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[Nouvelle] Le retour de Saroumane
#1
Pour ce qui n'aurait pas lu le début sur les questions diverses, voici le début :

DE SAROUMANE ET DE SON RETOUR EN
TERRE DU MILIEU

La mort de Saroumane

Saroumane sentit le fil de la lame de Grima lui trancher la gorge, il vit son sang, propulsé par ses veines hors de son corps, sa vue se brouilla, il ne distinguait plus bien le chemin qui s’étendait à ses pieds, puis il ne vit plus rien. Il ses sentit tourner dans les airs, entouré par un vent froid rempli de souffrances venant des profondeurs. Son corps quitta ses habits qui retombèrent au sol et il monta en l’air, se sentant partir vers l’ouest.
Ses yeux ne voyait que du blanc, mais sous lui, sous les vents qui portait son âme s’étendait la mer à perte de vue. Il survolait les flots à une grande vitesse, passant entre de nombreuses mouettes, au dessus de quelques nefs elfiques de la Terre du Milieu qui rejoignaient les Terres immortelles du pays d’Aman. Curunir ne voyait toujours que du blanc mais pourtant son âme approchait des terres de Valinor. Soudain son voyage s’arrêta net, Saroumane sentit son corps se remettre à la verticale et il tomba comme un oiseau que l’on abat, mais au lieu d’affronter la dureté de l’asphalte, il passa à travers et descendit sur plusieurs kilomètres.
Sa chute ralentit et Saroumane atterrit sur une terre pourpre et rocailleuse. Devant lui s’étendait un petit groupe de personnes assis nus sur le sol et au premier rang de cette assemblée, une dizaine de Balrogs étaient ventre à terre et les ailes déployées. La voûte de la caverne était assez basse et essentiellement composée de stalactites de pierre. Le sol n’était composé de poussière de roche volcanique. La grotte était éclairée par des feux allumés dans les coins de la caverne. Il n’y avait aucune présence d’eau ni de nourriture, mais les habitants de ce lieux ne semblait pas en souffrir, il ne semblait même pas conscients, comme maîtrisés par un esprit plus fort. Devant le groupe d’elfes et de Balrogs, sur une estrade de pierre un individu bien plus grands que tous les autres et le seul qui semblait réjoui, c’était le dieu Mandos, le seul qui avait comme pouvoir de faire ressuscité ceux qui le pouvait et qui le méritait. Ainsi Saroumane comprit que comme tous les Maiar il avait le pouvoir le pouvoir de ressuscité mais encore fallait-il que Mandos le lui permette.
Il alla s’asseoir au près des Elfes et attendit en silence comme tous ceux qui étaient présents là. Au moment précis où il s’asseyait, Mandos le regarda et lui cria : « Pas là, viens ici Curunir ».
Ces paroles furent prononcés sur un ton qui glaça le sang de Saroumane, mais ne sembla pas ébranlé les autres. Il s’approcha de Mandos qui le regarda droit dans les yeux. A ce moment précis, Curunir sentit son esprit s’en aller et il ne commandait plus son corps. Mandos lui demanda d’aller s’asseoir et il répondit involontairement : « Oui maître » et il alla se remettre à la place ou il s’était posé avant que le dieu ne l’appelle. Il ne pensait plus à rien ne souffrait de rien. Il était là, nu comme tout le monde, assis sur le sol dans l’attente d’un but qu’il ne rechercher pas et qu’il ne connaissait pas.



Le retour de Saroumane

Un jour, Mandos était assis sur sa chaise et présidé ses détenus. Ses yeux se fermaient petit à petit et soudain il s’endormi. A ce moment précis Saroumane sentit ses esprit lui revenir et il comprit que Mandos ne les maîtrisés plus car il était dans l’inconscience du sommeil. Curunir comprit tout de suite qu’il lui fallait élaborer une stratégie de fuite avant que son esprit ne lui soit, de nouveau, fermé à double tour. Il scruta l’assemblée et chercha une tête connue. Ne reconnaissant personne soit parce qu’il ne les connaissaient pas ou parce qu’il étaient de dos et qu’il ne voyait pas leurs visages, il se levât et parcouru la pièce à la recherche d’un visage connu. Il scrutait chaque allée, il regardait chaque visage, tous ses visages clignaient des yeux comme s’ils avaient passer trop de temps le yeux ouverts et qu’ils leur manquaient du liquide lacrymal.
C’est par mis les Elfes du premier rang, juste derrière les Balrogs qu’il reconnut le premier visage, il s’agissait de Feanor, il s’approcha et soudain la commande de ses mouvements lui échappa. Il vola à travers la pièce et se retrouva nez à nez avec Mandos, « Tu me déçois beaucoup Curunir, tu ne t’es donc pas amélioré dans la mort ? Ne retente jamais ça où tu en endureras les conséquences et tu le regretteras. » Sur ce il retourna à sa place en volant au dessus de l’assemblée.
A chaque fois qu’il pouvait disposer de ses esprit, rien qu’une minute il réfléchissez à comment sortir de ce supplice qui n’en était pas un, sauf quand il se « réveillait » puisqu’il ne sentait pas la douleur ni le poids des âges qui passait. Il repensait souvent au visage de Feanor et de ses fils, se rappelant leur histoire. Il se remémorait leur serment

Nous jurons de poursuivre de toute notre haine,
Jusqu’au confins du monde
Tout Valar, Démon, Elfe, tout Homme ou tout être encore à naître
Toute créature grande ou petite
Qui pourrait venir au monde jusqu'à la fin des temps
Et qui aurait un Silmaril en sa possession.



