29.03.2004, 12:00
Dernier souffle ?
Les dieux sont loin en ces temps de colère.
Les femmes enceintes - Oh ! leurs malheurs -
Je les revois, hélas, dans leur pâleur.
Je vois les larmes qui coulent, amères
Sillons, sur les visages des enfants.
Je vois en souvenir toutes ses peines,
Je pleure à jamais l'enfuit de l'Eden.
L'ennemi s'avance ici triomphant.
Au dessus des longues étendues mornes,
Dorment les braves. Ultime demeure
Salie, souillée par ces viles clameurs
S'élevant au son de leurs tristes cornes,
Annonçant ainsi notre dernière heure.
Pleurez la fin dun monde de bonheur !
Combattre !
Malgré tout ceci, nous nous dresserons,
Car ce nest pas la triste fin du monde.
Seul fini le notre. La bête immonde,
Jusquà notre mort, nous la combattrons.
Pensons aux fiers guerriers qui sont partis,
Pensons à nos enfants et à nos femmes
Que nous avons quittés la mort dans lâme,
Les laisserons nous sombrer dans loubli ?
Peu dhommes savent lheure de leur fin.
Notre avenir se joue sur cette plaine,
Théâtre de combat, terrible haine.
Périssons en hommes libres , afin
De ne pas survivre dans lesclavage,
Désespérant de la fin de cet age.
Les dieux sont loin en ces temps de colère.
Les femmes enceintes - Oh ! leurs malheurs -
Je les revois, hélas, dans leur pâleur.
Je vois les larmes qui coulent, amères
Sillons, sur les visages des enfants.
Je vois en souvenir toutes ses peines,
Je pleure à jamais l'enfuit de l'Eden.
L'ennemi s'avance ici triomphant.
Au dessus des longues étendues mornes,
Dorment les braves. Ultime demeure
Salie, souillée par ces viles clameurs
S'élevant au son de leurs tristes cornes,
Annonçant ainsi notre dernière heure.
Pleurez la fin dun monde de bonheur !
Combattre !
Malgré tout ceci, nous nous dresserons,
Car ce nest pas la triste fin du monde.
Seul fini le notre. La bête immonde,
Jusquà notre mort, nous la combattrons.
Pensons aux fiers guerriers qui sont partis,
Pensons à nos enfants et à nos femmes
Que nous avons quittés la mort dans lâme,
Les laisserons nous sombrer dans loubli ?
Peu dhommes savent lheure de leur fin.
Notre avenir se joue sur cette plaine,
Théâtre de combat, terrible haine.
Périssons en hommes libres , afin
De ne pas survivre dans lesclavage,
Désespérant de la fin de cet age.