11.01.2013, 18:17
(Modification du message : 11.01.2013, 18:19 par Thorin II Ecu-de-Chêne.)
Il est évident que Tolkien ne pouvais faire coller parfaitement les deux Matières, c'est-à-dire celle du Hobbit et celle du SDA.
Qu'un lien soit trouvé entre les "géants" et le Caradhras me paraît frappé au sceau du bon sens : dans les deux cas, ce sont des entités montagnardes violentes et d'une manifestation physique redoutable. Dans les deux cas, ce ne sont que des sensations amoindries par les climat rude des montagnes (des rires dans le vent, des silhouettes entraperçues) et cantonnées aux Monts Brumeux. Par contre, la malignité du Caradhras semble immémorielle, donc du calibre du Balrog ou d'une de ces entités tapies sous terre évoquées par Gandalf, alors que les Géants européens ont la fâcheuse tendance à être mortels. De fait, l'"immortalité" n'est que l'apanage des Elfes parmi les créatures non magico-divines.
Émettre l"hypothèse que Tolkien se soit repenti de sa mention des géants qu'il désespérait d'intégrer parfaitement dans les récits suivants est aussi fort probable : plusieurs pirouettes littéraires permettent à Tolkien d'ouvrir évasivement la porte vers "d'autres créatures" (dans les profondeurs de la Moria, dans la mention de créatures non citées tant du Pays Sauvage que du Far Harad, dans les créatures diverses sorties du Thangorodrim).
Une autre solution pourrait être qu'avec le retrait des Gobelins sous la pression des Béornides du SDA, et à supposer que l'on veuille voir le Géant comme la créature des contes et légendes européennes (un humanoïde de taille immense), ces mêmes Béornides les aient repoussés plus dans les hauteurs. Mais là, ce serait une démarche purement exégétique, dont la seule qualité serait d'accorder les deux Matières.
Qu'un lien soit trouvé entre les "géants" et le Caradhras me paraît frappé au sceau du bon sens : dans les deux cas, ce sont des entités montagnardes violentes et d'une manifestation physique redoutable. Dans les deux cas, ce ne sont que des sensations amoindries par les climat rude des montagnes (des rires dans le vent, des silhouettes entraperçues) et cantonnées aux Monts Brumeux. Par contre, la malignité du Caradhras semble immémorielle, donc du calibre du Balrog ou d'une de ces entités tapies sous terre évoquées par Gandalf, alors que les Géants européens ont la fâcheuse tendance à être mortels. De fait, l'"immortalité" n'est que l'apanage des Elfes parmi les créatures non magico-divines.
Émettre l"hypothèse que Tolkien se soit repenti de sa mention des géants qu'il désespérait d'intégrer parfaitement dans les récits suivants est aussi fort probable : plusieurs pirouettes littéraires permettent à Tolkien d'ouvrir évasivement la porte vers "d'autres créatures" (dans les profondeurs de la Moria, dans la mention de créatures non citées tant du Pays Sauvage que du Far Harad, dans les créatures diverses sorties du Thangorodrim).
Une autre solution pourrait être qu'avec le retrait des Gobelins sous la pression des Béornides du SDA, et à supposer que l'on veuille voir le Géant comme la créature des contes et légendes européennes (un humanoïde de taille immense), ces mêmes Béornides les aient repoussés plus dans les hauteurs. Mais là, ce serait une démarche purement exégétique, dont la seule qualité serait d'accorder les deux Matières.
Que vos barbes poussent toujours plus longues
Thorïn II Ecu-de-Chêne
Roi Sous la Montagne
Thorïn II Ecu-de-Chêne
Roi Sous la Montagne