Voilà

Tar-Aldarion
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#2
Voici la suite :


Ainsi était leur serment et ils étaient condamnés à rester au cavernes de Mandos jusqu’à ce qu’il retrouve une personne possédant un Silmaril et qu’ils le poursuive comme ils l’avaient juré dans leur promesse. Se remémorant ces paroles, Saroumane pensait à une stratégie d’évasion, tout en craignant que Mandos lise dans son esprit lorsque ce dernier en disposait. Au fil des jours et des semaines à force de petit temps de réflexion entre deux temps d’inconscience.
Un jour, deux ombres s’avancèrent dans la caverne. Les ombres vacillaient aux lueurs d’une flamme, puis des voies résonnèrent contre les parois de la caverne, puis des rires arrivèrent et enfin, le flambeau fit son apparition derrière un des piliers de la caverne puis le bras qui tenait la torche et pour finir les deux hommes furent à portée de vue de l’assemblée et de Mandos.
Les deux hommes étaient de la taille et avaient la carrure du Dieu des morts. Le premier de deux hommes avait un visage fort, bourru et vieillit par l’age. Ses cheveux blanc était lisses et se finissaient en queue de cheval et avaient un reflet argenté. Sa longue barbe claire descendait jusqu’à sa ceinture à laquelle était accroché une épée au pommeau doré orné de pierreries rouges et bleues. Derrière lui traînait une large cape ornée d’or. Sous cette cape se cachait une chemise formée de grandes écailles de poisson qui luisaient à la lueur de la torche qu’il tenait dans sa main gauche. Dans sa main droite, il portait un trident dont les pointes étaient biseautées. Cet être n’était pas un homme mais un Dieu, c’était Ulmo, le dieu des Eaux, qui était sorti de son domaine pour entrer de celui de son ami Mandos.


Tar-Aldarion
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#3
C'est pas mal du tout Tar-Aldarion, toutefois il est vrai que ta représentation des cavernes de mandos est particulière... enfin chacun a sa vision des choses, et c'est tant mieux. je t'encourages à continuer !
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#4
Voici la suite :

Le deuxième personnage était également un dieu, c’était Aulë, dieu forgeon, qui créa les nains. Aulë était de la même taille que son compagnon, mais il était beaucoup moins richement habillé. Ses jambes étaient recouvertes de cuir qui le protégeait des éclats du métal qu’il battait toute la journée. Il avait des grosses mains de travailleur, mais cependant, il paraissait moins vieux que Ulmo.
Ces deux compères s’approchèrent de Mandos. Des paroles s’échangèrent, des rires émanaient de la conversation. Soudain, Mandos se leva et suivi ses deux compagnons dans le fond de la caverne. On entendit une porte s’ouvrir, puis se fermer et une clef tourna dans la serrure. Les morts étaient maintenant seuls dans la grande caverne. Tous les esprits s’éveillèrent, mais aucun être ne bougea, sauf Curunir, qui au fil du temps avait élaboré une stratégie d’évasion. Il bondit sur ses pieds et ha vers Feanor et ses fils.
Lorsqu’il arriva au niveau de l’elfe, il s’approcha de lui, celui-ci ne sembla pas se préoccuper de cette présence. Saroumane se pencha à son oreille et lui siffla :
« Il me semble, elfe que vous êtes Feanor, seigneur des Silmarils et que votre veux le plus cher serait de les retrouver.
- Oui, je suis Feanor, je suis prisonnier de cette caverne, retenu par mon
serment et n’attends plus rien de personne, alors laissez moi je vous prie. »
Saroumane, cependant ne s’éloigna pas, mais passa sa main derrière son dos, puis la mit devant les yeux Feanor et l’ouvrit. Sa main portait l’un des joyaux que Feanor recherchait. C’était une pierre de taille moyenne, d’une couleur noire avec une sorte de lumière qui brillait en son centre. Cette lueur brillait dans les yeux de Feanor dont le visage s’émerveillait face à ce miracle.
« Est-ce possible, cela est-il bien une des pierres ?
- Oui, et je sait où se trouvent les autres, lui expliqua Curunir. Figures-toi que avant de descendre ici, je les ai rassemblées dans un endroit secret et je te les montrerais et te les rendrais volontiers si nous pouvions sortir d’ici.
- Attendons le retour de Mandos et je lui expliquerait que mon serment est accompli s’il me libère, je t’emmènerais alors avec moi et nous irons chercher les pierres.
- Oui, c’est une bonne idée, attendons son retour. »
Et sur ce, Saroumane s’en retourna à sa place satisfait de son investigation.

