus largement des identités .
Et ces affirmations indiscutables sont plus pertinentes que tout ce que j'ai pu entendre ici bas
Tolkien ne fait pas dans la politique et encore moins dans le politiquement correct !
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#23
Feonas a écrit :Oui , ou peut etre que Saroumane s'adressant a son armée du haut de sa tour avant la bataille du gouffre est une manière de condamner " le défilé de Nuremberg" qui etait de forme similaire

Juste un truc : tu peux me dire dans quel chapitre du bouquin tu as lu ce passage ? Rolling Eyes
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
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#24
Je crois , si ma mémoire est bonne que c'était dans un des deux cd bonus de la version longue des deux tours .
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#25
Feonas a écrit :Je crois , si ma mémoire est bonne que c'était dans un des deux cd bonus de la version longue des deux tours .

Vouloir critiquer Tolkien à travers le prisme des films de Peter (et non pas Samuel Rolling Eyes) Jackson est une approche plutôt débile, selon moi.

Je me demande si tu as lu autre chose de Tolkien que le Seigneur des Anneaux, au vu de ton résumé plus que désastreux du Silmarillion...
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
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#26
Oui j'ai lu toute la bibliographie de Tolkien , et pour ce qui est du Silmarillion , ce résumé n'est pas de moi ! comme je l'ai di plus haut ...
De plus , je n'ai jamais di que j'étais d'accord avec lui sur la globalité ...
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#27
"les Elfes gracieux appartiennent à une élite aristocratique. Les individus n'échappent pas à leur race. Quand vous en connaissez un, vous les connaissez tous. Un Orque, n'importe lequel, reste toujours un ennemi. Un Hobbit ne sera jamais l'ami d'un Orque."
Cette réflexion est complètement fausse et dénote une méconnaissance totale de l'oeuvre de Tolkien !
Les Elfes sont toujours bon ? Sauf quand ils massacrent leurs frères pour leur piquer leurs bateaux !
Les Hobbits sont tous gentils ? Que l'auteur relise donc la Libération de la Conté !
Et je ne parlerais même pas des Hommes; qu'ils soient de Numenor ou d'ailleurs, on les retrouve du "bon" coté comme du mauvais !
Tolkien Manichéen ? Pourtant nombre de ses personnages font le mal en croyant bien faire et même les intentions d'Eru ne sont pas bien claires, puisque Tolkien suggere que la "jalousie" entre Elfes et Hommes faisait parti de son "Plan" !Rolling Eyes
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#28
Bon, après avoir tout lu, je ne suis pas totalement convaincu par ce que tu dis.

Je pense qu'on ne pourra jamais déterminer si Tolkien était raciste ou pas, même si personellement je ne le pense pas. En tout cas, je n'accuse pas quelqu'un sans preuve sérieuse de sa culpabilité et là on a que des 'et si...'. Donc pour moi Tolkien n'est pas raciste, en tout cas tant qu'on ne me le prouve pas même si je me pose des fois la question.

Par contre, même si l'oeuvre de Tolkien n'est pas totalement manichéiste, c'est difficile de dire que c'est un univers où tous les personnages ont des aspects différents, des personnalités qui évoluent. Il y a effectivement deux 'camps' et c'est un point très marqué du roman.
Maintenant on ne peut pas reprocher à un auteur de ne pas introduire une dimension plus complexe comme dans 'Dune' de F. Herbert par exemple, car cela n'empêche pas au Seigneur des Anneaux de rester un roman extraordinaire, passionant.
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#29
J'ai un peu de mal à cerner les reproches que tu me fais...
As-tu des points précis en tête, ou est-ce seulement en général ?
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#30
Je trouve que ce n'est pas très correcte de critiquer l'oeuvre de Tolkien avec autant de meconnaissance.

A force de vouloir aussi toujours trouver des explications à ses écrits, on finit par ne plus ressentir de magie. La question que je me pose c'est pourquoi vouloir savoir si Tolkien étais raciste ou pas???Qu'est ce que cela va nous apporter. Si oui on boycott tout ses ouvrages, si non je dors tranquille???
Pour finir, il le forum est un lieu d'echange ounous pouvons echanger nos idées. Faisons le dans le respect et la tolérence de nos opinions, de nos lecture ou de notre culture cinematographique. les films de p Jacksons sont ce qu'ils sont, mais ils ont sans doute permis à plein de monde de découvrir Tolkien.
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