Naïn : C'est vraiment presque la moindre de leurs déviations.
Grosso modo, le problème, c'est aussi que cette approche de la "préquelle explicative" peut enlever toute la part de mystère que Tolkien laissait consciemment dans son œuvre. Pendant ce temps, les marges blanches de la carte qui auraient pu permettre d'élargir les enjeux ou l'épique ne semblent pas utilisées. On a un Mordor qui est devenu Mordor il y a trois jours, et qui était habité par quelques villageois, au lieu d'une situation où le Sauron qui se rend en Eregion dominait déjà des peuplades humaines sans doute plus importantes.
Et puis on va avoir quoi, un Sauron qui dupe les Númenóréens cinq minutes après avoir dupé les Elfes ? Númenor qui devient une superpuissance colonisatrice en cinq minutes aussi ?
Dans ce contexte, que Tom Bombadil soit un Mage, franchement, ça n'étonne plus. Reste à attendre l'arrivée de Saruman (si ce n'est pas lui qui est joué par Ciarán Hinds - au moins un nouvel ajout fort à la distribution).
Ce que je trouve curieux, c'est que l'épique peut sacrément souffrir de tout ça. Ce mélange de début, milieu et fin du Deuxième Âge complètement hérétique et le choix de faire la série sur une période se comptant en années, au mieux en décennies (?), empêche apparemment d'avoir quelque chose de vraiment cohérent pour avoir de vraies bonnes grosses armées ou une explication logique à leur existence.
Quant au reste... Galadriel qui semble prête à se faire duper encore une fois ? La mythologie des Anneaux complètement renversée, inversée, bouleversée ?
Y a-t-il une cohérence interne véritable dans tout ça ?
Mais je remarque que c'est un point sur lequel une partie du grand public semble avoir lâché prise, peut-être depuis la mode du développement des univers filmiques, des multivers issus des comics, entre autres.
Grosso modo, le problème, c'est aussi que cette approche de la "préquelle explicative" peut enlever toute la part de mystère que Tolkien laissait consciemment dans son œuvre. Pendant ce temps, les marges blanches de la carte qui auraient pu permettre d'élargir les enjeux ou l'épique ne semblent pas utilisées. On a un Mordor qui est devenu Mordor il y a trois jours, et qui était habité par quelques villageois, au lieu d'une situation où le Sauron qui se rend en Eregion dominait déjà des peuplades humaines sans doute plus importantes.
Et puis on va avoir quoi, un Sauron qui dupe les Númenóréens cinq minutes après avoir dupé les Elfes ? Númenor qui devient une superpuissance colonisatrice en cinq minutes aussi ?
Dans ce contexte, que Tom Bombadil soit un Mage, franchement, ça n'étonne plus. Reste à attendre l'arrivée de Saruman (si ce n'est pas lui qui est joué par Ciarán Hinds - au moins un nouvel ajout fort à la distribution).
Ce que je trouve curieux, c'est que l'épique peut sacrément souffrir de tout ça. Ce mélange de début, milieu et fin du Deuxième Âge complètement hérétique et le choix de faire la série sur une période se comptant en années, au mieux en décennies (?), empêche apparemment d'avoir quelque chose de vraiment cohérent pour avoir de vraies bonnes grosses armées ou une explication logique à leur existence.
Quant au reste... Galadriel qui semble prête à se faire duper encore une fois ? La mythologie des Anneaux complètement renversée, inversée, bouleversée ?
Y a-t-il une cohérence interne véritable dans tout ça ?
Mais je remarque que c'est un point sur lequel une partie du grand public semble avoir lâché prise, peut-être depuis la mode du développement des univers filmiques, des multivers issus des comics, entre autres.