Deuxième saison terminée.
Pour une série avec un aussi grand budget général, je continue de trouver étonnant que la taille des peuples et des batailles soit aussi réduite. Jamais plus de quelques centaines de personnes à l'écran. Difficile pour moi de réconcilier le propos d'Adar qui dit avoir convoqué des "légions" d'orques alors que les forces qu'on voit à l'écran équivalent à peine à une légion romaine. Du côté des elfes, les défenseurs semblent excessivement peu nombreux, et la cavalerie venant du Lindon est elle aussi fort réduite.
Je me demande les raisons du choix des showrunners sur ce point, puisque les décors eux-mêmes sont généralement bien réalisés. Mon impression reste qu'il est difficile de croire à des enjeux universels face à ce type de bataille et de "petit monde", que j'ai plus l'habitude de voir dans des productions avec des budgets très contraints. Mais finalement, c'est adapté au type de scénario qui est ici livré, avec les stéréotypes et motifs habituels.
Je continue d'être très gêné par la communication autour de la "fidélité à l'œuvre", relayé par les bonnes âmes fans de la série. Je vais de ce pas faire une série où Noé, Moïse et Jésus vivent à la même époque...
Là où c'est véritablement gênant, c'est que des gens commencent à dire ou à faire croire que ça éclaire les motivations des personnages dans l'œuvre originale - même si 90% d'entre eux pensent en réalité aux films de Peter Jackson plutôt qu'à Tolkien. Préparez-vous à une vague de "Ah mais j'ai compris, Galadriel était amoureuse de Sauron autrefois !*". Ma parole.
À part ça, le côté dérivatif et risqué de l'entreprise continue de se faire sentir.
J'en reste là pour le moment.
* Alors, j'ai envie d'ajouter quand même qu'on a à peu près tous les ingrédients irritants dans une partie de la culture pop contemporaine dans les approches des scénaristes et leur explication. Il faut forcément shipper les personnages. L'amitié, l'admiration, comportent forcément une part de "tension sexuelle" (j'ai entendu ça dans une interview à propos d'Annatar et Celebrimbor). Non mais vraiment... Forcément, au fond, ce sont des choses qui rapportent et qui sont étudiées dans le cahier des charges de la série (les producteurs et showrunners savent comment le public fonctionne, notamment du côté des "fans"). Mais je m'interroge vraiment sur les enjeux derrière l'aspect "rigolo" de l'affaire : je suis très inquiet de voir comment les jeunes générations abordent ce genre de sujet, dans un contexte où la "new romance" est en vogue (d'où le fait évidemment que Galadriel ait pu être tenté par le beau ténébreux qui était le seigneur des ténèbres déguisé, évidemment), par exemple.
Pour une série avec un aussi grand budget général, je continue de trouver étonnant que la taille des peuples et des batailles soit aussi réduite. Jamais plus de quelques centaines de personnes à l'écran. Difficile pour moi de réconcilier le propos d'Adar qui dit avoir convoqué des "légions" d'orques alors que les forces qu'on voit à l'écran équivalent à peine à une légion romaine. Du côté des elfes, les défenseurs semblent excessivement peu nombreux, et la cavalerie venant du Lindon est elle aussi fort réduite.
Là où c'est véritablement gênant, c'est que des gens commencent à dire ou à faire croire que ça éclaire les motivations des personnages dans l'œuvre originale - même si 90% d'entre eux pensent en réalité aux films de Peter Jackson plutôt qu'à Tolkien. Préparez-vous à une vague de "Ah mais j'ai compris, Galadriel était amoureuse de Sauron autrefois !*". Ma parole.
À part ça, le côté dérivatif et risqué de l'entreprise continue de se faire sentir.
* Alors, j'ai envie d'ajouter quand même qu'on a à peu près tous les ingrédients irritants dans une partie de la culture pop contemporaine dans les approches des scénaristes et leur explication. Il faut forcément shipper les personnages. L'amitié, l'admiration, comportent forcément une part de "tension sexuelle" (j'ai entendu ça dans une interview à propos d'Annatar et Celebrimbor). Non mais vraiment... Forcément, au fond, ce sont des choses qui rapportent et qui sont étudiées dans le cahier des charges de la série (les producteurs et showrunners savent comment le public fonctionne, notamment du côté des "fans"). Mais je m'interroge vraiment sur les enjeux derrière l'aspect "rigolo" de l'affaire : je suis très inquiet de voir comment les jeunes générations abordent ce genre de sujet, dans un contexte où la "new romance" est en vogue (d'où le fait évidemment que Galadriel ait pu être tenté par le beau ténébreux qui était le seigneur des ténèbres déguisé, évidemment), par exemple.