02.10.2004, 19:55
Pour les amateurs, voici la dernière sortie... le chapitre 8 et le début du chapitre 9
Chapitre 8: Les Sombres Montagnes de Gorgoroth.
Frigorifié par le froid et la neige,
Mon esprit sagite, heurte les rocs
Je sens poursuivre la traque, le piège
Qui désormais éloigne deux mes socques
Le paysage qui sétend devant moi
Nest paré de blanc mais reste de basalte
Dimmondes roches ornent toutes parois
Infectes et sales fumant, je fais halte !
La neige tombe, mais meure sous la jeune cendre
La poussière et le froid ne font pas bon mélange
Je peine dans leffort, et quittes lâpre fange !
Je peine, et me dit quil vont bien me surprendre
Ces Monts sont infestées de crevasses souillées
Par des monstres que nul na jamais dérangé
Je luttes, et je veille ne fermant pas mes yeux
Dans la nuit où se lèvent ses hôtes odieux
La lune ma quitté, je restes ainsi tout seul
Les animaux ont fui, ou restent retranchés
Dans ma caverne, je guettes les deux linceuls
Des Loups Garous qui mont flairé, repéré !
Leurs suaires noirs dans la brume se dégagent
Ignobles Vieux Princes, leurs spectres se dévoilent
Ils ne sont ni hommes, ni loups, et sans visages,
Leurs ombres sétendent, leurs griffes sont sans moelle
Pas un nerf, ni une veine ne les irriguent
Squelettes immondes, leurs cris me terrifie
Perçant la chair, trouant les rocs, toutes mes digues
LHorreur et la terreur de mort me pétrifie
Je sors mon épine, la brandit devant moi
Je sens mes bras frémir, trembler de surcroît
Je tranche et puis je frappes ! Je fends et puis jattaques
Défend, et esquive, les coups des insomniaques !
Les Loups Spectres :
A Sauron, nous te mènerons !
Dans lAbyme te jetterons !
Le Néant sera ta maison !
Et le Vide ton Horizon ! (Bis)
Beren
Je luttes, mais craint leur fatidique frayeur !
Lorsque soudain, dans le ciel paraît une lueur !
Les étoiles dans le brouillard ont transpercé !
Et mon cur soudain sen trouve réconforté.
Ma lame sagite, et flamboie de ma joie !
Les monstres tyranniques reculent dun pas !
Ma lame tournoie incendiant leurs noirs pavois !
Les monstres senfuient, renvoyés dans lau delà !
Je méchappe alors, dans la nuit des Gorgoroth
Soutenu par Elentari, courant dans ses fosses,
Je cherche une échappe pour me débarrasser
Des vampires infâmes qui vont me repérer !
Les loups vont me poursuivre, partout me traquer
Il me faut fuir leurs flairs, leurs odorats brouiller !
Mais pas une source, même un petit ruisseau
Ne coule sur des pierres de ce triste tableau.
Cette montagne est si froide, noire, sinistre
Si Lugubre, si glabre, sombre et bien triste
Je ne voix pas un arbre, ni un seul buisson
Sur ces flans nus, dénués de belles chansons.
Soudain, un bruit curieux et précis me surprend
De leau sagite bien quelque part en torrent
Japerçois la galerie au fond dune grotte
La faille dans laquelle la rivière trotte.
Je descends en varappe, assurant mes prises
Bienheureux de découvrir là cette surprise
Ce cadeau immense fournit par la Nature,
Ulmo, notre plus proche ami, dont je suis sûr
Mon stratagème est terriblement dangereux
Laffreuse rivière noire est pleine de creux
Elle sélance partout dans datroces chemins
Risquant à coup sûr de me briser les deux reins !
