08.08.2007, 05:50
Comme je l'ai signalé plus haut, ma connaissance du Noir Parler est plutôt réduite. Pas vraiment une langue attractive, en ce qui me concerne.
Ceci dit, j'ai examiné le corpus existant (ce qui est assez rapide), et il semblerait bien que la Langue Noire ne distingue pas les noms définis des noms indéfinis (cf. la malédiction de l'Orque du Mordor). Donc a priori le suffixe -um serait plutôt un substantif (-ness) qu'un article défini.
Évidemment, on peut arguer que la malédiction de l'Orque est dans une variante débasée du Noir Parler, et que la version originelle de ce language pourrait contenir un article défini. Dans ce cas, j'examinerais plutôt ishi ceci dit. Après tout, quitte à mentionner les similarités entre quenya et Langue Noire, il peut être intéressant de remarquer que l'article défini est i en quenya. Et que le locatif se forme à partir d'un suffixe -ssë. Ce qui pourrait donner i-shi 'in the'. Mais ce n'est qu'une spéculation nocturne...
Ceci dit, j'ai examiné le corpus existant (ce qui est assez rapide), et il semblerait bien que la Langue Noire ne distingue pas les noms définis des noms indéfinis (cf. la malédiction de l'Orque du Mordor). Donc a priori le suffixe -um serait plutôt un substantif (-ness) qu'un article défini.
Évidemment, on peut arguer que la malédiction de l'Orque est dans une variante débasée du Noir Parler, et que la version originelle de ce language pourrait contenir un article défini. Dans ce cas, j'examinerais plutôt ishi ceci dit. Après tout, quitte à mentionner les similarités entre quenya et Langue Noire, il peut être intéressant de remarquer que l'article défini est i en quenya. Et que le locatif se forme à partir d'un suffixe -ssë. Ce qui pourrait donner i-shi 'in the'. Mais ce n'est qu'une spéculation nocturne...
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland