30.09.2008, 18:58
Si si, tu es très claire. J'ai déjà vécu cela, en lisant le début des Contes Perdus, qui inspirent cette histoire! Mais je n'ai pas le texte sous les yeux, sinon je ferais du copier-coller...
Merci pour ton intérêt onirique! Et n'hésite pas à me réclamer des scènes encore absentes. Je ne les mettrai pas forcément, mais ce sera des idées.
Voilà la suite. Et j'attends aussi les avis des autres, sur tous les plans!
Quand tous furent finalement rassasiés, tant de nourriture et de boisson que de la compagnie des autres convives, vint l’heure de la veillée. Les serviteurs se levèrent, et la table fut déchargée en quelques minutes. Seuls y restèrent les beaux chandeliers d’argent, unique source de lumière maintenant que la nuit était tombée. Les voix se turent progressivement, laissant le paisible silence vespéral envahir la pièce. Elrond se leva et saisit un chandelier :
-Que les rires prennent fin à présent, et que nos cœurs s’ouvrent à la Beauté, dit-il selon la coutume. Place maintenant au Rêve et à la Poésie !
Les hôtes se levèrent et prirent les autres chandeliers. Une porte à deux battants fut ouverte au fond de la salle, découvrant un couloir sombre. Le Semi-Elfe s’y engagea, Gil-Galad à ses côtés ; puis vinrent Celeborn et Galadriel, Celebrían et une petite fille qui portait un candélabre avec une grave fierté, Isildur et sa femme, et ses enfants. Les habitants d’Imladris suivaient derrière.
Ils s’avancèrent ainsi deux par deux, n’habitant le silence que par le doux bruit de leur démarche lente et le bruissement du tissu autour d’eux. La lueur vacillante des bougies projetait de grandes ombres tremblantes sur les murs, comme si les personnages qu’ils allaient évoquer pendant la veillée les escortaient déjà. Les visages étaient sereins, tout empreints du calme attentif que chacun ressent en pareil moment.
De l’extrémité du couloir provenait une musique à peine perceptible. C’était toujours la même mélodie qui débutait les veillées, un morceau de harpe très doux, presque timide. Il arrive souvent que les Hommes, pendant leur sommeil, en perçoivent les accords. Il leur semble alors connaître cette musique depuis toujours ; mais au réveil, il n’en garde qu’un faible souvenir de délices, et ils sont incapables de la restituer.
Merci pour ton intérêt onirique! Et n'hésite pas à me réclamer des scènes encore absentes. Je ne les mettrai pas forcément, mais ce sera des idées.
Voilà la suite. Et j'attends aussi les avis des autres, sur tous les plans!
Quand tous furent finalement rassasiés, tant de nourriture et de boisson que de la compagnie des autres convives, vint l’heure de la veillée. Les serviteurs se levèrent, et la table fut déchargée en quelques minutes. Seuls y restèrent les beaux chandeliers d’argent, unique source de lumière maintenant que la nuit était tombée. Les voix se turent progressivement, laissant le paisible silence vespéral envahir la pièce. Elrond se leva et saisit un chandelier :
-Que les rires prennent fin à présent, et que nos cœurs s’ouvrent à la Beauté, dit-il selon la coutume. Place maintenant au Rêve et à la Poésie !
Les hôtes se levèrent et prirent les autres chandeliers. Une porte à deux battants fut ouverte au fond de la salle, découvrant un couloir sombre. Le Semi-Elfe s’y engagea, Gil-Galad à ses côtés ; puis vinrent Celeborn et Galadriel, Celebrían et une petite fille qui portait un candélabre avec une grave fierté, Isildur et sa femme, et ses enfants. Les habitants d’Imladris suivaient derrière.
Ils s’avancèrent ainsi deux par deux, n’habitant le silence que par le doux bruit de leur démarche lente et le bruissement du tissu autour d’eux. La lueur vacillante des bougies projetait de grandes ombres tremblantes sur les murs, comme si les personnages qu’ils allaient évoquer pendant la veillée les escortaient déjà. Les visages étaient sereins, tout empreints du calme attentif que chacun ressent en pareil moment.
De l’extrémité du couloir provenait une musique à peine perceptible. C’était toujours la même mélodie qui débutait les veillées, un morceau de harpe très doux, presque timide. Il arrive souvent que les Hommes, pendant leur sommeil, en perçoivent les accords. Il leur semble alors connaître cette musique depuis toujours ; mais au réveil, il n’en garde qu’un faible souvenir de délices, et ils sont incapables de la restituer.