La seule autre sortie est encore plus noire,
Dans cette nuit grimper est folie illusoire
Rejoindre le lac, prime source de cette eau
Risquer à corps perdu, ce merveilleux cadeau
Ce choix ne demandes pas plus dune minute
Rapidement, je grimpes dans la rude chute
Je fléchis, pries, comme jamais auparavant
Je méchine, ploie, grince de toutes mes dents
Les fissures sont pleines dinsectes visqueux
Petites, variables et montant vers les cieux
Je prends sur moi la douleur, linfâme souffrance
De cette montée vers mon unique espérance
Je trouves le lac bordée par une caverne
Dehors la lune luit, la montagne nest plus terne
La neige ici a recouvert tout de beau blanc
Et des pics au loin se dressent comme des grands
Dune longue randonnée, et chasse furtive
Je mavance vers eux, comme vole la grive
Dévalant des valons, collines et hauts cols
Grimpant éboulis, crevasses en alvéoles
Devant moi se dresse un soir le dernier des Pics
Des Montagnes deffroi que jai toutes gravis !
Derrière se lève lépopée fantastique
Prophétisant pour moi lavenir de ma vie.
Chapitre 9: Doriath.
Je franchis lescarpement de ce pic deffroi
Quand soudain un océan paraît devant moi
Des vagues immenses de hêtres et de futaies
Au loin, dans la plaine, commence une forêt.
Des roulis de chênaies et de châtaigneraies
Lécume des frênes, des marronniers et des haies
Je fait face alors à cette étrange apparition
Et des larmes de Joie brouillent mon émotion.
Cette vision sur ma peine pose alors une paix
Et le feu de ma colère contraint se soumet
A lincroyable musique, bourgeons des fleurs
Qui irriguent les branches de cette demeure
Que dire face à cette havre de beauté
Face à cette Lorien à mes yeux dévoilés
Ils ont beau se débattre, ils sont capturés
Par ce charme merveilleux où ils sont cloîtrés
Vallées et petits monts paraissent sous les branches
Des clairières, des prairies, ci et là la tranche.
Une lumière dorée et démeraude la protège
Un cercle de Paix la garde, un Sortilège !
Une Magie ancienne, sage et Bienfaitrice
Le Sort dune Reine, de Valinor jadis
Qui empêche tout être mortel de pénétrer
En la terre que seuls des elfes eurent fouler
Ces bois, ormes, bouleaux et autres décidus
Qui dans ses hectares prolifères touffus
Mabandonnent me laissant soudain coi
Ne refreinant plus les excès de mon émoi
Chapitre 8: Les Sombres Montagnes de Gorgoroth.
Frigorifié par le froid et la neige,
Mon esprit sagite, heurte les rocs
Je sens poursuivre la traque, le piège
Qui désormais éloigne deux mes socques
Le paysage qui sétend devant moi
Nest paré de blanc mais reste de basalte
Dimmondes roches ornent toutes parois
Infectes et sales fumant, je fais halte !
La neige tombe, mais meure sous la jeune cendre
La poussière et le froid ne font pas bon mélange
Je peine dans leffort, et quittes lâpre fange !
Je peine, et me dit quil vont bien me surprendre
Ces Monts sont infestées de crevasses souillées
Par des monstres que nul na jamais dérangé
Je luttes, et je veille ne fermant pas mes yeux
Dans la nuit où se lèvent ses hôtes odieux
La lune ma quitté, je restes ainsi tout seul
Les animaux ont fui, ou restent retranchés
Dans ma caverne, je guettes les deux linceuls
Des Loups Garous qui mont flairé, repéré !
Leurs suaires noirs dans la brume se dégagent
Ignobles Vieux Princes, leurs spectres se dévoilent
Ils ne sont ni hommes, ni loups, et sans visages,
Leurs ombres sétendent, leurs griffes sont sans moelle
Pas un nerf, ni une veine ne les irriguent
Squelettes immondes, leurs cris me terrifie
Perçant la chair, trouant les rocs, toutes mes digues
LHorreur et la terreur de mort me pétrifie
Je sors mon épine, la brandit devant moi
Je sens mes bras frémir, trembler de surcroît
Je tranche et puis je frappes ! Je fends et puis jattaques
Défend, et esquive, les coups des insomniaques !
Les Loups Spectres :
A Sauron, nous te mènerons !
Dans lAbyme te jetterons !
Le Néant sera ta maison !
Et le Vide ton Horizon ! (Bis)
Beren
Je luttes, mais craint leur fatidique frayeur !
