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[Nouvelle] Le retour de Saroumane - Tar-Aldarion - 20.03.2004 Pour ce qui n'aurait pas lu le début sur les questions diverses, voici le début : DE SAROUMANE ET DE SON RETOUR EN TERRE DU MILIEU La mort de Saroumane Saroumane sentit le fil de la lame de Grima lui trancher la gorge, il vit son sang, propulsé par ses veines hors de son corps, sa vue se brouilla, il ne distinguait plus bien le chemin qui sétendait à ses pieds, puis il ne vit plus rien. Il ses sentit tourner dans les airs, entouré par un vent froid rempli de souffrances venant des profondeurs. Son corps quitta ses habits qui retombèrent au sol et il monta en lair, se sentant partir vers louest. Ses yeux ne voyait que du blanc, mais sous lui, sous les vents qui portait son âme sétendait la mer à perte de vue. Il survolait les flots à une grande vitesse, passant entre de nombreuses mouettes, au dessus de quelques nefs elfiques de la Terre du Milieu qui rejoignaient les Terres immortelles du pays dAman. Curunir ne voyait toujours que du blanc mais pourtant son âme approchait des terres de Valinor. Soudain son voyage sarrêta net, Saroumane sentit son corps se remettre à la verticale et il tomba comme un oiseau que lon abat, mais au lieu daffronter la dureté de lasphalte, il passa à travers et descendit sur plusieurs kilomètres. Sa chute ralentit et Saroumane atterrit sur une terre pourpre et rocailleuse. Devant lui sétendait un petit groupe de personnes assis nus sur le sol et au premier rang de cette assemblée, une dizaine de Balrogs étaient ventre à terre et les ailes déployées. La voûte de la caverne était assez basse et essentiellement composée de stalactites de pierre. Le sol nétait composé de poussière de roche volcanique. La grotte était éclairée par des feux allumés dans les coins de la caverne. Il ny avait aucune présence deau ni de nourriture, mais les habitants de ce lieux ne semblait pas en souffrir, il ne semblait même pas conscients, comme maîtrisés par un esprit plus fort. Devant le groupe delfes et de Balrogs, sur une estrade de pierre un individu bien plus grands que tous les autres et le seul qui semblait réjoui, cétait le dieu Mandos, le seul qui avait comme pouvoir de faire ressuscité ceux qui le pouvait et qui le méritait. Ainsi Saroumane comprit que comme tous les Maiar il avait le pouvoir le pouvoir de ressuscité mais encore fallait-il que Mandos le lui permette. Il alla sasseoir au près des Elfes et attendit en silence comme tous ceux qui étaient présents là. Au moment précis où il sasseyait, Mandos le regarda et lui cria : « Pas là, viens ici Curunir ». Ces paroles furent prononcés sur un ton qui glaça le sang de Saroumane, mais ne sembla pas ébranlé les autres. Il sapprocha de Mandos qui le regarda droit dans les yeux. A ce moment précis, Curunir sentit son esprit sen aller et il ne commandait plus son corps. Mandos lui demanda daller sasseoir et il répondit involontairement : « Oui maître » et il alla se remettre à la place ou il sétait posé avant que le dieu ne lappelle. Il ne pensait plus à rien ne souffrait de rien. Il était là, nu comme tout le monde, assis sur le sol dans lattente dun but quil ne rechercher pas et quil ne connaissait pas. Le retour de Saroumane Un jour, Mandos était assis sur sa chaise et présidé ses détenus. Ses yeux se fermaient petit à petit et soudain il sendormi. A ce moment précis Saroumane sentit ses esprit lui revenir et il comprit que Mandos ne les maîtrisés plus car il était dans linconscience du sommeil. Curunir comprit tout de suite quil lui fallait élaborer une stratégie de fuite avant que son esprit ne lui soit, de nouveau, fermé à double tour. Il scruta lassemblée et chercha une tête connue. Ne reconnaissant personne soit parce quil ne les connaissaient pas ou parce quil étaient de dos et quil ne voyait pas leurs visages, il se levât et parcouru la pièce à la recherche dun visage connu. Il scrutait chaque allée, il regardait chaque visage, tous ses visages clignaient des yeux comme sils avaient passer trop de temps le yeux ouverts et quils leur manquaient du liquide lacrymal. Cest par mis les Elfes du premier rang, juste derrière les Balrogs quil reconnut le premier visage, il sagissait de Feanor, il sapprocha et soudain la commande de ses mouvements lui échappa. Il vola à travers la pièce et se retrouva nez à nez avec Mandos, « Tu me déçois beaucoup Curunir, tu ne tes donc pas amélioré dans la mort ? Ne retente jamais ça où tu en endureras les conséquences et tu le regretteras. » Sur ce il retourna à sa place en volant au dessus de lassemblée. A chaque fois quil pouvait disposer de ses esprit, rien quune minute il réfléchissez à comment sortir de ce supplice qui nen était pas