06.01.2025, 14:03
Aux heures les plus chaudes, nomades et paysans se retiraient à l’abri des canisses et des tentes.
Alors Taïnyota visitait Farasi, renouvelait son eau et soignait son compagnon. À l’ombre des palmiers, il étendait son hamac et se prenait à rêver.
Etendu sous les frondaisons d’une vallée perdue, il contemplait un visage radieux abaisser sur lui son regard semé d’étoiles. La jeune femme lui parlait doucement. Le jeune homme buvait les paroles de son égérie, qui caressait ses cheveux avec la tendresse d’une mère.
– Vos yeux brillent des flammes de l’amour et de l’honneur, Dúnadan, vives et fugaces comme seules peuvent les concevoir le cœur d’un mortel. Le temps révélera si ces brandons sauront perdurer, chuchotait la voix.
La même question, toujours, revenait dans le regard de l’exilé.
Et la même réponse nourrissait de doute le cœur épris :
– Je vous contemple comme sous la Clarté des Deux Arbres de Valinor : avec affection pour l’enfant que vous me paraissez toujours et l’émoi d’une femme pour les hommages précoces de votre vaillance.
Puis le souvenir doux-amer, un sourire encourageant aux lèvres, quittait le Dúnadan. Taïnyota retournait auprès de ses compagnons d’un jour, observant, écoutant et apprenant.
Alors Taïnyota visitait Farasi, renouvelait son eau et soignait son compagnon. À l’ombre des palmiers, il étendait son hamac et se prenait à rêver.
Etendu sous les frondaisons d’une vallée perdue, il contemplait un visage radieux abaisser sur lui son regard semé d’étoiles. La jeune femme lui parlait doucement. Le jeune homme buvait les paroles de son égérie, qui caressait ses cheveux avec la tendresse d’une mère.
– Vos yeux brillent des flammes de l’amour et de l’honneur, Dúnadan, vives et fugaces comme seules peuvent les concevoir le cœur d’un mortel. Le temps révélera si ces brandons sauront perdurer, chuchotait la voix.
La même question, toujours, revenait dans le regard de l’exilé.
Et la même réponse nourrissait de doute le cœur épris :
– Je vous contemple comme sous la Clarté des Deux Arbres de Valinor : avec affection pour l’enfant que vous me paraissez toujours et l’émoi d’une femme pour les hommages précoces de votre vaillance.
Puis le souvenir doux-amer, un sourire encourageant aux lèvres, quittait le Dúnadan. Taïnyota retournait auprès de ses compagnons d’un jour, observant, écoutant et apprenant.
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A suivre