26.01.2021, 17:01
Il y en a beaucoup que j'apprécie, mais j'ai voté sans trop d'hésitation pour Les Gués de l'Isen.
Le Rohan est une terre qui m'a toujours fasciné, surtout adolescent, avec ces cavaliers qui s'élancent au galop javelot au poing. Théodred, encore aujourd'hui est un de mes personnages préféré (avec Faramir) notamment à cause de ce récit. On voit qu'il avait déjà surpris la trahison de Saruman et s'était donné les moyens de lui résister. Sa mort, héroïque et généreuse, est une qui suscite en moi le plus d'émotion : "Laissez-moi ici, jusqu'à la venue d'Eomer". C'est quand on a perdu les grands qui nous précèdent que l'on doit devenir à son tour un héros. Eomer devient roi à cause de la mort de son cousin ; et la mort de son fils marque profondément Théoden par un renversement de perspective bouleversant : il va s'agir pour lui dans la suite de la guerre de se montrer digne de ses ancêtre, mais aussi de son propre fils !
A côté de ce personnage inspirant, la tension dramatique est parfaitement maîtrisée, avec l'enchaînement des deux batailles, les doutes et les luttes des personnages plus ordinaires que les héros du SDA. En même temps, les noms de ces héros brillent comme des étoiles dans la nuit face aux masses informes et anonymes de l'Isengard. On est plongé dans une guerre perdue d'avance dont la résolution au Gouffre de Helm n'est pas anticipée.
Le Rohan est une terre qui m'a toujours fasciné, surtout adolescent, avec ces cavaliers qui s'élancent au galop javelot au poing. Théodred, encore aujourd'hui est un de mes personnages préféré (avec Faramir) notamment à cause de ce récit. On voit qu'il avait déjà surpris la trahison de Saruman et s'était donné les moyens de lui résister. Sa mort, héroïque et généreuse, est une qui suscite en moi le plus d'émotion : "Laissez-moi ici, jusqu'à la venue d'Eomer". C'est quand on a perdu les grands qui nous précèdent que l'on doit devenir à son tour un héros. Eomer devient roi à cause de la mort de son cousin ; et la mort de son fils marque profondément Théoden par un renversement de perspective bouleversant : il va s'agir pour lui dans la suite de la guerre de se montrer digne de ses ancêtre, mais aussi de son propre fils !
A côté de ce personnage inspirant, la tension dramatique est parfaitement maîtrisée, avec l'enchaînement des deux batailles, les doutes et les luttes des personnages plus ordinaires que les héros du SDA. En même temps, les noms de ces héros brillent comme des étoiles dans la nuit face aux masses informes et anonymes de l'Isengard. On est plongé dans une guerre perdue d'avance dont la résolution au Gouffre de Helm n'est pas anticipée.