un, sauf quand il se « réveillait » puisquil ne sentait pas la douleur ni le poids des âges qui passait. Il repensait souvent au visage de Feanor et de ses fils, se rappelant leur histoire. Il se remémorait leur serment Nous jurons de poursuivre de toute notre haine, Jusquau confins du monde Tout Valar, Démon, Elfe, tout Homme ou tout être encore à naître Toute créature grande ou petite Qui pourrait venir au monde jusqu'à la fin des temps Et qui aurait un Silmaril en sa possession. Voilà Tar-Aldarion - Tar-Aldarion - 20.03.2004 Voici la suite : Ainsi était leur serment et ils étaient condamnés à rester au cavernes de Mandos jusquà ce quil retrouve une personne possédant un Silmaril et quils le poursuive comme ils lavaient juré dans leur promesse. Se remémorant ces paroles, Saroumane pensait à une stratégie dévasion, tout en craignant que Mandos lise dans son esprit lorsque ce dernier en disposait. Au fil des jours et des semaines à force de petit temps de réflexion entre deux temps dinconscience. Un jour, deux ombres savancèrent dans la caverne. Les ombres vacillaient aux lueurs dune flamme, puis des voies résonnèrent contre les parois de la caverne, puis des rires arrivèrent et enfin, le flambeau fit son apparition derrière un des piliers de la caverne puis le bras qui tenait la torche et pour finir les deux hommes furent à portée de vue de lassemblée et de Mandos. Les deux hommes étaient de la taille et avaient la carrure du Dieu des morts. Le premier de deux hommes avait un visage fort, bourru et vieillit par lage. Ses cheveux blanc était lisses et se finissaient en queue de cheval et avaient un reflet argenté. Sa longue barbe claire descendait jusquà sa ceinture à laquelle était accroché une épée au pommeau doré orné de pierreries rouges et bleues. Derrière lui traînait une large cape ornée dor. Sous cette cape se cachait une chemise formée de grandes écailles de poisson qui luisaient à la lueur de la torche quil tenait dans sa main gauche. Dans sa main droite, il portait un trident dont les pointes étaient biseautées. Cet être nétait pas un homme mais un Dieu, cétait Ulmo, le dieu des Eaux, qui était sorti de son domaine pour entrer de celui de son ami Mandos. Tar-Aldarion - divitiac - 20.03.2004 C'est pas mal du tout Tar-Aldarion, toutefois il est vrai que ta représentation des cavernes de mandos est particulière... enfin chacun a sa vision des choses, et c'est tant mieux. je t'encourages à continuer ! - Tar-Aldarion - 26.03.2004 Voici la suite : Le deuxième personnage était également un dieu, cétait Aulë, dieu forgeon, qui créa les nains. Aulë était de la même taille que son compagnon, mais il était beaucoup moins richement habillé. Ses jambes étaient recouvertes de cuir qui le protégeait des éclats du métal quil battait toute la journée. Il avait des grosses mains de travailleur, mais cependant, il paraissait moins vieux que Ulmo. Ces deux compères sapprochèrent de Mandos. Des paroles séchangèrent, des rires émanaient de la conversation. Soudain, Mandos se leva et suivi ses deux compagnons dans le fond de la caverne. On entendit une porte souvrir, puis se fermer et une clef tourna dans la serrure. Les morts étaient maintenant seuls dans la grande caverne. Tous les esprits séveillèrent, mais aucun être ne bougea, sauf Curunir, qui au fil du temps avait élaboré une stratégie dévasion. Il bondit sur ses pieds et ha vers Feanor et ses fils. Lorsquil arriva au niveau de lelfe, il sapprocha de lui, celui-ci ne sembla pas se préoccuper de cette présence. Saroumane se pencha à son oreille et lui siffla : « Il me semble, elfe que vous êtes Feanor, seigneur des Silmarils et que votre veux le plus cher serait de les retrouver. - Oui, je suis Feanor, je suis prisonnier de cette caverne, retenu par mon serment et nattends plus rien de personne, alors laissez moi je vous prie. » Saroumane, cependant ne séloigna pas, mais passa sa main derrière son dos, puis la mit devant les yeux Feanor et louvrit. Sa main portait lun des joyaux que Feanor recherchait. Cétait une pierre de taille moyenne, dune couleur noire avec une sorte de lumière qui brillait en son centre. Cette lueur brillait dans les yeux de Feanor dont le visage sémerveillait face à ce miracle. « Est-ce possible, cela est-il bien une des pierres ? - Oui, et je sait où se trouvent les autres, lui expliqua Curunir. Figures-toi que avant de descendre ici, je les ai rassemblées dans un endroit secret et je te les montrerais et te les rendrais volontiers si nous pouvions sortir dici. - Attendons le retour de Mandos et je lui expliquerait que mon serment est accompli sil me libère, je temmènerais alors avec moi et nous irons chercher les pierres. - Oui, cest une bonne idée, attendons son retour. » Et sur