31.07.2004, 15:39
Victorien Poncelet - Alqualondë
Approchez, beaux bateaux !
Tant de gens vous réclament !
Approchez, fiers vaisseaux !
Et préparez vos rames.
Fëanor a dit : « Allons !
Une terre nous attend !
A quoi bon gâcher ce temps
Loin de ce que nous cherchons ?
Le monde est vaste et joyeux,
Nous entendons son appel,
Et si nous navons ni ailes
Ni le grand pouvoir des Dieux,
Nous pouvons dire à nos frères
Pourvus en embarcations
Descorter notre nation
Sur le chemin de la Mer. »
Approchez, beaux bateaux !
Tant de gens vous réclament !
Approchez, fiers vaisseaux !
Et préparez vos rames.
Fëanor a dit : « Partons !
Une terre nous attend !
Venez donc grossir nos rangs,
Intrépides compagnons.
Quittez ces mornes rivages
Où les vagues familières
Bruissent sans joie ni colère
Mues par lhabitude sage.
Il nest rien à découvrir
De ce côté de la Mer :
Ecoutez bien ma prière
Et aidez-nous à partir. »
Approchez, beaux bateaux !
Tant de gens vous réclament !
Approchez, fiers vaisseaux !
Et préparez vos rames.
Fëanor a dit : « Voyons !
Une terre nous attend !
A quoi bon entre parents
Se disputer sans raison ?
La liberté tend les bras,
Vous voulez les repousser ?
Sil le faut, réfléchissez,
Un refus ne sentend pas.
Belles gens dAlqualondë
Vous les maîtres de la Mer,
Vous connaissez notre affaire,
Vous devez bien lapprouver ? »
Approchez, beaux bateaux !
Tant de gens vous réclament !
Approchez, fiers vaisseaux !
Et préparez vos rames.
Fëanor a dit : « Tuons !
Une terre nous attend !
Et sil faut souiller de sang
Le départ de nos maisons,
Que la forte volonté
Qui anime nos transports
Et soutient tous nos efforts
Puisse en jamais céder.
Cest lépée hors du fourreau
Que jasservirai la Mer ;
Suivez moi, vous, mes vais frères,
Gagnons ce monde nouveau ! »
Approchez, beaux bateaux !
Tant de gens vous réclament !
Approchez, fiers vaisseaux !
Et ravalez vos larmes.
Approchez, beaux bateaux !
Tant de gens vous réclament !
Approchez, fiers vaisseaux !
Et préparez vos rames.
Fëanor a dit : « Allons !
Une terre nous attend !
A quoi bon gâcher ce temps
Loin de ce que nous cherchons ?
Le monde est vaste et joyeux,
Nous entendons son appel,
Et si nous navons ni ailes
Ni le grand pouvoir des Dieux,
Nous pouvons dire à nos frères
Pourvus en embarcations
Descorter notre nation
Sur le chemin de la Mer. »
Approchez, beaux bateaux !
Tant de gens vous réclament !
Approchez, fiers vaisseaux !
Et préparez vos rames.
Fëanor a dit : « Partons !
Une terre nous attend !
Venez donc grossir nos rangs,
Intrépides compagnons.
Quittez ces mornes rivages
Où les vagues familières
Bruissent sans joie ni colère
Mues par lhabitude sage.
Il nest rien à découvrir
De ce côté de la Mer :
Ecoutez bien ma prière
Et aidez-nous à partir. »
Approchez, beaux bateaux !
Tant de gens vous réclament !
Approchez, fiers vaisseaux !
Et préparez vos rames.
Fëanor a dit : « Voyons !
Une terre nous attend !
A quoi bon entre parents
Se disputer sans raison ?
La liberté tend les bras,
Vous voulez les repousser ?
Sil le faut, réfléchissez,
Un refus ne sentend pas.
Belles gens dAlqualondë
Vous les maîtres de la Mer,
Vous connaissez notre affaire,
Vous devez bien lapprouver ? »
Approchez, beaux bateaux !
Tant de gens vous réclament !
Approchez, fiers vaisseaux !
Et préparez vos rames.
Fëanor a dit : « Tuons !
Une terre nous attend !
Et sil faut souiller de sang
Le départ de nos maisons,
Que la forte volonté
Qui anime nos transports
Et soutient tous nos efforts
Puisse en jamais céder.
Cest lépée hors du fourreau
Que jasservirai la Mer ;
Suivez moi, vous, mes vais frères,
Gagnons ce monde nouveau ! »
Approchez, beaux bateaux !
Tant de gens vous réclament !
Approchez, fiers vaisseaux !
Et ravalez vos larmes.