16.01.2021, 15:09
J'ai refait un tour des différents cartographes mentionnés et je fais part de mon ressenti. Il s'agit vraiment d'une affinité personnelle et du rapport que je peux avoir avec une certaine approche de la cartographie.
Les cartes de Tolkien sont à part : tout part de là et j'avoue qu'elles ont le mérite d'être à la fois plutôt esthétique et très pratique. J'aime bien que l'un ne prenne pas le pas sur l'autre et c'est un de mes gros critères d'appréciation des cartes. Je ne vote néanmoins pas pour elles parce que je préfère largement ce qui a pu être fait à partir de leur travail.
Dans le style lisible et efficaces, je préfère les cartes de Fonstad à celles de Strachay. En version numérique modernes, Mark Fisher a fait un super boulot très chouette également. Si les œuvres de ces trois cartographes sont particulièrement efficaces et utiles, je ne les trouve en revanche pas du tout "esthétiques". Je pense que je mettrais Fonstad devant les deux autres mais peut-être uniquement parce que c'est celles que j'ai le plus utilisées.
La carte de Jeff Murray est pour le coup trop artistique à mes yeux (je ne sais pas s'il en a fait plusieurs) : c'est bien évidemment super impressionnant mais ça rentre plutôt dans la catégorie illustration que cartographie.
Je vois les cartes de John Howe un peu de la même façon : les illustrations autour des cartes sont extraordinaires mais du coup je me demande bien pourquoi il y a une carte "un peu simpliste" au milieu qui vient tout gâcher !
Les cartes de Joachim Hartwig me parlent puisqu'elles étaient également liées à l'époque où ICE détenait la licence de la Terre du Milieu pour les JdR/JCC (j'avais d'ailleurs fait le puzzle à la fin des années 90 j'en ai un super souvenir !). J'admets leur grande valeur artistiques mais je les ai à peine utilisées et, dans un style un peu similaire, je préfère de loin les versions de Peter Fenlon.
Tomasz Kowal est, à mes yeux, un autre bon exemple de carte qui réussit à mixer à la fois un côté artistique/esthétique et un côté pratique. L'esthétisme correspond cependant moins à mes goûts.
On en arrive à mes deux préférés : Daniel Reeves et Peter Fenlon.
Ce que j'aime dans le travail de Reeves c'est l'aspect (pseudo-)médiéval réussi (calligraphie, parchemin) pour un rendu esthétique qui frappe juste, tout en conservant une bonne lisibilité (à l'exception de certaines cartes absolument illisibles !). Je trouve qu'il a fait un très très beau travail dans les films et, dans ce genre-là, il est pour moi au sommet.
Malgré tout, je vote quand même pour Peter Fenlon, à la fois pour l'esthétisme et pour l'immensité du travail accompli. L'ajout de tous ces détails est incroyable. Ses cartes donnent vraiment une impression d'immensité et, rien que pour cela, je trouve son travail extraordinaire. Ses cartes ne sont pas "justes" et elles ont été suffisamment décortiquées pendant 30 ans pour exhiber un grand nombre de contradictions. Si on garde bien en tête qu'elles servaient de support à un jeu de rôle, on devrait malgré tout accepter que certaines différences avec les cartes canoniques s'expliquent si on les regarde par un angle intra-diégétique (on trouve par exemple des superpositions de sa carte avec celles de Tolkien qui montrent de nombreuses différences de distances et de positionnement). Beaucoup de détails ajoutés peuvent également être fort discutables par rapport à ce qui est mis dans les textes (comme des zones à priori inhabitées qui ont pourtant des routes et de nombreux villages, etc.) mais quel travail !
Les cartes de Tolkien sont à part : tout part de là et j'avoue qu'elles ont le mérite d'être à la fois plutôt esthétique et très pratique. J'aime bien que l'un ne prenne pas le pas sur l'autre et c'est un de mes gros critères d'appréciation des cartes. Je ne vote néanmoins pas pour elles parce que je préfère largement ce qui a pu être fait à partir de leur travail.
Dans le style lisible et efficaces, je préfère les cartes de Fonstad à celles de Strachay. En version numérique modernes, Mark Fisher a fait un super boulot très chouette également. Si les œuvres de ces trois cartographes sont particulièrement efficaces et utiles, je ne les trouve en revanche pas du tout "esthétiques". Je pense que je mettrais Fonstad devant les deux autres mais peut-être uniquement parce que c'est celles que j'ai le plus utilisées.
La carte de Jeff Murray est pour le coup trop artistique à mes yeux (je ne sais pas s'il en a fait plusieurs) : c'est bien évidemment super impressionnant mais ça rentre plutôt dans la catégorie illustration que cartographie.
Je vois les cartes de John Howe un peu de la même façon : les illustrations autour des cartes sont extraordinaires mais du coup je me demande bien pourquoi il y a une carte "un peu simpliste" au milieu qui vient tout gâcher !
Les cartes de Joachim Hartwig me parlent puisqu'elles étaient également liées à l'époque où ICE détenait la licence de la Terre du Milieu pour les JdR/JCC (j'avais d'ailleurs fait le puzzle à la fin des années 90 j'en ai un super souvenir !). J'admets leur grande valeur artistiques mais je les ai à peine utilisées et, dans un style un peu similaire, je préfère de loin les versions de Peter Fenlon.
Tomasz Kowal est, à mes yeux, un autre bon exemple de carte qui réussit à mixer à la fois un côté artistique/esthétique et un côté pratique. L'esthétisme correspond cependant moins à mes goûts.
On en arrive à mes deux préférés : Daniel Reeves et Peter Fenlon.
Ce que j'aime dans le travail de Reeves c'est l'aspect (pseudo-)médiéval réussi (calligraphie, parchemin) pour un rendu esthétique qui frappe juste, tout en conservant une bonne lisibilité (à l'exception de certaines cartes absolument illisibles !). Je trouve qu'il a fait un très très beau travail dans les films et, dans ce genre-là, il est pour moi au sommet.
Malgré tout, je vote quand même pour Peter Fenlon, à la fois pour l'esthétisme et pour l'immensité du travail accompli. L'ajout de tous ces détails est incroyable. Ses cartes donnent vraiment une impression d'immensité et, rien que pour cela, je trouve son travail extraordinaire. Ses cartes ne sont pas "justes" et elles ont été suffisamment décortiquées pendant 30 ans pour exhiber un grand nombre de contradictions. Si on garde bien en tête qu'elles servaient de support à un jeu de rôle, on devrait malgré tout accepter que certaines différences avec les cartes canoniques s'expliquent si on les regarde par un angle intra-diégétique (on trouve par exemple des superpositions de sa carte avec celles de Tolkien qui montrent de nombreuses différences de distances et de positionnement). Beaucoup de détails ajoutés peuvent également être fort discutables par rapport à ce qui est mis dans les textes (comme des zones à priori inhabitées qui ont pourtant des routes et de nombreux villages, etc.) mais quel travail !