Vers le soir, Curunir sentit son corps se raidir, et il se rassit à terre involontairement. Son esprit, son intellect, tous ses moyens de penser ne lui appartenait plus. Mandos était de retour, il se reinstalla face à son assemblée et posa ses mains sur son ventre comme s’il avait trop manger.
Soudain, le dieu des morts fixa Feanor avec des yeux ébahis, ce dernier se leva et ha lentement vers Mandos. Feanor s’approcha du dieu et lui glissa ces mots à l’oreille :
« Ô dieu des morts, mon serment est accomplir j’ai retrouvé les pierres, il faut maintenant me laisser sortir pour que je puisse aller chercher les Silmarils. Une fois que je les posséderait en fin de nouveau, je te les rammenerait et tu pourras libérer mes fils.
- Comment as-tu retrouvé les pierres,elfe ?
- L’homme à la barbe blanche m’en as montré une, répondit Feanor en pointant Saroumane du doigt. »
Sur ces paroles, Mandos se leva et appela Curunir. Saroumane se leva, ha vers Mandos et Feanor. Lorsqu’il fut au côté de Feanor, face à Mandos, il siffla ces quelques mots :
« Que puis-je pour vous servir, dieu des morts ?
- Montre moi cette pierre que tu prétends savoir qu’elle est un Silmaril.
- Bien sur, monseigneur. »
Sur ces paroles, Saroumane passa une main derrière son dos et montra le Silmaril à Mandos.


En esperant que sa vous plaise toujours

Tar-Aldarion
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#5
Voici un petit bout de la suite :


Sur ces paroles, Saroumane passa une main derrière son dos et montra le Silmaril à Mandos. Ce dernier resta ébahit face à cette vision.
« Je sais où sont les autres monseigneur, et si vous me laissez sortir d’ici, accompagné de Feanor, je lui remettrais en mains propres et nous reviendrons ensemble ici pour vous les apporter.
- Cette réapparition soudaine des pierres me paraît surprenante et je vois là un moyen aisé pour Feanor de sortir d’ici. Cependant, il est vrai que j’ai vu cette pierre et que je pense que tu les possèdent, Saroumane. C’est pour cela que je vais vous laissez sortit d’ici, mais je vais prendre la précaution de placer cette anneaux magique à ton pieds Feanor, et si je vois que tu es en train de trahir ta parole, je te stopperais sur place et tu resteras à cet endroit, quel qu’il soit pour le restant de tes jours. Quant à toi Saroumane, je pense que ton esprit c’est purifié, car tu n’aurais pas montrer que tu possédais les pierres à Feanor si tu ne voulais pas le faire sortir d’ici, je te laisserais donc aller libre, et je pense que si je stoppe Feanor tu resteras avec lui pour le soutenir dans sa dur épreuve.
- Je remercie monseigneur de sa confiance en moi, et lui promet que je ne le décevrais pas, dit Curunir d’une voie sifflante.
- Vous irez donc ensemble à travers le monde et me rapporterais le pierres. Si d’ici deux années, vous n’êtes pas revenus, je bloquerais Feanor, et le seul moyen pour lui de se sortir de se libérer, sera que toi, Saroumane me rapporte les pierres, dans le cas contraire, il restera pour le restant de ses jours à l’endroit où la chaîne le retiendra. »
Sur ces mots, Mandos pointa sa main droite vers Saroumane et Feanor. Soudain Curunir sentit son corps s’élevait, il vit le plafond de la caverne se rapprocher, puis il le traversa, il était entouré par la roche, puis par la terre et enfin, il vit le jour. Le soleil rayonnait, l’herbe était verte, il y’avait, à ses pieds un petit ruisseaux qui coulait produisant un bruit paisible. Beaucoup d’abres l’entourait et il pouvait voir à l’horizon un grand lac entouré d’arbres et une petite île en son centre. En opposition des cavernes desquelles il venait, Saroumane se croyait au paradis. A en juger de ses connaissances du monde il se pensait en Lorien sur l’île d’Aman, à quelques lieus de Valinor.
Soudain, il vit Feanor surgir du sol, il était paré d’un magnifique manteau elfique, orné de pierres et tissé dans une soie de première qualité. Il portait sur sa tête un couronne ceinte de joyaux qui rappelait la firme des Silmarils. Il avait un visage gracieux, une fine bouche, de petits yeux et de superbes cheveux noirs qui se finissaient en queue de cheval, liés par un ruban aux reflets argentés.
Saroumane avait retrouver son habit blanc qu’il portait en Terre du Milieu.
« A en croire mes connaissances sur l’île d’Aman, je dirais que nous sommes en Lorien, et que devons descendre vers le Sud pendant deux jours, puis nous prendrons vers l’est pendant dix jours et nous arriverons alors à la côte. Une fois là, nous essayerons des trouver une nef qui voudra bien nous ramener vers les Terres des mortels, expliqua Saroumane à Feanor.
- Bien, je vous suis, c’est vous qui savez où sont les pierres. »


Voilà
Tar-Aldarion qui voudrait bien quelques commentaires. Laughing
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