11.04.2006, 09:38
Hem, hem...
Définition du destin, svp ?
J'ai l'impression en te lisant que le concept n'est pas tout à fait maîtrisé...
Même chose, définition de trilogie ?
Parlais-tu ici du roman de Tolkien, où de l'adaptation cinématographique de Jackson ? Ce n'est pas très clair dans ton propos.
Il s'agit pourtant bien d'une déformation apportée par le film à ta lecture et à ta compréhension du roman.
En aucun cas Aragorn (le vrai, celui de Tolkien) n'hésite à propos du trône de Minas Tirith. Inutile de chercher des citations précises, donc.
Ses moments de doutes ne concernent que l'échec de la conduite de la mission de la Communauté après l'épisode de l'Emyn Muil. Et ce ne sont pas des doutes sur son avenir royal, mes des doutes sur sa capacité à reprendre le rôle de Gandalf (et sur le fait que reprendre ce rôle entrave justement sa marche vers le trône).
Au contraire : ils sont totalement humains : Tolkien les a imaginés comme un concentré de ce que l'homme a de mauvais en lui. Il n'ont donc rien d'animal, ni d'un point de vue externe, et surtout pas d'un point de vue interne, puisqu'ils sont à l'origine des enfants d'Iluvatar (Eldar ou Hommes, selon les textes) torturés et transformés par Morgoth. Donc pas de "création directe", d'autant que seul Eru (Dieu) a le pouvoir de création dans la mythologie de Tolkien.
Puisque tu as précisé "pour résumer", tu aurais du rajouter : "alors, après une lecture superficielle et rapide, le Sda est aussi manichéen".
En effet, ce genre de phrase mérite un peu plus de recul et d'attention dans son expression. Sinon, les gens qui te lisent vont croire que le Sda est effectivement manichéen. Ce qui n'est bien évidemment pas le cas, au regard des éléments apportés dans ce débat.
Cordialement,
I.

Merenwen a écrit :Depuis le début de lépopée, tout semble en place pour une conclusion prévisible. On pensait savoir dès le début comment cela allait se terminer. Mais le destin se joue au dernier moment des héros, et par la même occasion du lecteur.
Définition du destin, svp ?

J'ai l'impression en te lisant que le concept n'est pas tout à fait maîtrisé...
Citation :Dans la trilogie, choix et destin ne sopposent pas mais se combinent.
Même chose, définition de trilogie ?
Parlais-tu ici du roman de Tolkien, où de l'adaptation cinématographique de Jackson ? Ce n'est pas très clair dans ton propos.
Citation :déformation du film si tu veux! Mais c'est ainsi que j'analyse et perçoit la position d'Aragorn dans l'oeuvre de Tolkien
Il s'agit pourtant bien d'une déformation apportée par le film à ta lecture et à ta compréhension du roman.
En aucun cas Aragorn (le vrai, celui de Tolkien) n'hésite à propos du trône de Minas Tirith. Inutile de chercher des citations précises, donc.
Ses moments de doutes ne concernent que l'échec de la conduite de la mission de la Communauté après l'épisode de l'Emyn Muil. Et ce ne sont pas des doutes sur son avenir royal, mes des doutes sur sa capacité à reprendre le rôle de Gandalf (et sur le fait que reprendre ce rôle entrave justement sa marche vers le trône).
Citation :D'abord, ils (les orques) n'ont rien d'humain : ce sont des créatures perverties par Morgoth, quelque chose comme une espèce animale intelligente ou, pis, comme des "androïdes", bref, une création directe des forces du mal.
Au contraire : ils sont totalement humains : Tolkien les a imaginés comme un concentré de ce que l'homme a de mauvais en lui. Il n'ont donc rien d'animal, ni d'un point de vue externe, et surtout pas d'un point de vue interne, puisqu'ils sont à l'origine des enfants d'Iluvatar (Eldar ou Hommes, selon les textes) torturés et transformés par Morgoth. Donc pas de "création directe", d'autant que seul Eru (Dieu) a le pouvoir de création dans la mythologie de Tolkien.
Eothen a écrit :Dans la mesure où le manichéisme est -- pour résumer -- une lutte du Bien contre le Mal,alors le SdA est aussi manichéen.
Puisque tu as précisé "pour résumer", tu aurais du rajouter : "alors, après une lecture superficielle et rapide, le Sda est aussi manichéen".
En effet, ce genre de phrase mérite un peu plus de recul et d'attention dans son expression. Sinon, les gens qui te lisent vont croire que le Sda est effectivement manichéen. Ce qui n'est bien évidemment pas le cas, au regard des éléments apportés dans ce débat.
Cordialement,
I.