(09.04.2013, 17:10)Tikidiki a écrit : Forcément, si tu refuses chaque proposition, ça n'a plus grand intérêt ^^Je ne refuse pas je réfute ce qui est réfutable et j'accepte le reste à titre d'hypothèse (pour éviter qu'Elendil me dise que je n'ai pas une méthode "très scientifique").
(09.04.2013, 17:10)Tikidiki a écrit : Je pense que comme la phrase sur le Val d'Anduin ne nomme pas la Lorien, il est possible qu'elle soit en fait désignée par cette expression.En effet, c'est une explication tout à fait plausible.
J'ajoute que Gandalf, en relisant le Hobbit, a beaucoup d'informations sur Beorn, non seulement ses pouvoirs mais aussi son tempérament curieux mais violent et irascible, au point de le manipuler de fort belle manière (prouvant qu'il ne s'agit pas simplement de rumeurs colportés mais de faits avérés). Comme on l'a dit Beorn n'a jamais rencontré Gandalf et le peu de rapports que les deux entretiennent avec Radagast (Gandalf ne l'a pas vu depuis de nombreuses années au moment de la Gda et Beorn le voit "de temps à autres") rend douteux l'idée que Gandalf ait pu obtenir ses informations de lui (surtout si Beorn en retour ne connait pas grand chose de Gandalf). Beorn est sans doute connu à des lieux à la ronde, mais guère plus puisque ni le Hobbit, ni les Nains, n'ont entendus parler de lui. On peut dès lors penser que Gandalf s'entretient avec les populations de la région (bûcherons, bergers, futurs-béornides, etc...), notamment dans le cadre d'une future attaque sur Dol-Guldur.
Tiens d'ailleurs on avait pas envisagé que ces hommes aient pu fournir un soutien, au moins logistique, à Gandalf et au Conseil Blanc lors de leur assaut. Il sont pourtant concernés au premier chef.
(09.04.2013, 17:10)Tikidiki a écrit : Cependant, si Gandalf ne connaît pas le village des Stoors (ceux qui se sont réétablis dans le Val après être allés en Eriador) jusqu'à la Guerre de l'Anneau, il a pu en connaître les premiers Hobbits, ceux qui ont émigré du fait de Dol Guldur. Cela lui laisse peu de temps, par contre, (il arrive au moment où Dol Guldur s'affirme, les Hobbits partent vers 1050/1150) mais ça signifierait qu'il aurait rencontré les Hobbits assez tôt, en fait.Il me semble que l'on sait quand Gandalf rencontre les Hobbits pour la première fois, à vérifier. J'ai du mal à imaginer qu'il soit tombé sur ce peuple discret en un siècle et demi (les choses vont lentement en TdM) et ait déjà noué des liens au point que l'on considère le Val d'Anduin comme une de ses régions favorites du fait de cette courte amitié.
(09.04.2013, 17:10)Tikidiki a écrit : Les Eothéod ne semblent pas connaître Gandalf? Mais Gandalf pourrait connaître les Eothéod. Je ne vais pas jusqu'à dire qu'il avait son cheval chez eux ^^Scadufax (puisque je suis dans le Livre de la Marche en ce moment et que j'ai appris qu'on devait utiliser soit la version anglais soit la version viel-anglaise) est le premier de sa lignée à être monté par un autre que ceux de la Maison d'Eorl.
Plus sérieusement je vois plusieurs obstacles à cet présence (régulière puisque c'est de ça qu'on parle) de Gandalf en Eothéod :
- La superstition des Eothéod les aurait sans doute rendus peu amicaux vis-à-vis d'un magicien. On voit d'ailleurs qu'hormis Hama et Eomer la plupart des Rohirrim ont une vision négative de Gandalf, du moins au premier abord : Le garde de l'enceinte d'Edoras, Grima & Théoden, le cavalier qui donne la réplique à Gandalf, etc...
- La méfiance manifeste des Eothéod vis-à-vis de la Lorien est étrange si ils entretenaient des bons rapports avec Gandalf. Qui plus est "l'Elfe au bâton" ne risque pas d'être très bien reçu dans un pays où "Elf" signifie étrange.
Quant à savoir si Gandalf les connaît : oui bien-sûr mais les autres lieux cités son aussi des "résidences temporaires" de Gandalf, ce que l'Eothéod ne peut être sans que son peuple ne connaisse le pèlerin-gris.
Je rappelle que le rôle très réduit d'Aragorn dans "Le Roi du Château d'Or" consiste uniquement à décrire la tapisserie d'Eorl et à chanter dans la langue des Rohirrim, ce que Gandalf ne fait pas (ceci étant il me semble qu'on a la même chose en Houssaye alors qu'Aragorn n'y a jamais mis les pieds).
Cette discussion m'amène à m'interroger sur le rôle de Gandalf et des autres Istari qui semble, en apparence du moins, bien réduit dans les affaires du TA qui ne concernent pas directement Sauron. Ils laissent Arnor, le Rhovanion et le Gondor se disloquer puis disparaitre dans certains cas sans qu'on leur connaisse aucune action positive dans ce cadre. Certes Sauron est le véritable but mais n'auraient-ils pas du comprendre que laisser ces royaumes s'affaiblirent ne pouvaient que leur être préjudiciable ? Lorsque il évoque Smaug, Gandalf semble bien plus conscient que l'équilibre fragile de la géopolitique en TdM ne tient pas juste à la présence de Sauron...