10.11.2024, 11:13
Ces problèmes me semblent similaires à ceux que rencontre la maison d'édition dans le domaine de la musique contemporaine :
il n'y a, depuis la mort de C. Bourgois, plus de volonté, plus d'ouverture, plus de risques pris en terme de publications.
La collection, anciennement dirigée par J.-J. Nattiez, semble avoir cessé d'exister depuis au moins 10 ans, sans pourtant qu'on ait droit à une annonce officielle.
L'indépendance des maisons d'édition disparaît progressivement par la force des systèmes économiques qui les privent de toute liberté.
On pourra toujours plaider pour une plus grande "diversification", celle de l'offre, suite au rachat par Gallimard de la maison Bourgois ; la vérité est que c'est l'une des plus belles, et audacieuses, maisons d'édition qui s'éteint et se noie. La sélectivité, qu'on doit aux chercheurs et au directeurs éditoriaux, est un atout nécessaire qu'on ne peut pas délaisser au nom de l'ouverture feinte qui, plutôt que d'élargir la pensée, la rend plate et stérile.
Il est grand temps que les chercheurs et les artistes concernés réagissent et, s'il le faut, se libèrent de ce monde éditorial déchéant.
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il n'y a, depuis la mort de C. Bourgois, plus de volonté, plus d'ouverture, plus de risques pris en terme de publications.
La collection, anciennement dirigée par J.-J. Nattiez, semble avoir cessé d'exister depuis au moins 10 ans, sans pourtant qu'on ait droit à une annonce officielle.
L'indépendance des maisons d'édition disparaît progressivement par la force des systèmes économiques qui les privent de toute liberté.
On pourra toujours plaider pour une plus grande "diversification", celle de l'offre, suite au rachat par Gallimard de la maison Bourgois ; la vérité est que c'est l'une des plus belles, et audacieuses, maisons d'édition qui s'éteint et se noie. La sélectivité, qu'on doit aux chercheurs et au directeurs éditoriaux, est un atout nécessaire qu'on ne peut pas délaisser au nom de l'ouverture feinte qui, plutôt que d'élargir la pensée, la rend plate et stérile.
Il est grand temps que les chercheurs et les artistes concernés réagissent et, s'il le faut, se libèrent de ce monde éditorial déchéant.
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