16.12.2017, 23:45
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Radagast s’éloigna rapidement de sa demeure pour se réfugier hors de portée de voix. Il fit bien, car des glapissements étranglés le poursuivirent assez longtemps.
A l’orée du bois, une portée de jeunes écureuils roux se poursuivait joyeusement entre les branches lisses d’un coudrier tentaculaire, ployant sous ses noisettes. Leurs aînés s’évertuaient à un curieux manège, collectant les fruits dans une jarre de bois.
-« Merci infiniment, Madame Spip ! Quelles nouvelles de Scrat ? »
Une salve de plaintes aigües s’éleva. Radagast prit un air navré. Les doléances promettant de se prolonger, le magicien brun lança d’un air décidé :
-« C'est entendu, je vais lui parler. Votre aîné doit abandonner cette quête absurde du plus gros gland du Vertbois ! Soyez sans crainte ! »
Gandalf arriva comme son cousin faisait mine de s’éloigner à nouveau, sautant d’une idée à l’autre.
-« Aïwendil ! », protesta le magicien gris, usant de la voix grave et profonde des sorciers.
L’intéressé s’arrêta enfin, un peu subjugué par l'injonction, et daigna écouter. Sous les branches tombantes d'un saule pleureur, Gandalf lui révéla le destin tragique du roi Thraïn, enlevé par les envoyés de Dol Gûldur, avec quelques parents.
Longtemps les deux vieillards pesèrent leurs chances, imaginant la meilleure conduite à tenir pour venir en aide au malheureux descendant de Dùrin. Radagast ne cacha pas son pessimisme, mais conjura Gandalf de laisser passer quelques semaines avant sa prochaine tentative.
- « Nous devons laisser l’hydre s’assoupir pour espérer la moindre chance de succès… Et de surcroît, vous devez reprendre des forces…»
Gandalf, la mort dans l’âme, dut se rendre à ses arguments.
A l’orée du bois, une portée de jeunes écureuils roux se poursuivait joyeusement entre les branches lisses d’un coudrier tentaculaire, ployant sous ses noisettes. Leurs aînés s’évertuaient à un curieux manège, collectant les fruits dans une jarre de bois.
-« Merci infiniment, Madame Spip ! Quelles nouvelles de Scrat ? »
Une salve de plaintes aigües s’éleva. Radagast prit un air navré. Les doléances promettant de se prolonger, le magicien brun lança d’un air décidé :
-« C'est entendu, je vais lui parler. Votre aîné doit abandonner cette quête absurde du plus gros gland du Vertbois ! Soyez sans crainte ! »
Gandalf arriva comme son cousin faisait mine de s’éloigner à nouveau, sautant d’une idée à l’autre.
-« Aïwendil ! », protesta le magicien gris, usant de la voix grave et profonde des sorciers.
L’intéressé s’arrêta enfin, un peu subjugué par l'injonction, et daigna écouter. Sous les branches tombantes d'un saule pleureur, Gandalf lui révéla le destin tragique du roi Thraïn, enlevé par les envoyés de Dol Gûldur, avec quelques parents.
Longtemps les deux vieillards pesèrent leurs chances, imaginant la meilleure conduite à tenir pour venir en aide au malheureux descendant de Dùrin. Radagast ne cacha pas son pessimisme, mais conjura Gandalf de laisser passer quelques semaines avant sa prochaine tentative.
- « Nous devons laisser l’hydre s’assoupir pour espérer la moindre chance de succès… Et de surcroît, vous devez reprendre des forces…»
Gandalf, la mort dans l’âme, dut se rendre à ses arguments.
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à suivre...