05.02.2025, 21:10
(Modification du message : 05.02.2025, 21:11 par Chiara Cadrich.)
Merci Sam.
Je n'imaginais pas un rapprochement lithurgique, mais pourquoi pas ?
Je n'imaginais pas un rapprochement lithurgique, mais pourquoi pas ?
.oOo.
Du palais, la vue embrassait toute la baie du Raj, bordée de falaises escarpées. De puissants courants marbraient d’un bleu d’encre les eaux cristallines sous un ciel limpide. Les tamariniers parfumaient la brise marine, qui bruissait dans les grands parasols des pins couvrant la terrasse.
Le prince héritier Dayan suivait sa leçon quotidienne. Sa préceptrice, une vieille dame chenue à l’air grave, ânonnait des vers qui finiraient par l’endormir elle-même. La régente, avec un sourire compatissant, libéra son neveu en abrégeant la leçon, et ordonna la collation de mi-journée.
Le petit garçon avait des journées bien remplies. Après les leçons des Servantes de la Déesse, la calligraphie et les récits de voyage chaque matin, on l’emmenait faire du cheval ou suivre l’entraînement physique et martial de son tuteur, l’Oloye Kibir.
Tante et neveu adressèrent une courte oraison à la Déesse et s’assirent pour déjeuner. Le maître d’hôtel vint leur annoncer un visiteur.
La jeune femme jeta un regard de biais au garçon :
– Dayan, j’ai invité le chevalier Taïnyota pour le repas… ça ne t’ennuie pas ?
– Oh non, j’aime bien Taïnyota : il me raconte toujours ses aventures des pays loin d’ici.
La jeune tante eut un mouvement de surprise, une ombre de dépit passa sur son beau visage, vite effacée par un sourire attendri.
– Ah oui ? Eh bien tu en as de la chance, souffla-t-elle en se levant pour accueillir le chevalier.
.oOo.
A suivre...