28.12.2008, 23:14
bonsoir à tous,
je ne fréquente pas assez cette partie du forum !
je vais toujours dans "tolkien, l'homme et l'oeuvre", alors que cette section comporte des fuseaux passionnants.
merci aux lecteurs attentifs, qui ont pensé au même passage que moi, lorsque j'ai lu ce fuseau.
sans avoir le temps de vérifier ce qui est le plus pertinent, je cite un long extrait de mon premier livre (sur les rivages de la terre du milieu) , sans les notes, malheureusement.
" Dans la guerre qui oppose les peuples libres à Sauron comme dans la quête de Frodo, le groupe ou le couple (sa version réduite) et les alliances en général apparaissent indispensables : la solitude conduit avec certitude à la mort et l’individu est souvent lié à la notion d’hybris, ne serait-ce que parce que l’Anneau ne se porte que sur une seule main ."
(suit un développement sur les alliances et l'unité, puis
"
Couples et solitude
« Si vous ne revenez pas, monsieur, moi non plus, ça c’est certain »
Le texte interroge fréquemment la question de l’individu, de l’identité et des relations entre les personnages, qui forment des groupes à géométrie variable, dans une sorte de ballet assez complexe : le groupe des neuf est remplacé par des couples (Merry et Pippin d’un côté, Sam et Frodo de l’autre) et un trio ; celui-ci n’est lui-même qu’un agencement de couples, puisqu’au sein des « Trois chasseurs » (Aragorn, Gimli et Legolas) s’est développée une amitié entre le Nain et l’Elfe, et que se recomposent ensuite des couples symétriques (Merry et Aragorn, Pippin et Gandalf), tandis que Gollum vient rejoindre Frodo et Sam - ce qui entraîne la constitution de deux duos concurrents. Et si Boromir quitte définitivement ce système au Livre II, Gandalf le réintègre peu après. Ce va-et-vient des personnages n’est pas gratuit, mais souligne le contraste entre le sort des couples, qui parviennent à survivre, et celui des personnages solitaires, qui meurent ; cette différence est suffisamment frappante pour être notée : dans cette perspective, Gandalf est tué parce qu’il se dissocie de ses compagnons - et en particulier de son ami Aragorn - pour affronter seul le Balrog, tout comme Boromir qui convoitait l’Anneau, à l’instar de Saruman ou Sauron, finalement vaincus. On peut donc dégager un lien entre la démesure (l’hybris) et la mort, qui passe par la solitude.
Celle-ci peut toutefois être inévitable : comme le rappelle le Perceval de Gracq, « la règle de la quête est la solitude » , et tel semble être le cas de Frodo, de plus en plus nettement au fil du récit. Lui seul porte l’Anneau, qui le sépare de ses amis et fait de lui une menace ; il doit en outre procéder à des choix douloureux dont dépend le succès de sa mission . « Tel est [son] destin », rappelle en effet Aragorn, de ne pouvoir être conseillé sur le chemin à suivre (à la fin du Livre II) : c’est ce qui fonde sa solitude, de même que son souci de ne pas exposer ses amis à la mort . Sam ne peut que l’accompagner, non se substituer longtemps à lui dans sa tâche, comme il le reconnaît : « je ne puis être [le] Porteur de l’Anneau. Pas sans Monsieur Frodo » . Une des meilleures preuves en est que, si Frodo et Bilbo quittent la Terre du Milieu peu après la chute de Sauron, Sam y demeure encore des années, sans souffrir de la perte de l’Anneau. Néanmoins cette solitude ne se fait pas sentir en permanence, et le conseil que lui donne Gildor de ne pas partir seul scande le texte et en livre une des clés. Chaque fois que Frodo se lance seul et se désolidarise de ses compagnons, il est brutalement rappelé à la réalité : il est blessé par le Nazgûl (« Frodo se jeta en avant ») sur le Mont Venteux, par Arachne (Frodo court sans se soucier de Sam), ou par Gollum lorsqu’il revendique l’Anneau et abandonne ses amis .
