16.12.2020, 16:03
(16.12.2020, 12:17)ISENGAR a écrit :(16.12.2020, 10:51)Elendil a écrit : En revanche, nous disposons du toponyme noldorin Tarn Felin (TI, p. 424), nom abandonné pour les Emyn Muil, ce qui laisse penser qu'à ce stade, Tolkien voyait un lien entre le mot noldorin tarn et une chaîne de collines.
J'y avais pensé par analogie avec les Tyrn Gorthad (mais ici le singulier donnerait plutôt "torn").
Sinon, pour "rhyn", il y a peut-être une correspondance avec le quenya "ruina" (enflammé) ?
I.
Dixit Paul Strack, dans les syllabes finales, la mutation vocalique sing. u > pl. y est identique en noldorin et en sindarin, mais en noldorin sing. o > pl. e, alors qu'en sindarin sing. o > pl. y. D'où le fait que Tolkien ait dû inventer une divergence dialectale gondorienne pour expliquer a posteriori les sing. orod "montagne", pl. ered présents partouts sur les cartes, et qu'on retrouve le pl. eryd dans les textes du Silm. tardif. (J'espère que l'explication est claire.)
De fait, pour tyrn (plus tardivement inventé), le sing est bien torn (cf. PE 17, p. 116).
Pour moi, rhyn serait un pluriel "buissons", et c'est donn "bistre" qui désignerait la couleur brûlée, conformément à l'ordre des éléments dans un mot noldorin ou sindarin.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland