21.01.2005, 11:50
Les Havres - Le Chant des Oubliés
Le coucher du soleil incendie les flots clairs
De la mer qui roule, là, sur les galets,
Des reflets qui, sans cesse, tentent encore et encore
D'égaler - vain espoir! l'éclat des Silmarils.
Mais là-bas, tout au fond d'une baie abritée,
On peut encore voir de hauts murs - et un port...
Bien qu'à présent désert, ce lieu semble fixer
Loin vers la haute mer, le Royaume Béni.
Les Sages se souviennent des Grands Jours, oubliés,
Ou de ces blaches tours on guettait les navires
Que Cîrdan le charpentier, là, avait construit...
De blanc et beaux navires voguant là bas, vers l'Ouest.
Mais maintenant les Sages sont partis à jamais.
Même Gandalf, Elrond, les Elfes de Lorien,
Sont partis à jamais vers le pays d'Aman,
Rejoindre les Valar sur les terres d'antan.
Mais moi, j'ai choisi l'ombre avec quelques des miens
L'un pour un grand amour, l'autre pour l'amitié,
Sont restés en ces terres où nous avons souffert.
Pourquoi suis-je resté? Hélas, je n'en sais rien.
Legolas demeure avec Gimli le Nain,
Arwen avec le Roi au pays de Gondor,
Celeborn à Fondcombe avec les fils d'Elrond,
Mais moi je reste seul à chanter sur les plages.
Peut-être que Mandos, le Juge des Valar,
A scellé mon destin pour un chemin étrange?
...je dois rester ici, et être le dernier
Des Eldars à quitter la terre du Milieu.
Errant seul sur la grève, j'entends chanter les vagues
J'entends crier les mouettes et pleurer les pierres...
Elles avaient été bellement travaillées,
Mais les grands Bâtisseurs sont partis sans retour.
Un jour je partirai, moi aussi, vers Aman,
Je reverrai les miens et reverrai Tirion,
Mais, attendant ce jour, je chante pour la Mer,
J'erre seul sur la plage, attendant le Matin.
Le coucher du soleil incendie les flots clairs
De la mer qui roule, là, sur les galets,
Des reflets qui, sans cesse, tentent encore et encore
D'égaler - vain espoir! l'éclat des Silmarils.
Mais là-bas, tout au fond d'une baie abritée,
On peut encore voir de hauts murs - et un port...
Bien qu'à présent désert, ce lieu semble fixer
Loin vers la haute mer, le Royaume Béni.
Les Sages se souviennent des Grands Jours, oubliés,
Ou de ces blaches tours on guettait les navires
Que Cîrdan le charpentier, là, avait construit...
De blanc et beaux navires voguant là bas, vers l'Ouest.
Mais maintenant les Sages sont partis à jamais.
Même Gandalf, Elrond, les Elfes de Lorien,
Sont partis à jamais vers le pays d'Aman,
Rejoindre les Valar sur les terres d'antan.
Mais moi, j'ai choisi l'ombre avec quelques des miens
L'un pour un grand amour, l'autre pour l'amitié,
Sont restés en ces terres où nous avons souffert.
Pourquoi suis-je resté? Hélas, je n'en sais rien.
Legolas demeure avec Gimli le Nain,
Arwen avec le Roi au pays de Gondor,
Celeborn à Fondcombe avec les fils d'Elrond,
Mais moi je reste seul à chanter sur les plages.
Peut-être que Mandos, le Juge des Valar,
A scellé mon destin pour un chemin étrange?
...je dois rester ici, et être le dernier
Des Eldars à quitter la terre du Milieu.
Errant seul sur la grève, j'entends chanter les vagues
J'entends crier les mouettes et pleurer les pierres...
Elles avaient été bellement travaillées,
Mais les grands Bâtisseurs sont partis sans retour.
Un jour je partirai, moi aussi, vers Aman,
Je reverrai les miens et reverrai Tirion,
Mais, attendant ce jour, je chante pour la Mer,
J'erre seul sur la plage, attendant le Matin.