17.04.2004, 16:03
Brrr... Quel froid soudain malgré la chaleur des bûchers où se consument les cadavres ! Beau poème avec des consonnances particulièrement bien trouvées :
Sauvage, rongeuse d'os et puis preste
S'imprégna l'épidémie de la peste
Avec les s, je vois la peste comme un ignoble serpent qui ondule sournoisement ; avec les pr et les p, je la vois gagner du terrain en tuant tous ceux qu'elle peut.
Un sacré bon choix aussi dans le vocabulaire employé : lugubre, terrible, funeste, effroyable, maudits, rongeuse, pourris, vomissant, boyaux,... C'est très "parlant" et ça donne tout de suite une vision très juste des événements.
Les passages les plus noirs de ton poème me font un peu penser à ces vers de Baudelaire :
"Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons" (extrait de "Une Charogne")
Linna
Sauvage, rongeuse d'os et puis preste
S'imprégna l'épidémie de la peste
Avec les s, je vois la peste comme un ignoble serpent qui ondule sournoisement ; avec les pr et les p, je la vois gagner du terrain en tuant tous ceux qu'elle peut.
Un sacré bon choix aussi dans le vocabulaire employé : lugubre, terrible, funeste, effroyable, maudits, rongeuse, pourris, vomissant, boyaux,... C'est très "parlant" et ça donne tout de suite une vision très juste des événements.
Les passages les plus noirs de ton poème me font un peu penser à ces vers de Baudelaire :
"Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons" (extrait de "Une Charogne")
Linna