29.09.2013, 18:37
Il y a des années que beaucoup d'entre nous doivent se questionner sur cette création d'Eru basée sur le chant des Ainur. Ces jours-ci en relisant la bio de Carpenter, ce sujet m'est revenu en tête: Feu Sacré, Flamme Impérissable. J'ai donc relu Silmarillion et j'ai comme réalisée que Tolkien lui-même faisait une différence entre les deux. Feu Sacré versus compréhension des choses, pouvoir... puissance; Flamme Immortelle pour immortalité. Mais ce raisonnement est aussi basique: Il faudrait savoir combien de fois il a parlé de ces deux éléments dans son œuvre, et quel sens il leur a donnés chaque fois, ou par l'entremise de ses personnages. Mon raisonnement tient-il la route ? Je ne sais pas ! Car probablement que ça restera toujours au niveau du questionnement. Et c'est correct aussi.
Est-ce que Tolkien pensait Eru comme Père de la création (pas sûr !); pas plutôt comme l'Unique (1er paragraphe du Silmarillion) suivi de "Le Feu Secret fut envoyé au cœur du monde qui fut nommé Eä". Ce n'est pas l'immortalité qui fut envoyée dans le monde, ce ne fut pas la Flamme Impérissable. Elle ne fut pas donné aux Hommes non plus, mais elle fut donnée aux Ainur???
Pour ces deux raisons, aujourd'hui, j'ai tendance à distinguer les deux: mais je ne suis pas une spécialiste ni de Tolkien ni de la théologie chrétienne.
C'est une interrogation personnelle nouvelle de son monde si complexe qui m'interpelle. Peut-on affirmer quoi que ce soit chez Tolkien sur cette création ?
Je ne suis pas certaine que Eärendil soit le fils. Lorsque Tolkien a réorganisé le fameux poème de Cynewulf, il ne le considérait pas plutôt comme un ange : "Salut, Éarendel, le plus brillant des anges envoyé aux hommes sur la Terre du Milieu"; transformé plus tard par Salut Eärendil, la plus brillante des étoiles", pour la bonne raison qu'Eärendil avait hérité d'un Silmaril de son épouse transformée en oiseau pour lui apporter dans son vaisseau errant.
Je crois aussi, malgré tout, qu'on ne peut dissocier non plus Tolkien du christianisme profond qui l'habitait vis-à-vis de son œuvre et particulièrement de sa création du monde. Il a vécut la conversion de sa mère, et le rejet qu'elle a subit de sa famille par la suite, ce qui a contribué en partie à sa mort précoce: l'aide lui fut retirée et elle a en a beaucoup souffert.
Tolkien allait à la messe tous les jours, c'est pas peu dire !
Et il a eu le génie d'attribuer la création aux chants des Ainur...
Est-ce que Tolkien pensait Eru comme Père de la création (pas sûr !); pas plutôt comme l'Unique (1er paragraphe du Silmarillion) suivi de "Le Feu Secret fut envoyé au cœur du monde qui fut nommé Eä". Ce n'est pas l'immortalité qui fut envoyée dans le monde, ce ne fut pas la Flamme Impérissable. Elle ne fut pas donné aux Hommes non plus, mais elle fut donnée aux Ainur???
Pour ces deux raisons, aujourd'hui, j'ai tendance à distinguer les deux: mais je ne suis pas une spécialiste ni de Tolkien ni de la théologie chrétienne.
C'est une interrogation personnelle nouvelle de son monde si complexe qui m'interpelle. Peut-on affirmer quoi que ce soit chez Tolkien sur cette création ?
Je ne suis pas certaine que Eärendil soit le fils. Lorsque Tolkien a réorganisé le fameux poème de Cynewulf, il ne le considérait pas plutôt comme un ange : "Salut, Éarendel, le plus brillant des anges envoyé aux hommes sur la Terre du Milieu"; transformé plus tard par Salut Eärendil, la plus brillante des étoiles", pour la bonne raison qu'Eärendil avait hérité d'un Silmaril de son épouse transformée en oiseau pour lui apporter dans son vaisseau errant.
Je crois aussi, malgré tout, qu'on ne peut dissocier non plus Tolkien du christianisme profond qui l'habitait vis-à-vis de son œuvre et particulièrement de sa création du monde. Il a vécut la conversion de sa mère, et le rejet qu'elle a subit de sa famille par la suite, ce qui a contribué en partie à sa mort précoce: l'aide lui fut retirée et elle a en a beaucoup souffert.
Tolkien allait à la messe tous les jours, c'est pas peu dire !
Et il a eu le génie d'attribuer la création aux chants des Ainur...
L'esprit devient ce qu'en font les pensées, car les pensées de quelqu'un déteignent sur son âme. Marc-Aurèle (121-180)