26.12.2004, 16:56
Voici la fin du Cycle de Beren comme annoncé. La suite évidemment le Cycle de Luthien, composée de trois personnages principaux: Luthien, Daeron, et Beren racontera les relations entre Daeron et Luthien, les ballades de Beren dans Doriath à la recherche de Tinuviel, et les différentes parties de la rencontre entre Beren et Luthien, la naissance de leur amour, et la découverte de celui-ci par Daeron.
Petit "Flash" pour les Musiciens : Le cycle de Luthien devrait commencer par un balais sylvestre dans lequel les elfes dansent pour chanter la joie au milieu des peurs de ce temps : un ballet gai, enlevé, rythmé, joyeux, coloré, lumineux, vif... elfique ! où Daeron dansera avec Luthien...
Maintenant voici le texte:
Suite et Fin du Chapitre 12
Beren :
Suis-je ennemi ?
Serais-je un orque ?
Un pâle ami
A ton seuil toque !
Pourquoi moccire
Quand je défends
Vos près des tirs,
Des feux, du sang ?
Suis-je un vandale ?
Ou un brigand ?
Cest un scandale
Je suis un Grand !
Voilà que les ténèbres de nouveau
dun océan de brume
Vienne menvahir de tristes halos
Verts froids, sans allure
Est-ce ici
Ou bien là
Cest reparti
Sans un repas
Tiens ?
Quoi ?
Rien !
Pouah !
Hein ?
.
Oh !
Plein !
Clos !
Fini
Sans sortie
Fini
Abruti
Destin
Sans lumière
Destin
De prières
Ereinté
Je suis seul !
Ereinté
Je ne feule !
Abîmé
Sans plaisir
Abîmé
Je soupire
La lutte se termine enfin
Mon aventure, alors je geins
Un désert de vie se dessine devant moi
Mais par dépit, je continue de surcroît
Je peine encore un peu
Lespérance nest pas si morte
.
Je flanche ! comme font les gueux
Peu loin de moi, souvre la Porte
Chapitre 13 : La Lisière de la Forêt.
Beren :
Jarrive à la lisière du radieux Palais
Quaucun homme na jamais osé profaner
Par ses pieds mortels, sa vitalité fugace
Je sens mon corps fébrile, mes bottes si lasses !
Lair est ici doux, les oiseaux sont nombreux
Mais pas un Rossignol ne chante parmi eux !
La Voûte est claire, lumineuse et profonde !
Suaves sont les enzymes des fleurs fécondes.
Les racines sont larges, sinueuses, blondes !
Rentrant dans le roc, à la charpente du monde !
Pas de mousse flétrie, ni dhumus noir pourrissent
En cette terre, que léternité tapisse.
Des écureuils séchappent des belles écorces,
Quaucun champignon ne garnit de plaies précoces
Où les oiseaux nombreux, ont installés leurs demeures
Dans les branches perdues dans déparses hauteurs.
Des bêtes se cachent au jardin enchanteur
Caressées par la brise de lAnneau Protecteur
Japerçois une biche, un furet, un lièvre
Sapprocher, en timides, dune étrange mièvre
De celui apparu au seuil de leurs maison
Sans oreilles pointues, ni joyeuse chanson
Un vieillard perdu aux abords des verts buissons
Qui bien mal ressemble à un vrai jeune garçon
Au cheveux bruns, comme les chênes enchantés
Par les yeux étoilés de lAuguste invité,
Préparant en douceur, une couche avisée
Pour le Voyageur en tous points épuisé.
Le désespoir et la peine, enfin me stoppent
Trébuchant en entrant, sur un bosquet en myope
De petites fleurs mâles aux pétales dor
Un laurinquë au delà duquel je mendors
Le silence mentoure dun tendre repos
Dune paix denfant, bien blotti dans son berceau
Je mégares alors dans mon drap de velours
Perdu dans ce gazon, où le temps na plus court.
Petit "Flash" pour les Musiciens : Le cycle de Luthien devrait commencer par un balais sylvestre dans lequel les elfes dansent pour chanter la joie au milieu des peurs de ce temps : un ballet gai, enlevé, rythmé, joyeux, coloré, lumineux, vif... elfique ! où Daeron dansera avec Luthien...
Maintenant voici le texte:
Suite et Fin du Chapitre 12
Beren :
Suis-je ennemi ?
Serais-je un orque ?
Un pâle ami
A ton seuil toque !
Pourquoi moccire
Quand je défends
Vos près des tirs,
Des feux, du sang ?
Suis-je un vandale ?
Ou un brigand ?
Cest un scandale
Je suis un Grand !
Voilà que les ténèbres de nouveau
dun océan de brume
Vienne menvahir de tristes halos
Verts froids, sans allure
Est-ce ici
Ou bien là
Cest reparti
Sans un repas
Tiens ?
Quoi ?
Rien !
Pouah !
Hein ?
.
Oh !
Plein !
Clos !
Fini
Sans sortie
Fini
Abruti
Destin
Sans lumière
Destin
De prières
Ereinté
Je suis seul !
Ereinté
Je ne feule !
Abîmé
Sans plaisir
Abîmé
Je soupire
La lutte se termine enfin
Mon aventure, alors je geins
Un désert de vie se dessine devant moi
Mais par dépit, je continue de surcroît
Je peine encore un peu
Lespérance nest pas si morte
.
Je flanche ! comme font les gueux
Peu loin de moi, souvre la Porte
Chapitre 13 : La Lisière de la Forêt.
Beren :
Jarrive à la lisière du radieux Palais
Quaucun homme na jamais osé profaner
Par ses pieds mortels, sa vitalité fugace
Je sens mon corps fébrile, mes bottes si lasses !
Lair est ici doux, les oiseaux sont nombreux
Mais pas un Rossignol ne chante parmi eux !
La Voûte est claire, lumineuse et profonde !
Suaves sont les enzymes des fleurs fécondes.
Les racines sont larges, sinueuses, blondes !
Rentrant dans le roc, à la charpente du monde !
Pas de mousse flétrie, ni dhumus noir pourrissent
En cette terre, que léternité tapisse.
Des écureuils séchappent des belles écorces,
Quaucun champignon ne garnit de plaies précoces
Où les oiseaux nombreux, ont installés leurs demeures
Dans les branches perdues dans déparses hauteurs.
Des bêtes se cachent au jardin enchanteur
Caressées par la brise de lAnneau Protecteur
Japerçois une biche, un furet, un lièvre
Sapprocher, en timides, dune étrange mièvre
De celui apparu au seuil de leurs maison
Sans oreilles pointues, ni joyeuse chanson
Un vieillard perdu aux abords des verts buissons
Qui bien mal ressemble à un vrai jeune garçon
Au cheveux bruns, comme les chênes enchantés
Par les yeux étoilés de lAuguste invité,
Préparant en douceur, une couche avisée
Pour le Voyageur en tous points épuisé.
Le désespoir et la peine, enfin me stoppent
Trébuchant en entrant, sur un bosquet en myope
De petites fleurs mâles aux pétales dor
Un laurinquë au delà duquel je mendors
Le silence mentoure dun tendre repos
Dune paix denfant, bien blotti dans son berceau
Je mégares alors dans mon drap de velours
Perdu dans ce gazon, où le temps na plus court.