ce, Saroumane sen retourna à sa place satisfait de son investigation. Vers le soir, Curunir sentit son corps se raidir, et il se rassit à terre involontairement. Son esprit, son intellect, tous ses moyens de penser ne lui appartenait plus. Mandos était de retour, il se reinstalla face à son assemblée et posa ses mains sur son ventre comme sil avait trop manger. Soudain, le dieu des morts fixa Feanor avec des yeux ébahis, ce dernier se leva et ha lentement vers Mandos. Feanor sapprocha du dieu et lui glissa ces mots à loreille : « Ô dieu des morts, mon serment est accomplir jai retrouvé les pierres, il faut maintenant me laisser sortir pour que je puisse aller chercher les Silmarils. Une fois que je les posséderait en fin de nouveau, je te les rammenerait et tu pourras libérer mes fils. - Comment as-tu retrouvé les pierres,elfe ? - Lhomme à la barbe blanche men as montré une, répondit Feanor en pointant Saroumane du doigt. » Sur ces paroles, Mandos se leva et appela Curunir. Saroumane se leva, ha vers Mandos et Feanor. Lorsquil fut au côté de Feanor, face à Mandos, il siffla ces quelques mots : « Que puis-je pour vous servir, dieu des morts ? - Montre moi cette pierre que tu prétends savoir quelle est un Silmaril. - Bien sur, monseigneur. » Sur ces paroles, Saroumane passa une main derrière son dos et montra le Silmaril à Mandos. En esperant que sa vous plaise toujours Tar-Aldarion - Tar-Aldarion - 30.03.2004 Voici un petit bout de la suite : Sur ces paroles, Saroumane passa une main derrière son dos et montra le Silmaril à Mandos. Ce dernier resta ébahit face à cette vision. « Je sais où sont les autres monseigneur, et si vous me laissez sortir dici, accompagné de Feanor, je lui remettrais en mains propres et nous reviendrons ensemble ici pour vous les apporter. - Cette réapparition soudaine des pierres me paraît surprenante et je vois là un moyen aisé pour Feanor de sortir dici. Cependant, il est vrai que jai vu cette pierre et que je pense que tu les possèdent, Saroumane. Cest pour cela que je vais vous laissez sortit dici, mais je vais prendre la précaution de placer cette anneaux magique à ton pieds Feanor, et si je vois que tu es en train de trahir ta parole, je te stopperais sur place et tu resteras à cet endroit, quel quil soit pour le restant de tes jours. Quant à toi Saroumane, je pense que ton esprit cest purifié, car tu naurais pas montrer que tu possédais les pierres à Feanor si tu ne voulais pas le faire sortir dici, je te laisserais donc aller libre, et je pense que si je stoppe Feanor tu resteras avec lui pour le soutenir dans sa dur épreuve. - Je remercie monseigneur de sa confiance en moi, et lui promet que je ne le décevrais pas, dit Curunir dune voie sifflante. - Vous irez donc ensemble à travers le monde et me rapporterais le pierres. Si dici deux années, vous nêtes pas revenus, je bloquerais Feanor, et le seul moyen pour lui de se sortir de se libérer, sera que toi, Saroumane me rapporte les pierres, dans le cas contraire, il restera pour le restant de ses jours à lendroit où la chaîne le retiendra. » Sur ces mots, Mandos pointa sa main droite vers Saroumane et Feanor. Soudain Curunir sentit son corps sélevait, il vit le plafond de la caverne se rapprocher, puis il le traversa, il était entouré par la roche, puis par la terre et enfin, il vit le jour. Le soleil rayonnait, lherbe était verte, il yavait, à ses pieds un petit ruisseaux qui coulait produisant un bruit paisible. Beaucoup dabres lentourait et il pouvait voir à lhorizon un grand lac entouré darbres et une petite île en son centre. En opposition des cavernes desquelles il venait, Saroumane se croyait au paradis. A en juger de ses connaissances du monde il se pensait en Lorien sur lîle dAman, à quelques lieus de Valinor. Soudain, il vit Feanor surgir du sol, il était paré dun magnifique manteau elfique, orné de pierres et tissé dans une soie de première qualité. Il portait sur sa tête un couronne ceinte de joyaux qui rappelait la firme des Silmarils. Il avait un visage gracieux, une fine bouche, de petits yeux et de superbes cheveux noirs qui se finissaient en queue de cheval, liés par un ruban aux reflets argentés. Saroumane avait retrouver son habit blanc quil portait en Terre du Milieu. « A en croire mes connaissances sur lîle dAman, je dirais que nous sommes en Lorien, et que devons descendre vers le Sud pendant deux jours, puis nous prendrons vers lest pendant dix jours et nous arriverons alors à la côte. Une fois là, nous essayerons des trouver une nef qui voudra bien nous ramener vers les Terres des mortels, expliqua Saroumane à Feanor. - Bien, je vous suis, cest vous qui savez où sont les pierres. » Voilà Tar-Aldarion qui voudrait bien quelques commentaires. ![]() |