13.09.2014, 06:16
J'avais le sentiment que les Contes perdus devaient receler encore plus de parallèles que les textes plus tardifs de Tolkien, car dans ces textes de jeunesse, Tolkien laisse transparaître ses sources d'inspiration plus directement.
En première analyse, il semblerait que je n'aie pas tort :
LT1, p. 107 :
Les chevaux gris et noir du char évoquent irrésistiblement le Liath Macha (Gris de Macha) et le Dub Sainglend (Noir de Saingliu), les deux chevaux les plus fameux de la littérature irlandaise, qui tirent le char de Cúchulainn. C'est un petit détail, mais je pense qu'une analyse plus fine montrerait qu'il n'est pas seul.
En première analyse, il semblerait que je n'aie pas tort :
LT1, p. 107 :
J.R.R. Tolkien a écrit :There rode the Fánturi upon a car of black, and there was a black horse upon the side of Mandos and a dappled grey upon the side of Lórien
Les chevaux gris et noir du char évoquent irrésistiblement le Liath Macha (Gris de Macha) et le Dub Sainglend (Noir de Saingliu), les deux chevaux les plus fameux de la littérature irlandaise, qui tirent le char de Cúchulainn. C'est un petit détail, mais je pense qu'une analyse plus fine montrerait qu'il n'est pas seul.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland