14.12.2010, 06:45
Heu, non. En fait, j'ai l'impression qu'en choisissant des noms de consonance tolkienienne pour leur qualité onomastique, Lewis s'est involontairement attiré les foudres de Tolkien, soit en les déformant, soit en les associant à des histoires qui ne correspondaient pas à l'idée de ce que Tolkien considérait être un bon conte de fées.
Pour la question de la déformation, je renvoie aux plaintes de Tolkien sur l'orthographe inexacte de « Numinor ». Pour Narnia, c'est la lettre 265 qui en parle. Bien qu'elle donne fort peu de détails, je pense que Tolkien se serait montré moins critique si un certain nombre de noms de ces contes ne semblait être tiré de ses œuvres non publiées.
De même, la discussion de la Trilogie cosmique à l'intérieur des Notion Club Papers me fait penser que Tolkien voulait justifier à l'intérieur de son Légendaire le fait que Lewis ait employé des mots de quenya avec une orthographe déformée, tout en établissant une explication théorique en même temps qu'un contre-exemple de ce qu'il n'appréciait pas dans les histoires de Lewis (la discussion sur le « cadre » de l'histoire).
Pour la question de la déformation, je renvoie aux plaintes de Tolkien sur l'orthographe inexacte de « Numinor ». Pour Narnia, c'est la lettre 265 qui en parle. Bien qu'elle donne fort peu de détails, je pense que Tolkien se serait montré moins critique si un certain nombre de noms de ces contes ne semblait être tiré de ses œuvres non publiées.
De même, la discussion de la Trilogie cosmique à l'intérieur des Notion Club Papers me fait penser que Tolkien voulait justifier à l'intérieur de son Légendaire le fait que Lewis ait employé des mots de quenya avec une orthographe déformée, tout en établissant une explication théorique en même temps qu'un contre-exemple de ce qu'il n'appréciait pas dans les histoires de Lewis (la discussion sur le « cadre » de l'histoire).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland