01.10.2007, 14:59
Kloczko a écrit :Oui, on peut vraiment faire dire ce qu'on veut à la langue noire.... Cette analyse est digne dun grand n'importe quoi.
Un délire qui ne tient en aucun cas compte de la linguistique (externe), ni interne (les indiquations de Tolkien). On va droit dans le mur... Mais bon, certains, c'est leur monde imaginaire perso qu'ils plaquent sur celui de Tolkien...
Disons que je réagissais à ça, également.
Que l'analyse de jean person ait quelque peu manquée de rigueur, sans doute. Qu'il n'ait pas pris connaissance de toutes les analyses portant sur la langue noire avant de rédiger son essai, certainement. Mais je ne le vois pas avoir manqué d'honnêteté intellectuelle (péché capital s'il en est, et contre lequel Hostetter s'insurge à bon droit).
En conséquence de quoi, il eut été de meilleur ton que certains critiquent son essai d'une façon constructive (ce qu'a fait Didier) plutôt que de le condamner sans retour. Et ce d'autant plus que le corpus plutôt réduit de la langue noire permettait effectivement plusieurs interprétations, comme je l'avais souligné dans mon premier message.
Il n'y a rien qui m'irrite plus que de voir certains s'ériger en "gardiens de la tradition", et, sous couvert de méthode, s'efforcer de tuer dans l'œuf toute conception qui soit un tant soit peu divergente de la leur. C'est bien parce que l'on étudie ici un cas de méta-linguistique qu'il convient de garder l'esprit ouvert en toutes circonstances. Je ne doute pas que nous aurons encore beaucoup de surprises dans les années qui viennent.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland