22.12.2010, 00:04
Lu le Seigneur des Anneaux ou la tentation du mal, de Smadja. C'est effectivement un ramassis de clichés la plupart du temps. C'est d'autant plus dommage qu'on sent parfois qu'elle sait réfléchir.
Dès le départ, il était évident qu'elle n'avait lu ni l'essai sur le conte de fée, ni les Lettres et surtout pas le Silmarillion (d'ailleurs, pas un seul livre de Tolkien ne figure dans sa bibliographie, c'est tout dire). Mais il devient rapidement manifeste que son seul but est de tordre le récit du SdA pour lui faire dire ce qui l'intéresse et rien d'autre. Quitte à citer à tort ou à dire des stupidités abracadabrantesques témoignant d'un manque certain de culture. Sa propension à citer les mythes grecs cache d'ailleurs assez mal le fait qu'elle ne connait strictement rien à la mythologie germanique.
Je crois d'ailleurs que le clou se trouve en p. 74 :
Je crois inutile de rappeler qu'aucun des deux noms n'est en rapport avec l'étymologie du nom « saurien » et que l'un vient du vieil anglais (Saruman signifie « homme de talent » en mercien), tandis que l'autre est du quenya et signifie au choix « infect, nauséabond, corrompu, détestable, abhorré », etc. (plus de détails dans cet essai).
Dès le départ, il était évident qu'elle n'avait lu ni l'essai sur le conte de fée, ni les Lettres et surtout pas le Silmarillion (d'ailleurs, pas un seul livre de Tolkien ne figure dans sa bibliographie, c'est tout dire). Mais il devient rapidement manifeste que son seul but est de tordre le récit du SdA pour lui faire dire ce qui l'intéresse et rien d'autre. Quitte à citer à tort ou à dire des stupidités abracadabrantesques témoignant d'un manque certain de culture. Sa propension à citer les mythes grecs cache d'ailleurs assez mal le fait qu'elle ne connait strictement rien à la mythologie germanique.
Je crois d'ailleurs que le clou se trouve en p. 74 :
Isabelle Smadja a écrit :Mais comme l'indique l'affinité entre les noms des deux dictateurs, ces deux puissances ne sont que les deux faces d'une même tyrannie : formées à partir de la même racine étymologique, Sauron et Saroumane renvoient aux aspects « sauriens » de la politique, brutale et sauvage, même si le nom de Saroumane, à l'instar du personnage lui-même, témoigne d'un peu plus de raffinement et de recherche, d'une histoire plus longue et plus complexe, tandis que le terme de Sauron manifeste une forme brutale et directe, dans une proximité beaucoup plus immédiate avec une nature saurienne.
Je crois inutile de rappeler qu'aucun des deux noms n'est en rapport avec l'étymologie du nom « saurien » et que l'un vient du vieil anglais (Saruman signifie « homme de talent » en mercien), tandis que l'autre est du quenya et signifie au choix « infect, nauséabond, corrompu, détestable, abhorré », etc. (plus de détails dans cet essai).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland