30.01.2022, 20:02
(Modification du message : 30.01.2022, 20:04 par aravanessë.)
Effectivement Tikidiki, je te rejoins chez Ovide, ça ne fait pas de doute, les os de la Terre sont des cailloux à lancer :
Il est même précisé plus loin que ces pierres sont lancées alors que les protagonistes marchent, ce qui n'est pas envisageable avec des rocs imposants :
Et même que ces pierres grandissent pour attendre la taille des futurs humaines qu'elles sont en train de devenir, le verbe cresco signifiant croître, gagner en taille et en puissance, un verbe qui suppose une forte et soudaine croissance comme lors de la crue d'une rivière :
En revanche c'est beaucoup moins clair chez Choirilos que chez Ovide, car si le second fait des veines de la pierre les futures veines des êtres humains :
Le premier compare, si on reprend l'extrait ci-avant, les pierres aux os de la Terre et les rivières aux veines. Mettrait-il les simples cailloux en balance avec les rivières ? A voir, peut-être le livre cité par Françoise Bader nous aidera-t-il ?
Le terme utilisé est λίθος qui désigne au départ la substance rocheuse mais il est vrai que les Grecs l'utilisent très bien en lieu et place de πέτρα la roche, voire pour le caillou que l'on lance. Idem pour ποταμός qui peut désigner un ruisseau comme un fleuve.
aravanessë
Livre I 393-39 a écrit :magna parens terra est : lapides in corpore terrae
ossa reor dici ; iacere hos post terga iubemur.
Il est même précisé plus loin que ces pierres sont lancées alors que les protagonistes marchent, ce qui n'est pas envisageable avec des rocs imposants :
Livre I 399 a écrit :et iussos lapides sua post uestigia mittunt
Et même que ces pierres grandissent pour attendre la taille des futurs humaines qu'elles sont en train de devenir, le verbe cresco signifiant croître, gagner en taille et en puissance, un verbe qui suppose une forte et soudaine croissance comme lors de la crue d'une rivière :
Livre I 403 a écrit :ubi creuerunt naturaque mitior illis
En revanche c'est beaucoup moins clair chez Choirilos que chez Ovide, car si le second fait des veines de la pierre les futures veines des êtres humains :
Livre I 410 a écrit :quae modo uena fuit, sub eodem nomine mansit
Le premier compare, si on reprend l'extrait ci-avant, les pierres aux os de la Terre et les rivières aux veines. Mettrait-il les simples cailloux en balance avec les rivières ? A voir, peut-être le livre cité par Françoise Bader nous aidera-t-il ?
Le terme utilisé est λίθος qui désigne au départ la substance rocheuse mais il est vrai que les Grecs l'utilisent très bien en lieu et place de πέτρα la roche, voire pour le caillou que l'on lance. Idem pour ποταμός qui peut désigner un ruisseau comme un fleuve.
aravanessë