06.05.2006, 12:48
le son d'un corps, à la rigueur
wow, t'y as mis le paquet pour les césures à l'hémistiche ca ferait peut-être un peu too much... les césures, à mes yeux, doivent être là sans qu'on les imposent, sinon ca gâche un peu l'effet...
Sinon,"milles âmes" ne prend pas de s à mille, je crois.
*mode chieur off*
*mode inspiré on*
Tu permets que je m'y risque? Voici ma propre version de ce passage
-Beren-
Dans ces bois enchantés doucement je m'évade,
Apaisé par cette lumière
Qui s'écoule, agitée ainsi qu'une cascade
Bruissant dans l'aube printamnière...
Les rayons du soleil et les ombres de l'arbre
Caressent tour à tour mes yeux,
Comme les doux éclats d'un brillant candélabre
Allumé de paisibles feux!
Mes pieds dans l'herbe folle poursuivent leur chemin:
Toute fatigue a disparu,
Et mon coeur consolé s'enivre des parfums
Qui planent parmi les cigües...
Comme de longs échos qui de loin se confondent
En une tremblante harmonie,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent:
C'est une musique infinie!
Car des milliers de voix, de chants et de murmures
Dans ces bois s'agitent sans cesse,
C'est une mélodie aux accents les plus purs
Qui me comble de joie et d'ivresse!
Oui! mon sang se réchauffe et ma tête bourdonne
Quand j'écoute cette musique
Et en mon coeur troublé cette ivresse résonne
Ainsi qu'un accord fantastique!
Mais chut!... Est-ce une illusion?
Peu à peu, charmé, je perçois
Une voix mêlée à ces voix
Qui vole comme un papillon...
Oh... Que m'arrive-t-il? Quelle est cette magie?
Quelle est cette confuse et paisible énergie?
Mon coeur à cet appel palpite, ensorcelé
Comme un petit oiseau brusquement envolé!
Mes paupières se ferment... Mon corps entier s'embrase...
Mon esprit s'évapore en une douce extase...
Mes pieds dansent tous seuls! Mon souffle est plein d'étoiles,
Et mon coeur s'est gonflé comme une grande voile!
Silencieusement j'avance dans les bois
Guidé par cette seule voix...
Je suis ensorcelé... et sans savoir pourquoi
Je sens cette magie en moi,
Je marche doucement et sans faire aucun bruit
Tout bas, pour ne pas t'effrayer
O Toi, tremblant oiseau qui chantes dans la nuit,
O Toi, Rossignol de Manwë!
(Jeu: un vers de Hugo et deux vers de Baudelaire se sont glissés dans ce poème... lesquels?)
wow, t'y as mis le paquet pour les césures à l'hémistiche ca ferait peut-être un peu too much... les césures, à mes yeux, doivent être là sans qu'on les imposent, sinon ca gâche un peu l'effet...
Sinon,"milles âmes" ne prend pas de s à mille, je crois.
*mode chieur off*
*mode inspiré on*
Tu permets que je m'y risque? Voici ma propre version de ce passage
-Beren-
Dans ces bois enchantés doucement je m'évade,
Apaisé par cette lumière
Qui s'écoule, agitée ainsi qu'une cascade
Bruissant dans l'aube printamnière...
Les rayons du soleil et les ombres de l'arbre
Caressent tour à tour mes yeux,
Comme les doux éclats d'un brillant candélabre
Allumé de paisibles feux!
Mes pieds dans l'herbe folle poursuivent leur chemin:
Toute fatigue a disparu,
Et mon coeur consolé s'enivre des parfums
Qui planent parmi les cigües...
Comme de longs échos qui de loin se confondent
En une tremblante harmonie,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent:
C'est une musique infinie!
Car des milliers de voix, de chants et de murmures
Dans ces bois s'agitent sans cesse,
C'est une mélodie aux accents les plus purs
Qui me comble de joie et d'ivresse!
Oui! mon sang se réchauffe et ma tête bourdonne
Quand j'écoute cette musique
Et en mon coeur troublé cette ivresse résonne
Ainsi qu'un accord fantastique!
Mais chut!... Est-ce une illusion?
Peu à peu, charmé, je perçois
Une voix mêlée à ces voix
Qui vole comme un papillon...
Oh... Que m'arrive-t-il? Quelle est cette magie?
Quelle est cette confuse et paisible énergie?
Mon coeur à cet appel palpite, ensorcelé
Comme un petit oiseau brusquement envolé!
Mes paupières se ferment... Mon corps entier s'embrase...
Mon esprit s'évapore en une douce extase...
Mes pieds dansent tous seuls! Mon souffle est plein d'étoiles,
Et mon coeur s'est gonflé comme une grande voile!
Silencieusement j'avance dans les bois
Guidé par cette seule voix...
Je suis ensorcelé... et sans savoir pourquoi
Je sens cette magie en moi,
Je marche doucement et sans faire aucun bruit
Tout bas, pour ne pas t'effrayer
O Toi, tremblant oiseau qui chantes dans la nuit,
O Toi, Rossignol de Manwë!
(Jeu: un vers de Hugo et deux vers de Baudelaire se sont glissés dans ce poème... lesquels?)