Bien entendu que Tolkien code les relations de ses personnages de cette façon.
Cela étant dit, c'est la difficulté de lecteurs/spectateurs actuels (notamment les plus jeunes) à faire un pas vers cette même interprétation (assez évidente, mais qui demande d'avoir quelques repères culturels) qui me pose problème. C'est la difficulté à s'extraire des catégories actuelles, qui monopolisent l'imaginaire et les représentations de plus en plus tôt, en fait - je n'évoquais pas pour rien la lecture de la new romance, y compris chez des pré-adolescent(e)s (ce qui inquiète des collègues documentalistes et des libraires...).
Par exemple, Gimli n'a pas un "crush" sur Galadriel dans LoTR quand il la rencontre pour la première fois : il entre dans une relation relevant du modèle de l'amour courtois, et ça n'a rien à voir avec un "crush".
Cela étant dit, c'est la difficulté de lecteurs/spectateurs actuels (notamment les plus jeunes) à faire un pas vers cette même interprétation (assez évidente, mais qui demande d'avoir quelques repères culturels) qui me pose problème. C'est la difficulté à s'extraire des catégories actuelles, qui monopolisent l'imaginaire et les représentations de plus en plus tôt, en fait - je n'évoquais pas pour rien la lecture de la new romance, y compris chez des pré-adolescent(e)s (ce qui inquiète des collègues documentalistes et des libraires...).
Par exemple, Gimli n'a pas un "crush" sur Galadriel dans LoTR quand il la rencontre pour la première fois : il entre dans une relation relevant du modèle de l'amour courtois, et ça n'a rien à voir avec un "crush".