26.08.2014, 16:51
(Modification du message : 26.08.2014, 16:54 par cellardoor.)
Il s'agit en effet de scènes dont la portée est universelle, bien que les qualifier de "ficelles" me semble bien dédaigneux à l'égard de passages dont on s'accorde tous à reconnaître la beauté. Cet universalisme peut se concevoir de deux manières : soit la détection a posteriori d'un pattern issu d'une culture commune dans des oeuvres indépendantes ; soit la participation d'un auteur à une tradition littéraire, définie par des figures.
Je rappelle que je parle ici uniquement de la proximité des textes non des villes, des légendes et autres.
On ne peut ranger l'écriture de La chute de Gondolin et les similitudes qu'elle présente avec l'Iliade derrière une simple culture commune entre Tolkien et Homère. Nous ne somme pas dans le cas d'un "topos/cliché" occidental présent indépendamment dans deux oeuvres. Nous sommes en présence d'un écrivain nourri de culture antique, profondément versé dans sa langue et sa littérature. Aussi, l'utilisation d'un topos par Tolkien ne saurait être fortuite et ne s'oppose donc pas à une "inspiration ou référence directe", comme le suggère Poupi.
Ainsi, à la question,
Je retourne la question : si ce n'est ce genre d'éléments, quelle type de preuve serait probante ?
En ce qui concerne Hollywood, il serait tout à fait intéressant de discuter de l'influence de la littérature classique sur le cinéma. Mais en ce qui nous concerne, ta remarque n'a pas de valeur argumentative, l'existence d'une "ficelle universelle" faite de "topos/cliché" qui serait présente ailleurs dans les Arts n'exclut en rien la possibilité d'une réelle influence chez Tolkien.
Je rappelle que je parle ici uniquement de la proximité des textes non des villes, des légendes et autres.
On ne peut ranger l'écriture de La chute de Gondolin et les similitudes qu'elle présente avec l'Iliade derrière une simple culture commune entre Tolkien et Homère. Nous ne somme pas dans le cas d'un "topos/cliché" occidental présent indépendamment dans deux oeuvres. Nous sommes en présence d'un écrivain nourri de culture antique, profondément versé dans sa langue et sa littérature. Aussi, l'utilisation d'un topos par Tolkien ne saurait être fortuite et ne s'oppose donc pas à une "inspiration ou référence directe", comme le suggère Poupi.
Ainsi, à la question,
Citation : est-ce qu'en en ayant conscience, il s'inspire directement et précisément de l'Iliade ou juste d'un exercice de style répandu dans le genre épique ?faute d'une note de Tolkien sur ce point, on ne peut répondre qu'en pointant les procédés textuels, ce qu'on précisément fait les intervenants. D'un point de vue littéraire, la connaissance détaillé de l'Iliade par Tolkien, la proximité de certaines expressions ( dakruoen gelasasa contra laughed amid her sorrow), la présence de procédés tels le Catalogue ainsi que les autres figures citées suffisent à établir l'existence d'une certaine intertextualité.
Je retourne la question : si ce n'est ce genre d'éléments, quelle type de preuve serait probante ?
En ce qui concerne Hollywood, il serait tout à fait intéressant de discuter de l'influence de la littérature classique sur le cinéma. Mais en ce qui nous concerne, ta remarque n'a pas de valeur argumentative, l'existence d'une "ficelle universelle" faite de "topos/cliché" qui serait présente ailleurs dans les Arts n'exclut en rien la possibilité d'une réelle influence chez Tolkien.