S’opposant à la solitude et faisant le lien entre tous les êtres vivants dans leur lutte contre la mort, l’amour est un sentiment dominant chez Tolkien : amour de Merry et Pippin pour leurs seigneurs (Théoden et Denethor), de Gimli pour Legolas, amour pour un pays, amour quasi maternel de Galadriel, affection paternelle de Gandalf pour les petits Hobbits, et même des chevaux pour leurs cavaliers . En particulier, Frodo et Aragorn sont l’objet d’un amour sans faille, ce dernier je ne sais plus lequel c’est étant aimé de « tous ceux qui le connaissent » et non seulement de ses compagnons ; et c’est bien par amour de la vie (celle des autres) que Gandalf ou Frodo acceptent les dangers et l’aventure .
Quant au Porteur, il forme avec Sam un couple particulier, central mais problématique puisque que travaillé par la tension entre le désir de fusion de Sam et la force qui pousse Frodo vers la solitude, ainsi que par la rivalité de Sam et Gollum. « Je vais avec lui même s’il grimpe à la lune » s’exclame Sam avant même de savoir à quoi il s’expose, et il manque effectivement de se noyer en se jetant à l’eau pour suivre son maître : la mort scelle leur couple et permet de mesurer la force du sentiment de Sam, « le plus cher des Hobbits, l’ami par excellence » . Surpris par Gandalf en train d’écouter l’histoire de l’Anneau, Sam ne quitte plus son maître, s’invitant au Conseil d’Elrond, prévenu du moindre mouvement de Frodo par une espèce de sixième sens, même dans son sommeil . Il joue moins le rôle de Roméo (à l’exception de la scène dont nous avons parlé) que celui du fidèle suivant à l’amitié indéfectible : il le veille dans son repos ou lorsqu’il est blessé, il exprime en rougissant ses sentiments affectueux et s’écrie « je l’aime » en pensant à lui . Pour Sam, la mort est atroce parce qu’elle signifie la séparation : son cri, par sa simplicité, constitue certainement un des moments les plus pathétiques du texte - « n’allez pas où je ne peux vous suivre ! » . Son désir de rester avec son maître est si fort qu’il protège ce dernier et si, dans l’antre d’Arachne, ils marchent main dans la main, ce n’est pas vers le supplice mais vers la vie - « leurs mains se rencontrèrent et se joignirent et ils continuèrent d’avancer ainsi ensemble » . Tant qu’il ne se désolidarise pas de Sam, Frodo se trouve en sécurité : mû par l’amour, son valet le sauve des Orques dans la tour, se prive pour lui donner ses repas et finit par le porter vers Orodruin . Frodo en reste conscient, qui lui confie, alors que tout s’écroule autour d’eux dans une scène apocalyptique : « je suis heureux que tu sois ici avec moi. Ici, à la fin de toutes les choses, Sam » .
Toutefois, ce couple est fragilisé par la ressemblance, la « parenté » qui rapproche Gollum et Frodo, le Porteur et l’ancien possesseur de l’Anneau : Gollum se conduit parfois comme un animal désireux de plaire, un « roquet » comique, que Frodo force à les guider jusqu’en Mordor . Comme il le note, « il semble [...] que ce soit [son] destin de recevoir de l’aide de [Gollum] quand [il] la cherche le moins », et celui de Gollum de la lui apporter ; mais il ne peut deviner ce qu’une telle phrase contient de double sens pour le lecteur : « l’aide » de Gollum sera en effet des moins prévisibles sur Orodruin . Cette même ambiguïté se retrouve dans d’autres remarques, comme celle de Sam, pour qui Frodo ne pourra « rien faire par lui-même » arrivé au terme de son voyage : en réalité, sans lui pour le seconder, sans Gollum pour le guider et détruire l’Anneau, Frodo échouerait et apporterait la mort en Terre du Milieu, en perdant, sans doute, sa propre vie . Et l’on repense à la mise en garde de Galadriel, « votre quête ne tient qu’à un fil », particulièrement intéressante dans le texte original puisque le mot « couteau » apparaît (« your Quest stands upon the edge of a knife ») et que la question de tuer ou d’épargner Gollum a été maintes fois posée . Si on la prend littéralement, on dira qu’utiliser une arme, tuer Gollum (ou utiliser l’Anneau, l’arme absolue ), c’est précipiter le dénouement : or Gollum porte en permanence la mort en lui et manque à plusieurs reprises d’être tué, par Bilbo dès le Hobbit, par Frodo, puis par Aragorn, par les archers de la Lorien, par les soldats de Faramir, et enfin par Sam, que retient la pitié. Lui qui a dépassé son temps, se trouve en sursis, comme le rappellent les menaces de Faramir : « vous êtes sous une sentence de mort ; [...] puisse la mort vous trouver rapidement en Gondor ou au-dehors, si vous ne servez pas bien [Frodo] » . Le dialogue entre Gandalf et le Porteur, à ce sujet, sera déterminant pour la suite du récit : à Frodo qui souhaite la mort de ce monstre, Gandalf répond qu’« il la mérite » peut-être, mais : « nombreux sont ceux qui vivent et qui méritent la mort. Et certains qui meurent méritent la vie [...] pouvez-vous la leur donner ? Alors ne soyez pas trop prompts à dispenser la mort en jugement » .
L’autre faiblesse du couple que forment Frodo et Sam est la relation amoureuse de Rosie avec ce dernier, « déchiré en deux » par ces sentiments parallèles . L’amour entre homme et femme joue un rôle différent de l’amitié (fraternelle) dont nous venons de parler, et mérite un examen spécifique."
suit un développement sur l'amour, qui illustre cette idée
on peut facilement transposer mes remarques à d'autres textes du légendaire. en ce qui concerne l'amour, pensons au couple beren / lúthien
amicalement
vincent
je ne fréquente pas assez cette partie du forum !
je vais toujours dans "tolkien, l'homme et l'oeuvre", alors que cette section comporte des fuseaux passionnants.
merci aux lecteurs attentifs, qui ont pensé au même passage que moi, lorsque j'ai lu ce fuseau.
sans avoir le temps de vérifier ce qui est le plus pertinent, je cite un long extrait de mon premier livre (sur les rivages de la terre du milieu) , sans les notes, malheureusement.
" Dans la guerre qui oppose les peuples libres à Sauron comme dans la quête de Frodo, le groupe ou le couple (sa version réduite) et les alliances en général apparaissent indispensables : la solitude conduit avec certitude à la mort et l’individu est souvent lié à la notion d’hybris, ne serait-ce que parce que l’Anneau ne se porte que sur une seule main ."
(suit un développement sur les alliances et l'unité, puis

"
Couples et solitude
« Si vous ne revenez pas, monsieur, moi non plus, ça c’est certain »
Le texte interroge fréquemment la question de l’individu, de l’identité et des relations entre les personnages, qui forment des groupes à géométrie variable, dans une sorte de ballet assez complexe : le groupe des neuf est remplacé par des couples (Merry et Pippin d’un côté, Sam et Frodo de l’autre) et un trio ; celui-ci n’est lui-même qu’un agencement de couples, puisqu’au sein des « Trois chasseurs » (Aragorn, Gimli et Legolas) s’est développée une amitié entre le Nain et l’Elfe, et que se recomposent ensuite des couples symétriques (Merry et Aragorn, Pippin et Gandalf), tandis que Gollum vient rejoindre Frodo et Sam - ce qui entraîne la constitution de deux duos concurrents. Et si Boromir quitte définitivement ce système au Livre II, Gandalf le réintègre peu après. Ce va-et-vient des personnages n’est pas gratuit, mais souligne le contraste entre le sort des couples, qui parviennent à survivre, et celui des personnages solitaires, qui meurent ; cette différence est suffisamment frappante pour être notée : dans cette perspective, Gandalf est tué parce qu’il se dissocie de ses compagnons - et en particulier de son ami Aragorn - pour affronter seul le Balrog, tout comme Boromir qui convoitait l’Anneau, à l’instar de Saruman ou Sauron, finalement vaincus. On peut donc dégager un lien entre la démesure (l’hybris) et la mort, qui passe par la solitude.
Celle-ci peut toutefois être inévitable : comme le rappelle le Perceval de Gracq, « la règle de la quête est la solitude » , et tel semble être le cas de Frodo, de plus en plus nettement au fil du récit. Lui seul porte l’Anneau, qui le sépare de ses amis et fait de lui une menace ; il doit en outre procéder à des choix douloureux dont dépend le succès de sa mission . « Tel est [son] destin », rappelle en effet Aragorn, de ne pouvoir être conseillé sur le chemin à suivre (à la fin du Livre II) : c’est ce qui fonde sa solitude, de même que son souci de ne pas exposer ses amis à la mort . Sam ne peut que l’accompagner, non se substituer longtemps à lui dans sa tâche, comme il le reconnaît : « je ne puis être [le] Porteur de l’Anneau. Pas sans Monsieur Frodo » . Une des meilleures preuves en est que, si Frodo et Bilbo quittent la Terre du Milieu peu après la chute de Sauron, Sam y demeure encore des années, sans souffrir de la perte de l’Anneau. Néanmoins cette solitude ne se fait pas sentir en permanence, et le conseil que lui donne Gildor de ne pas partir seul scande le texte et en livre une des clés. Chaque fois que Frodo se lance seul et se désolidarise de ses compagnons, il est brutalement rappelé à la réalité : il est blessé par le Nazgûl (« Frodo se jeta en avant ») sur le Mont Venteux, par Arachne (Frodo court sans se soucier de Sam), ou par Gollum lorsqu’il revendique l’Anneau et abandonne ses amis .
S’opposant à la solitude et faisant le lien entre tous les êtres vivants dans leur lutte contre la mort, l’amour est un sentiment dominant chez Tolkien : amour de Merry et Pippin pour leurs seigneurs (Théoden et Denethor), de Gimli pour Legolas, amour pour un pays, amour quasi maternel de Galadriel, affection paternelle de Gandalf pour les petits Hobbits, et même des chevaux pour leurs cavaliers . En particulier, Frodo et Aragorn sont l’objet d’un amour sans faille, ce dernier je ne sais plus lequel c’est étant aimé de « tous ceux qui le connaissent » et non seulement de ses compagnons ; et c’est bien par amour de la vie (celle des autres) que Gandalf ou Frodo acceptent les dangers et l’aventure .
Quant au Porteur, il forme avec Sam un couple particulier, central mais problématique puisque que travaillé par la tension entre le désir de fusion de Sam et la force qui pousse Frodo vers la solitude, ainsi que par la rivalité de Sam et Gollum. « Je vais avec lui même s’il grimpe à la lune » s’exclame Sam avant même de savoir à quoi il s’expose, et il manque effectivement de se noyer en se jetant à l’eau pour suivre son maître : la mort scelle leur couple et permet de mesurer la force du sentiment de Sam, « le plus cher des Hobbits, l’ami par excellence » . Surpris par Gandalf en train d’écouter l’histoire de l’Anneau, Sam ne quitte plus son maître, s’invitant au Conseil d’Elrond, prévenu du moindre mouvement de Frodo par une espèce de sixième sens, même dans son sommeil . Il joue moins le rôle de Roméo (à l’exception de la scène dont nous avons parlé) que celui du fidèle suivant à l’amitié indéfectible : il le veille dans son repos ou lorsqu’il est blessé, il exprime en rougissant ses sentiments affectueux et s’écrie « je l’aime » en pensant à lui . Pour Sam, la mort est atroce parce qu’elle signifie la séparation : son cri, par sa simplicité, constitue certainement un des moments les plus pathétiques du texte - « n’allez pas où je ne peux vous suivre ! » . Son désir de rester avec son maître est si fort qu’il protège ce dernier et si, dans l’antre d’Arachne, ils marchent main dans la main, ce n’est pas vers le supplice mais vers la vie - « leurs mains se rencontrèrent et se joignirent et ils continuèrent d’avancer ainsi ensemble » . Tant qu’il ne se désolidarise pas de Sam, Frodo se trouve en sécurité : mû par l’amour, son valet le sauve des Orques dans la tour, se prive pour lui donner ses repas et finit par le porter vers Orodruin . Frodo en reste conscient, qui lui confie, alors que tout s’écroule autour d’eux dans une scène apocalyptique : « je suis heureux que tu sois ici avec moi. Ici, à la fin de toutes les choses, Sam » .
