25.08.2004, 17:55
J'ai l'impression que ça part dans des directions différentes. Chacun a ses raisons. Les uns en simples amateurs (comme moi) ne se contentent que de "jouer" avec cette langue (inventer des mots, des pseudos...) d'autres plus échelonnés (Edouard) visent à promouvoir une culture plus accentuée sur le monde "réel" de Tolkien et non un dérivé que sont les inventions secondaires liées au jeu, de sorte à respecter au mieux les intentions du professeur.
Et si chacun essaie de se dire que l'autre a raison d'agir comme il agit ?
Il est vrai que (en ce qui me concerne) il faut passer par une étape ludique (la pédagogie comme le dit Celeb) ce qui inclut les néologismes du moment, une manière de s'approprier du terrain de jeu que sont les mots. Certains ne se sont pas gênés pour inventer le mot télévision en Quenya (palancen !!!). Il faut seulement accepter que ces néologismes, une fois cette étape ludique passée, restent dans l'arrière boutique et non sur l'étalage de sorte à s'intéresser plus sur les oeuvres de Tolkien (les mots de Tolkien lui-même) et moins sur les inventions personnelles (autrement dit accepter de sortir du jeu). Le palancen, quant à lui, n'est pas encore sorti du jeu...
Bref, jeunes ou pas jeunes, l'apprentissage comme tu le dis Erwine, se fait à tout âge. Je suis persuadé que Tolkien apprenait aussi pas mal de choses en inventant ces langues qui sont destinées à évoluer je pense. Je ne crois pas dénaturer son travail en "continuant" à faire évoluer la langue si j'étais un peu plus expert. Il ne s'agit pas de mettre une alternative "puriste" contre une alternative "fantaisiste" (ces termes ne me plaisent guère) : les deux poussées à l'extrême, c'est ça qui trahit l'auteur et je le crois fortement. Alors, pourquoi ne pas adopter les deux façons de procéder, l'une après l'autre mais aussi l'une en fonction de l'autre ?
Leg ou l'art de la paraphrase, ça lui fait une belle... jambe !!
Et si chacun essaie de se dire que l'autre a raison d'agir comme il agit ?
Il est vrai que (en ce qui me concerne) il faut passer par une étape ludique (la pédagogie comme le dit Celeb) ce qui inclut les néologismes du moment, une manière de s'approprier du terrain de jeu que sont les mots. Certains ne se sont pas gênés pour inventer le mot télévision en Quenya (palancen !!!). Il faut seulement accepter que ces néologismes, une fois cette étape ludique passée, restent dans l'arrière boutique et non sur l'étalage de sorte à s'intéresser plus sur les oeuvres de Tolkien (les mots de Tolkien lui-même) et moins sur les inventions personnelles (autrement dit accepter de sortir du jeu). Le palancen, quant à lui, n'est pas encore sorti du jeu...
Bref, jeunes ou pas jeunes, l'apprentissage comme tu le dis Erwine, se fait à tout âge. Je suis persuadé que Tolkien apprenait aussi pas mal de choses en inventant ces langues qui sont destinées à évoluer je pense. Je ne crois pas dénaturer son travail en "continuant" à faire évoluer la langue si j'étais un peu plus expert. Il ne s'agit pas de mettre une alternative "puriste" contre une alternative "fantaisiste" (ces termes ne me plaisent guère) : les deux poussées à l'extrême, c'est ça qui trahit l'auteur et je le crois fortement. Alors, pourquoi ne pas adopter les deux façons de procéder, l'une après l'autre mais aussi l'une en fonction de l'autre ?
Leg ou l'art de la paraphrase, ça lui fait une belle... jambe !!