09.10.2017, 12:52
Sur la question de fond de l'influence de Morgoth, je pense me souvenir qu'elle était considérée comme totale et diffuse, imprégnant chaque être et chaque matériau en Arda hormis les Ainur, quoique certains se fussent soumis à lui. Et Tolkien mettait en relief la différence avec Sauron, un mal localisé dans la temps et dans l'espace. Aigu, cruel, mais limité, là où celui de Morgoth est présent pour toujours dans la Création, jusqu'à ce que le Monde soit refait après Dagor Dagorath.
Sur la question des rois pris dans la glace, c'est dans The Lost road, pp. 77-78 (La Route perdue p. 133: "l'Age glaciaire - de grandes figures dans la glace") et c'est à peu près tout.
Sur la question de la durée des âges, Léo Carruthers rapporte dans Tolkien et la religion une hypothèse étonnante, comme de quoi la durée du Deuxième Age et du Troisième correspondrait à un savant calcul anthroposophique, du nom de la secte de Rudolf Steiner. Le chiffre 6462 est étonnant mais Léo y voit bien plus un clin d’œil qu'une quelconque adhésion à une philosophie déjà considérée comme hérétique à l'époque. Pour le reste, je confirme qu'à aucun moment Tolkien ne donne une clé de séquençage des ages, donc toutes les spéculations sont valides. Sur le passage au 7ème, je ne crois pas que la date de lettre de 1957 soit critique, c'est juste un passage d'âge qui se situerait au 20ème siècle.
Enfin, une flèche du parthe: s'il y a bien un auteur classique à brûler, c'est Gibbon. C'est un condensé de haine, de préjugés et de condescendance. L'année dernière à Kalamazoo, Ian Wood, le conférencier principal (avec Jane Chance) l'a exécuté sur l'idée que soit le christianisme qui ait entrainé la chute de Rome. Une idée qui avait bien plus à voir avec la haine de l'homme du 18ème siècle pour la religion qu'avec une quelconque réalité historique.
Sur la question des rois pris dans la glace, c'est dans The Lost road, pp. 77-78 (La Route perdue p. 133: "l'Age glaciaire - de grandes figures dans la glace") et c'est à peu près tout.
Sur la question de la durée des âges, Léo Carruthers rapporte dans Tolkien et la religion une hypothèse étonnante, comme de quoi la durée du Deuxième Age et du Troisième correspondrait à un savant calcul anthroposophique, du nom de la secte de Rudolf Steiner. Le chiffre 6462 est étonnant mais Léo y voit bien plus un clin d’œil qu'une quelconque adhésion à une philosophie déjà considérée comme hérétique à l'époque. Pour le reste, je confirme qu'à aucun moment Tolkien ne donne une clé de séquençage des ages, donc toutes les spéculations sont valides. Sur le passage au 7ème, je ne crois pas que la date de lettre de 1957 soit critique, c'est juste un passage d'âge qui se situerait au 20ème siècle.
Enfin, une flèche du parthe: s'il y a bien un auteur classique à brûler, c'est Gibbon. C'est un condensé de haine, de préjugés et de condescendance. L'année dernière à Kalamazoo, Ian Wood, le conférencier principal (avec Jane Chance) l'a exécuté sur l'idée que soit le christianisme qui ait entrainé la chute de Rome. Une idée qui avait bien plus à voir avec la haine de l'homme du 18ème siècle pour la religion qu'avec une quelconque réalité historique.