Toutefois, ce couple est fragilisé par la ressemblance, la « parenté » qui rapproche Gollum et Frodo, le Porteur et l’ancien possesseur de l’Anneau : Gollum se conduit parfois comme un animal désireux de plaire, un « roquet » comique, que Frodo force à les guider jusqu’en Mordor . Comme il le note, « il semble [...] que ce soit [son] destin de recevoir de l’aide de [Gollum] quand [il] la cherche le moins », et celui de Gollum de la lui apporter ; mais il ne peut deviner ce qu’une telle phrase contient de double sens pour le lecteur : « l’aide » de Gollum sera en effet des moins prévisibles sur Orodruin . Cette même ambiguïté se retrouve dans d’autres remarques, comme celle de Sam, pour qui Frodo ne pourra « rien faire par lui-même » arrivé au terme de son voyage : en réalité, sans lui pour le seconder, sans Gollum pour le guider et détruire l’Anneau, Frodo échouerait et apporterait la mort en Terre du Milieu, en perdant, sans doute, sa propre vie . Et l’on repense à la mise en garde de Galadriel, « votre quête ne tient qu’à un fil », particulièrement intéressante dans le texte original puisque le mot « couteau » apparaît (« your Quest stands upon the edge of a knife ») et que la question de tuer ou d’épargner Gollum a été maintes fois posée . Si on la prend littéralement, on dira qu’utiliser une arme, tuer Gollum (ou utiliser l’Anneau, l’arme absolue ), c’est précipiter le dénouement : or Gollum porte en permanence la mort en lui et manque à plusieurs reprises d’être tué, par Bilbo dès le Hobbit, par Frodo, puis par Aragorn, par les archers de la Lorien, par les soldats de Faramir, et enfin par Sam, que retient la pitié. Lui qui a dépassé son temps, se trouve en sursis, comme le rappellent les menaces de Faramir : « vous êtes sous une sentence de mort ; [...] puisse la mort vous trouver rapidement en Gondor ou au-dehors, si vous ne servez pas bien [Frodo] » . Le dialogue entre Gandalf et le Porteur, à ce sujet, sera déterminant pour la suite du récit : à Frodo qui souhaite la mort de ce monstre, Gandalf répond qu’« il la mérite » peut-être, mais : « nombreux sont ceux qui vivent et qui méritent la mort. Et certains qui meurent méritent la vie [...] pouvez-vous la leur donner ? Alors ne soyez pas trop prompts à dispenser la mort en jugement » .
L’autre faiblesse du couple que forment Frodo et Sam est la relation amoureuse de Rosie avec ce dernier, « déchiré en deux » par ces sentiments parallèles . L’amour entre homme et femme joue un rôle différent de l’amitié (fraternelle) dont nous venons de parler, et mérite un examen spécifique."
suit un développement sur l'amour, qui illustre cette idée
on peut facilement transposer mes remarques à d'autres textes du légendaire. en ce qui concerne l'amour, pensons au couple beren / lúthien
amicalement
vincent