25.02.2019, 22:41
(Modification du message : 25.02.2019, 22:41 par Chiara Cadrich.)
.oOo.
Dans la grande salle de l’auberge de l’Oie Saoule…
- Hé bien, Eliahel, où cours-tu comme ça ? On dirait que tu as vu un énorme rat !
Sous les vénérables voûtes de grès rose, la fillette tremblante est blanche comme une lune de Samain. Pourtant en présence du solide Finran, elle se calme un peu :
- C’était pas un rat ! C’était un garçon ! Et puis d’abord j’ai pas peur des rats !
Le géant blond tente de la faire sourire :
- Bon d’accord, il ne te plait pas. Mais est-ce la peine de dévaler ainsi les escaliers du grenier ? Il était donc si laid ?
- Mais non ! Un petit garçon blond, qui suçait son pouce. Tout pâle. Il est apparu comme ça, sans bruit, de nulle part. Il voulait le livre d’Eärendil. Et puis quand je lui ai crié dessus, il a disparu !
Finran, une moue dubitative et un peu moqueuse, fait gaillardement claquer sa rapière dans son fourreau, et lance de son ton bourru :
- Allons, ma petite poulette ! Tes lectures t’auront brouillé la vue…
Prends donc ces crêpes et ramène-les à tes frères et sœurs !
La fillette ne tremble plus, sinon d’indignation. Décidément, les adultes, ça comprend rien ! Eliahel grommelle un peu, mais s’empare de l’assiette et s’enfuit sans demander son reste.
- Hé bien, Eliahel, où cours-tu comme ça ? On dirait que tu as vu un énorme rat !
Sous les vénérables voûtes de grès rose, la fillette tremblante est blanche comme une lune de Samain. Pourtant en présence du solide Finran, elle se calme un peu :
- C’était pas un rat ! C’était un garçon ! Et puis d’abord j’ai pas peur des rats !
Le géant blond tente de la faire sourire :
- Bon d’accord, il ne te plait pas. Mais est-ce la peine de dévaler ainsi les escaliers du grenier ? Il était donc si laid ?
- Mais non ! Un petit garçon blond, qui suçait son pouce. Tout pâle. Il est apparu comme ça, sans bruit, de nulle part. Il voulait le livre d’Eärendil. Et puis quand je lui ai crié dessus, il a disparu !
Finran, une moue dubitative et un peu moqueuse, fait gaillardement claquer sa rapière dans son fourreau, et lance de son ton bourru :
- Allons, ma petite poulette ! Tes lectures t’auront brouillé la vue…
Prends donc ces crêpes et ramène-les à tes frères et sœurs !
La fillette ne tremble plus, sinon d’indignation. Décidément, les adultes, ça comprend rien ! Eliahel grommelle un peu, mais s’empare de l’assiette et s’enfuit sans demander son reste.
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A suivre...