21.12.2004, 10:15
Bon, cela faisait longtemps que je n'avais pas envoyé de post. La fin du cycle de Beren dans les trois derniers chapitres : 11, 12 et 13. Le 13 est déjà écrit mais viendra après. Voici le 11 Bonne Lecture. Et merci d'avance pour tous les commentaires !
Chapitre 11 : LHéritage dUngoliant.
Les Araignées
Dungorbeth ! Mes filins dépuisement !
Dungorbeth ! Mes toiles de Nuit !
Dungorbeth ! Folie est la voie du vent
Dungorbeth ! Sa fin aujourdhui !
Finitude chasse.
De lodieuse limace
Au désert morbide
Se rassasie le Vide
Quelle accoutumance
De Désespérance
Quand donc vient le soir
Terni est lEspoir
Appétit ! Mangeons le dés Maintenant
Appétit ! Il est déjà tendre
Appétit ! Ses mains sans un mouvement
Appétit ! Prisonnier à pendre
Nos toiles lentourent
Perdu dans leurs détours
Las de tous ses jours
Sans espoir de recours
Guerrier effacé
Des lais enchantés
Des Princes armés
Déjà dévorés
A table ! A table ! Toutes mes surs !
A table ! A table ! Cest prêt !
A table ! A table ! Cris de douleurs !
A table ! A table ! Au Mets !
Enfin le voilà !
Le fastueux repas
Labjecte ennemi
Dont la vie est finie !
Il sest fait descendre
Et même bien vendre
Une entaille rampe
Glissant sur sa tempe
Beren :
Se réveillant
Quelle odieuse infamie
La Mort me punit
Ma vie perdu sans prix
Ne sest pas démit.
Lhorreur me consume
Quelle âpre tendresse
Que ces velues assument
Stoppant ma détresse.
Que les Valars me pardonnent
Je ne tiens plus à ce don
QuIlluvatar toujours donne
Comme une belle Chanson
Je ne tiens plus à ces fruits
Qui de douceur se font sang
Je ne tiens plus, cest la Nuit
Qui dans mon âme me pend
Oh toi ! Ma bien aimée !
Varda ! LIlluminée
Qui au Menel vient éclairer
Ses beaux enfants bien oubliés
Portes en mon cur son espérance
Eru ne veut pas que je ne danse
Que je nespère, que je ne rie,
Que je ne chante un peu le Paradis.
Il y a en lui plus profond quun mystère
Une Présence qui à moi se fait chair
Une amitié, un doux cur de Père
Une vérité, lAmour dun Frère.
Je ne crois plus que je me perds
Je ne crois plus à cet hiver
La vie jaillit comme un printemps
La vie jaillit en feu tout le temps
Les fils se brisent sous ce bonheur
Lemprise délit toute son ardeur
Je me sens bien ! Je me sens mieux
La vie me guide en Bienheureux !
Plus de prison ne me retiens
Je prends le pas de mon destin
Comme repas elles nont plus rien
Elles me poursuivent dans leur entrain.
Je les égare dans ma fuite
Dans les sentiers où je menfonces
Sans eau, sans pain, dans ma poursuite
Cest vrai la vie est sans semonce.
Chapitre 11 : LHéritage dUngoliant.
Les Araignées
Dungorbeth ! Mes filins dépuisement !
Dungorbeth ! Mes toiles de Nuit !
Dungorbeth ! Folie est la voie du vent
Dungorbeth ! Sa fin aujourdhui !
Finitude chasse.
De lodieuse limace
Au désert morbide
Se rassasie le Vide
Quelle accoutumance
De Désespérance
Quand donc vient le soir
Terni est lEspoir
Appétit ! Mangeons le dés Maintenant
Appétit ! Il est déjà tendre
Appétit ! Ses mains sans un mouvement
Appétit ! Prisonnier à pendre
Nos toiles lentourent
Perdu dans leurs détours
Las de tous ses jours
Sans espoir de recours
Guerrier effacé
Des lais enchantés
Des Princes armés
Déjà dévorés
A table ! A table ! Toutes mes surs !
A table ! A table ! Cest prêt !
A table ! A table ! Cris de douleurs !
A table ! A table ! Au Mets !
Enfin le voilà !
Le fastueux repas
Labjecte ennemi
Dont la vie est finie !
Il sest fait descendre
Et même bien vendre
Une entaille rampe
Glissant sur sa tempe
Beren :
Se réveillant
Quelle odieuse infamie
La Mort me punit
Ma vie perdu sans prix
Ne sest pas démit.
Lhorreur me consume
Quelle âpre tendresse
Que ces velues assument
Stoppant ma détresse.
Que les Valars me pardonnent
Je ne tiens plus à ce don
QuIlluvatar toujours donne
Comme une belle Chanson
Je ne tiens plus à ces fruits
Qui de douceur se font sang
Je ne tiens plus, cest la Nuit
Qui dans mon âme me pend
Oh toi ! Ma bien aimée !
Varda ! LIlluminée
Qui au Menel vient éclairer
Ses beaux enfants bien oubliés
Portes en mon cur son espérance
Eru ne veut pas que je ne danse
Que je nespère, que je ne rie,
Que je ne chante un peu le Paradis.
Il y a en lui plus profond quun mystère
Une Présence qui à moi se fait chair
Une amitié, un doux cur de Père
Une vérité, lAmour dun Frère.
Je ne crois plus que je me perds
Je ne crois plus à cet hiver
La vie jaillit comme un printemps
La vie jaillit en feu tout le temps
Les fils se brisent sous ce bonheur
Lemprise délit toute son ardeur
Je me sens bien ! Je me sens mieux
La vie me guide en Bienheureux !
Plus de prison ne me retiens
Je prends le pas de mon destin
Comme repas elles nont plus rien
Elles me poursuivent dans leur entrain.
Je les égare dans ma fuite
Dans les sentiers où je menfonces
Sans eau, sans pain, dans ma poursuite
Cest vrai la vie est sans semonce.