04.02.2009, 22:54
Heu, il y a de l'idée, de belles images, mais structurellement il y a de vrais problèmes : je ne me suis rendu compte qu'il y avait censément une métrique vers le tiers du texte seulement...
Comme l'a bien expliqué Elendil, tous les -e suivis d'une consonne ou les -es suivis de n'importe quoi doivent se prononcer (même à la césure de l'hémistiche, si on veut être rigoureux, quoiqu'une certaine tolérance soit de mise pour les débutants à cet endroit).
Pour bien faire il faudrait donc reprendre... absolument tous les vers. Travail qui risque d'être difficile (on passe plus de temps en général à arranger un vers qu'à en créer un qui colle ^_^) et long.
Par ailleurs les rimes en -é sont souvent mal venues (surtout répétées) en français, à moins d'être particulièrement riches. les rimes en -o que tu nous livres lassent par leur répétition constante et la forme particulière que tu as donné au poème (Cf. la remarque de Manthanomenos (désolé s'il y a une faute, là je ne l'ai pas sous les yeux ^_^)) : ça passerait mieux avec un retour à la ligne après chaque alexandrin.
Certaines inversions (acérés créneaux...) sont vraiment curieuses et ne sont là, semble-t-il, que pour amener la rime : c'est dommage...
A mon sens la meilleure façon de retravailler ce poème serait peut-être de passer à une forme en vers libres, sans soucis de structure, où l'accent sera mis sur des jeux de sonorités, des allitérations, et le développement des très belles images que tu évoques. Tu y gagnerais en liberté et je crois en qualité.
Ce qui ne t'empêche pas de garder toutes les remarques relatives à la versification plus conventionnelle pour ton prochain texte !
Dernier point, pour relever les propos d'Elendil :
Je suis tout à fait d'accord avec lui là-dessus, néanmoins j'aurai tendance à considérer ce point comme prématuré : cela tient davantage des finitions pour poètes confirmés à mon sens. Un alexandrin qui n'accroche pas, des élisions correctes, un jeu de sonorités intéressant sont des résultats plus accessibles et plus fondamentaux peut-être (à mon sens encore une fois, du moins). A part le coup des rimes en -é encore une fois.
Mais j'espère qu'un jour tu en viendras à te poser ces question malgré tout.
Cordialement,
Divitiac
Comme l'a bien expliqué Elendil, tous les -e suivis d'une consonne ou les -es suivis de n'importe quoi doivent se prononcer (même à la césure de l'hémistiche, si on veut être rigoureux, quoiqu'une certaine tolérance soit de mise pour les débutants à cet endroit).
Pour bien faire il faudrait donc reprendre... absolument tous les vers. Travail qui risque d'être difficile (on passe plus de temps en général à arranger un vers qu'à en créer un qui colle ^_^) et long.
Par ailleurs les rimes en -é sont souvent mal venues (surtout répétées) en français, à moins d'être particulièrement riches. les rimes en -o que tu nous livres lassent par leur répétition constante et la forme particulière que tu as donné au poème (Cf. la remarque de Manthanomenos (désolé s'il y a une faute, là je ne l'ai pas sous les yeux ^_^)) : ça passerait mieux avec un retour à la ligne après chaque alexandrin.
Certaines inversions (acérés créneaux...) sont vraiment curieuses et ne sont là, semble-t-il, que pour amener la rime : c'est dommage...
A mon sens la meilleure façon de retravailler ce poème serait peut-être de passer à une forme en vers libres, sans soucis de structure, où l'accent sera mis sur des jeux de sonorités, des allitérations, et le développement des très belles images que tu évoques. Tu y gagnerais en liberté et je crois en qualité.
Ce qui ne t'empêche pas de garder toutes les remarques relatives à la versification plus conventionnelle pour ton prochain texte !
Dernier point, pour relever les propos d'Elendil :
Elendil a écrit :Ce sont presque exclusivement des rimes pauvres qui sont employées (i.e. seule la voyelle finale rime). C'est une solution de facilité. Pour reprendre deux exemples présents dans ce poème (l. 19-20), "déchirée" et "ferrée" riment bien mieux que "morceaux" et "étau". Les premiers forment une rime suffisante, les deux autres une rime pauvre (et de plus ne riment qu'à l'oral : pour faire une rime pour l'œil, il aurait fallut avoir "étaux" au pluriel).
Je suis tout à fait d'accord avec lui là-dessus, néanmoins j'aurai tendance à considérer ce point comme prématuré : cela tient davantage des finitions pour poètes confirmés à mon sens. Un alexandrin qui n'accroche pas, des élisions correctes, un jeu de sonorités intéressant sont des résultats plus accessibles et plus fondamentaux peut-être (à mon sens encore une fois, du moins). A part le coup des rimes en -é encore une fois.
Mais j'espère qu'un jour tu en viendras à te poser ces question malgré tout.
Cordialement,
Divitiac