Lorsque soudain, dans le ciel paraît une lueur !
Les étoiles dans le brouillard ont transpercé !
Et mon cur soudain sen trouve réconforté.
Ma lame sagite, et flamboie de ma joie !
Les monstres tyranniques reculent dun pas !
Ma lame tournoie incendiant leurs noirs pavois !
Les monstres senfuient, renvoyés dans lau delà !
Je méchappe alors, dans la nuit des Gorgoroth
Soutenu par Elentari, courant dans ses fosses,
Je cherche une échappe pour me débarrasser
Des vampires infâmes qui vont me repérer !
Les loups vont me poursuivre, partout me traquer
Il me faut fuir leurs flairs, leurs odorats brouiller !
Mais pas une source, même un petit ruisseau
Ne coule sur des pierres de ce triste tableau.
Cette montagne est si froide, noire, sinistre
Si Lugubre, si glabre, sombre et bien triste
Je ne voix pas un arbre, ni un seul buisson
Sur ces flans nus, dénués de belles chansons.
Soudain, un bruit curieux et précis me surprend
De leau sagite bien quelque part en torrent
Japerçois la galerie au fond dune grotte
La faille dans laquelle la rivière trotte.
Je descends en varappe, assurant mes prises
Bienheureux de découvrir là cette surprise
Ce cadeau immense fournit par la Nature,
Ulmo, notre plus proche ami, dont je suis sûr
Mon stratagème est terriblement dangereux
Laffreuse rivière noire est pleine de creux
Elle sélance partout dans datroces chemins
Risquant à coup sûr de me briser les deux reins !
La seule autre sortie est encore plus noire,
Dans cette nuit grimper est folie illusoire
Rejoindre le lac, prime source de cette eau
Risquer à corps perdu, ce merveilleux cadeau
Ce choix ne demandes pas plus dune minute
Rapidement, je grimpes dans la rude chute
Je fléchis, pries, comme jamais auparavant
Je méchine, ploie, grince de toutes mes dents
Les fissures sont pleines dinsectes visqueux
Petites, variables et montant vers les cieux
Je prends sur moi la douleur, linfâme souffrance
De cette montée vers mon unique espérance
Je trouves le lac bordée par une caverne
Dehors la lune luit, la montagne nest plus terne
La neige ici a recouvert tout de beau blanc
Et des pics au loin se dressent comme des grands
Dune longue randonnée, et chasse furtive
Je mavance vers eux, comme vole la grive
Dévalant des valons, collines et hauts cols
Grimpant éboulis, crevasses en alvéoles
Devant moi se dresse un soir le dernier des Pics
Des Montagnes deffroi que jai toutes gravis !
Derrière se lève lépopée fantastique
Prophétisant pour moi lavenir de ma vie.
Chapitre 9: Doriath.
Je franchis lescarpement de ce pic deffroi
Quand soudain un océan paraît devant moi
Des vagues immenses de hêtres et de futaies
Au loin, dans la plaine, commence une forêt.
Des roulis de chênaies et de châtaigneraies
Lécume des frênes, des marronniers et des haies
Je fait face alors à cette étrange apparition
Et des larmes de Joie brouillent mon émotion.
Cette vision sur ma peine pose alors une paix
Et le feu de ma colère contraint se soumet
A lincroyable musique, bourgeons des fleurs
Qui irriguent les branches de cette demeure
Que dire face à cette havre de beauté
Face à cette Lorien à mes yeux dévoilés
Ils ont beau se débattre, ils sont capturés
Par ce charme merveilleux où ils sont cloîtrés
Vallées et petits monts paraissent sous les branches
Des clairières, des prairies, ci et là la tranche.
Une lumière dorée et démeraude la protège
Un cercle de Paix la garde, un Sortilège !
Une Magie ancienne, sage et Bienfaitrice
Le Sort dune Reine, de Valinor jadis
Qui empêche tout être mortel de pénétrer
En la terre que seuls des elfes eurent fouler
Ces bois, ormes, bouleaux et autres décidus
Qui dans ses hectares prolifères touffus
Mabandonnent me laissant soudain coi
Ne refreinant plus les excès de mon émoi