08.08.2019, 12:36
La définition de ce qu'est un mythe est un travail de longue haleine, d'autant plus que cette dernière a évoluée avec le temps et selon les auteurs. Elle est passée par de nombreuses évolutions suivant les sociétés dans lesquelles elle avait une place. Je pense, mais ce n'est que mon opinion, que le mythe est d'abord quelque chose qui mérite d'être raconté et qui, de part la place centrale qu'il occupait notamment dans les sociétés traditionnelles, a une valeur d'exemple. Le mythe est en quelque sorte une ritualisation de la réalité, une inscription de l'existence individuelle et des moments qui la compose au sein d'une histoire plus ample, d'une tradition. On pourra notamment lire à ce sujet l'interprétation de Mircea Eliade dans son "Aspects du mythe".
Au-dela donc du caractère possiiblement divertissant et esthétique, on peut y trouver des clefs pour interpréter le réel, et ce n'est d'ailleurs pas pour rien si les premiers philosophes grecs se placèrent contre les mythes véhiculés notamment par Homère. La philosophie tenta de répondre différemment aux questions posées par les mythes. Il s'agit de positions qui évidemment mènent à un débat où chacun peut exprimer son ressenti mais on ne peut occulter le fait que la philosophie fut perçue comme une tentative de subversion des mythes (cf la mort de Socrate). Je pense que le sentiment d'étrangeté des mythes est aussi une manière de les fixer durablement dans les esprits, afin de faire ressortir certains aspects plus évidents par contraste mais aussi pour montrer que tout ne peut pas s'expliquer, que l'inconnu fait partie de l'existence.
Au-dela donc du caractère possiiblement divertissant et esthétique, on peut y trouver des clefs pour interpréter le réel, et ce n'est d'ailleurs pas pour rien si les premiers philosophes grecs se placèrent contre les mythes véhiculés notamment par Homère. La philosophie tenta de répondre différemment aux questions posées par les mythes. Il s'agit de positions qui évidemment mènent à un débat où chacun peut exprimer son ressenti mais on ne peut occulter le fait que la philosophie fut perçue comme une tentative de subversion des mythes (cf la mort de Socrate). Je pense que le sentiment d'étrangeté des mythes est aussi une manière de les fixer durablement dans les esprits, afin de faire ressortir certains aspects plus évidents par contraste mais aussi pour montrer que tout ne peut pas s'expliquer, que l'inconnu fait partie de l'existence.
But do not despise the lore that has come down from distant years; for oft it may chance that old wives keep in memory word of things that once were needful for the wise to know.