26.12.2007, 23:26
(Modification du message : 26.12.2007, 23:39 par jean person.)
Meneldur a écrit :jean person a écrit :Si nous ètions ici, discutant d'une passage du Thenakh ou de la Basourah, alors je ferais montre d'une plus grande rigueure méthodologique. Hors ce n'est pas le cas.En quoi Tolkien demande-t-il moins de rigueur ?
Parce que l'hébreu est une langue réelle, dont l'évolution n'est pas que le fruit du caprice d'un individu, qui cherchait à justifier l'existance de certaines formes finales voulues. Tolkien considérait l'invention de ses langues plus comme un oeuvre artistique; il les créait en vue d'un certain esthétisme particulier et cherchait à les justifié par des ethymologies artificiellement dévellopé subséquament. Ses visions d'esthétisme et les procédés de justification pouvait changer dans le temps; et la trame historique interne, pouvait elle aussi être changé selon son caprice, comme en témoigne justement "Myth Transformed".
Si l'on veut être vraiment critique, l'on pourrait faire remarquer, que Tolkien attribuait des lois phonétiques, observées sur les langues Indo-européennes humaines, à des êtres éternels; et ce, sans aucunes justifications quant à la cohérence psychologique ou sociologique, que ce soit synchronique ou diachronique.
Supposant donc, ipso facto, que: "c'est le temps qui passe qui faisait évoluer ces langues". Alors qu'il serait plus avisé de considérer le "changement des générations" comme vitesse d'évolution des langues(par changement de génération, j'entends: la mort d'une cohorte, pas la naissance d'une nouvelle).
Deplus, une langue est une structure où tous les éléments sont interdépendants et c'est en fonction des cette structure "synchronique" que les évolutions "diachronique" ce justifient. L'évolution ou la confusion des phonèmes sont justifiés, principalement, par la rarification de l'usage de certains, ce causé par les prépondérances lexicales d'usage, pas seulement par l'accélération et/ou la facilitation de l'élocution.
Mais bon, c'est certainement du n'importe quoi encore, mais c'est mon opinion.