25.08.2004, 10:38
Chapitre 3: LAmi des bêtes.
Au soir, noyé dans les sucs de mes larmes,
Au bord de Tar Aeluin, sélève le brame,
Un clan de cervidé sen vint au bord de leau
Couronné détoiles, miroitant en flambeaux
Jétais perdu, emprisonné en cette terre
Mais non plus abandonné, mort et solitaire,
Des renards surgirent par un terrier caché
Sous une motte enfouie sous lherbe tassée,
Par le vent et le froid de ces landes arides
Ce Pays dont est Roi celui qui les bride
Un blaireau me sourit dun rugissement grave
Je lui tournes ma tête, forçant en brave !
Je vais perdre colère à leur tendre soutien !
A nêtre plus en ces terres pauvre orphelin !
Je deviendrais leur preux, luttant pour leur justice !
Mais ma plaie est bien vive sous ma cicatrice !
Des oiseaux se posent à labreuvoir nocturne,
Me donnant dans ce soir la paix de la lune.
Je me trouves soudain là, compagnon de la faune
Que je mangeais hier comme on mange une aumône.
Je néprouvais guère le moindre sentiment
Pour ces autres êtres qui vivent sous ce temps
Comme la Nature, si belle et fraternelle,
Dont lamour est gratuit et la Paix éternelle
Jaccroches ainsi mon arc sur la branche du pin,
Jurant de ne plus jamais chasser le lapin
Faon, perdrix, chevreuil, fouine, bécasse et moineau
Toute bête qui sabreuvera de cette eau,
Qui coule des rivières, et enfin rassemble,
Ce Peuple de Frères qui parfois se ressemble.
Au soir, noyé dans les sucs de mes larmes,
Au bord de Tar Aeluin, sélève le brame,
Un clan de cervidé sen vint au bord de leau
Couronné détoiles, miroitant en flambeaux
Jétais perdu, emprisonné en cette terre
Mais non plus abandonné, mort et solitaire,
Des renards surgirent par un terrier caché
Sous une motte enfouie sous lherbe tassée,
Par le vent et le froid de ces landes arides
Ce Pays dont est Roi celui qui les bride
Un blaireau me sourit dun rugissement grave
Je lui tournes ma tête, forçant en brave !
Je vais perdre colère à leur tendre soutien !
A nêtre plus en ces terres pauvre orphelin !
Je deviendrais leur preux, luttant pour leur justice !
Mais ma plaie est bien vive sous ma cicatrice !
Des oiseaux se posent à labreuvoir nocturne,
Me donnant dans ce soir la paix de la lune.
Je me trouves soudain là, compagnon de la faune
Que je mangeais hier comme on mange une aumône.
Je néprouvais guère le moindre sentiment
Pour ces autres êtres qui vivent sous ce temps
Comme la Nature, si belle et fraternelle,
Dont lamour est gratuit et la Paix éternelle
Jaccroches ainsi mon arc sur la branche du pin,
Jurant de ne plus jamais chasser le lapin
Faon, perdrix, chevreuil, fouine, bécasse et moineau
Toute bête qui sabreuvera de cette eau,
Qui coule des rivières, et enfin rassemble,
Ce Peuple de Frères qui parfois se ressemble.