28.01.2018, 22:53
A Isabelle : Oui, c'est un peu cavalier de laisser Gandalf dans une posture pareille. Mais il faut reconnaître qu'il cherche les ennuis... 
A Baradon : Merci pour ton soutien ! Pas de problème, cite et utilise autant que tu veux !

A Baradon : Merci pour ton soutien ! Pas de problème, cite et utilise autant que tu veux !

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Le magicien recula sur le long catafalque, bordé de part et d’autre par des bassins d’un liquide saumâtre et rouge vif. Au bout de cette estrade, béait l’ouverture de son espoir. Il allait s’engager sous le linteau, lorsqu’il s’aperçut qu’une sombre porte de pierre en barrait le passage.
Le Nazgûl était monté sur l’estrade, une longue et pâle épée en main. Un chant guttural s’éleva. Les notes aigres évoquaient la peur et le désespoir, promettant au fil lancinant de l’envoûtement, la fraicheur et la pénombre reposantes du tombeau. Il sembla à Gandalf qu’au-dessus des bassins, une fine brume rousse élevait ses volutes au rythme de l’indicible mélodie. Les nuées s’insinuaient autour de leur victime en un irrémédiable enveloppement. L’abandon de toute volonté semblait la seule issue aux terribles menaces proférées en morbeth . Les membres de Gandalf se raidissaient.
Mais le magicien n’était pas encore à la merci de son ennemi. Son bâton flamboya d’une lumière tour à tour forte et dorée comme le soleil de midi, douce et argentée comme la lune montante, ou scintillante comme les étoiles. Les orques et les gobelins gémirent de douleur. L’esprit de Gandalf se fit plus clair, mais des doigts de brume l’enlaçaient à présent, lui laissant la sensation de longues algues visqueuses sur la peau. La conscience de la montagne, toute entière tendue vers son serviteur Nazgûl, renforçait sa volonté en lui prêtant sa malice.
Gandalf, étouffant à moitié, faillit mettre un genou à terre. Il recula encore, s’appuyant à la porte qui fermait le chemin de son salut. Il hésita à déchaîner sa puissance sur la porte, mais il savait qu’un ouvrage des nains de jadis ne céderait qu’en prononçant le mot de passe. A défaut, il libérerait le feu d’Anor sur ses assaillants pour leur dernier assaut. Voilà une fin que n’aurait pas boudée le roi nain qui siégeait en ses salles au temps où la tribu des Boucle-noires prospérait sous l’Amon Lanc !
Le Nazgûl était monté sur l’estrade, une longue et pâle épée en main. Un chant guttural s’éleva. Les notes aigres évoquaient la peur et le désespoir, promettant au fil lancinant de l’envoûtement, la fraicheur et la pénombre reposantes du tombeau. Il sembla à Gandalf qu’au-dessus des bassins, une fine brume rousse élevait ses volutes au rythme de l’indicible mélodie. Les nuées s’insinuaient autour de leur victime en un irrémédiable enveloppement. L’abandon de toute volonté semblait la seule issue aux terribles menaces proférées en morbeth . Les membres de Gandalf se raidissaient.
Mais le magicien n’était pas encore à la merci de son ennemi. Son bâton flamboya d’une lumière tour à tour forte et dorée comme le soleil de midi, douce et argentée comme la lune montante, ou scintillante comme les étoiles. Les orques et les gobelins gémirent de douleur. L’esprit de Gandalf se fit plus clair, mais des doigts de brume l’enlaçaient à présent, lui laissant la sensation de longues algues visqueuses sur la peau. La conscience de la montagne, toute entière tendue vers son serviteur Nazgûl, renforçait sa volonté en lui prêtant sa malice.
Gandalf, étouffant à moitié, faillit mettre un genou à terre. Il recula encore, s’appuyant à la porte qui fermait le chemin de son salut. Il hésita à déchaîner sa puissance sur la porte, mais il savait qu’un ouvrage des nains de jadis ne céderait qu’en prononçant le mot de passe. A défaut, il libérerait le feu d’Anor sur ses assaillants pour leur dernier assaut. Voilà une fin que n’aurait pas boudée le roi nain qui siégeait en ses salles au temps où la tribu des Boucle-noires prospérait sous l’Amon Lanc !
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A suivre...