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Vision de Beren
#1
Vision de Beren


Foulant les sentiers secrets
Que nul n’aurait trouvé
Où les rossignols avaient espéré
Te voir au Crépuscule danser.

Comme déclinait le jour assombrit
D’aucune nuit ne pourrait rivaliser
Sinon ta chevelure, tel un lit
Que l’obscurité n’aurait su renier.

Dans leurs arbres grands élevés, ils acclament :
Lúthien !! Lúthien !!
Et leur chant accompagne tes pas.

Où m’égarant dans un rêve éveillé
Tant fugace m’était la réalité
Et frôlait mon regard dévoré
Pour contempler ô douce beauté

Alors se taisait toute vie
Les murmures annonçaient la venue
Des hautes frondaisons, l’intrus que je suis
Et s’échappe la Belle, allant le pied nu.

Dans mon désespoir grand éperdu, je crie
Tinúviel !! Tinúviel !!
Comme je te prie de revenir à moi.
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#2
Ilmarë a écrit :Comme déclinait le jour assombrit
D’aucune nuit ne pourrait rivaliser
Sinon ta chevelure, tel un lit
Que l’obscurité n’aurait su renier.

je ne comprends décidément absolument rien à cette strophe,désolé. Confused
pourrais tu l'expliquer?
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#3
Ce sont de simples métaphores "entremêlés" et non mêlés.Wink
Comparatif au Crépuscule (Tinuviel)
Cheveux sombres de Luthien comparés avec la nuit> Obscurité>Mortalité
(Une sorte de destin incontournable)
Mais si ça ne parait pas évident, c'est que la tournure est mauvaise...
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#4
ou peut-être l'orthographe.. tes métaphores sont sans doutes entremêlées (métaphore est féminin), et si assombrit est l'épithète du jour et non un verbe conjugué, alors c'est "assombri"

bon, ca donne donc
Comme déclinait le jour assombri
D’aucune nuit ne pourrait rivaliser
Sinon ta chevelure, tel un lit
Que l’obscurité n’aurait su renier.

le "D'aucune nuit " me parait obscur (si j'ose dire) . ca équivaut à "aucune nuit"? ou bien à "aucune nuit de..."? de quoi?
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#5
Squall-Estel a écrit :le "D'aucune nuit " me parait obscur (si j'ose dire) . ca équivaut à "aucune nuit"? ou bien à "aucune nuit de..."? de quoi?
Ce n'est pas si incompréhensible alors, d'autant que le terme existe...
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#6
attends... je crois que je vois où est le pb... c'est la concordance des temps...
Comme déclinait le jour assombri
Aucune nuit n'aurait pu rivaliser
Avec ta chevelure, telle un lit
Que l'obscurité n'aurait su renier

voilà... ça ma l'air de vouloir dire ca.
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#7
Oui, ca ne sonne mieux, merci. Smile
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#8
Tiens, que veut dire/désigner le "Tinúniel" à l'avant-dernière ligne ?
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#9
Pour ce que j'en sache sa signification peut avoir plusieurs sens. Elle désignerait "Rossignol" ou encore "Fille du Crépuscule".
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#10
Very Happy il faisait allusion à ta faute de frappe Ilmarë!

Juste: ton poème serait encore meilleur si tu faisais en fin de compte plus attention à l'orthographe et la grammaire... sinon on ne trouve que des morceaux de phrases incohérents et juxtaposés Confused
cela dit, j'ai pris le temps de lire attentivement et à plusieurs reprises ton poème pouir voir les formules que tu tentais d'utiliser et le poème est réllement beau... c'est pourquoi il serait dommage de le gacher par des fautes triviales de francais. Je suis sur que tu peux en faire un vrai joyau, ne t'en prive pas!
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#11
Et bien justement, Squall-Estel, ne voulant pas aller trop vite j'ai cherché un peu Tinúniel mais je n'ai rien trouvé. Partant TOUJOURS sur un principe simple qui est que je ne suis pas omniscient, j'ai préféré demander à Ilmarë soit une précision sur le mot, si c'est un mot qui m'est inconnu, alors tant mieux j'ai appris quelque chose, et si c'est une erreur, et bien ce sera rectifié !

G-g
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#12
"Tinuviel! Tinuviel" est une citation en soi tout de même!

De nouveau s'enfuit-elle, mais vivement il vint.
"Tinuviel! Tinuviel!" Il l'appela
Par son elfique nom; alors elle revint
Pour enfin s'arrêter et rester un moment
A écouter la voix: lors elle se tint là
Et la voix exerca sur elle un charme plein;
Beren vint; le destin sur Tinuviel tomba;
Elle s'abandonna dans ses bras forts et grands."
(vers de votre serviteur, qui n'ayant pas le SDA sous la main ne peut pas retrouver la strophe originale.)
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#13
Tolkien, Chapitre 11, Un poignard dans le noir a écrit :The leaves were long, the grass was green,
The hemlock-umbels tall and fair,
And in the glade a light was seen
Of stars in shadow shimmering.
Tinúviel was dancing there
To music of a pipe unseen,
And light of stars was in her hair,
And in her raiment glimmering.

There Beren came from mountains cold,
And lost he wandered under leaves,
And where the Elven-river rolled
He walked alone and sorrowing.
He peered between the hemlock-leaves
And saw in wonder flowers of gold
Upon her mantle and her sleeves,
And her hair like shadow following.

Enchantment healed his weary feet
That over hills were doomed to roam;
And forth he hastened, strong and fleet,
And grasped at moonbeams glistening.
Through woven woods in Elvenhome
She lightly fled on dancing feet,
And left him lonely still to roam
In the silent forest listening.

He heard there oft the flying sound
Of feet as light as linden-leaves,
Or music welling underground,
In hidden hollows quavering.
Now withered lay the hemlock-sheaves,
And one by one with sighing sound
Whispering fell the beachen leaves
In the wintry woodland wavering.

He sought her ever, wandering far
Where leaves of years were thickly strewn,
By light of moon and ray of star
In frosty heavens shivering.
Her mantle glinted in the moon,
As on a hill-top high and far
She danced, and at her feet was strewn
A mist of silver quivering.

When winter passed, she came again,
And her song released the sudden spring,
Like rising lark, and falling rain,
And melting water bubbling.
He saw the elven-flowers spring
About her feet, and healed again
He longed by her to dance and sing
Upon the grass untroubling.

Again she fled, but swift he came.
Tinúviel! Tinúviel!
He called her by her elvish name;
And there she halted listening.
One moment stood she, and a spell
His voice laid on her: Beren came,
And doom fell on Tinúviel
That in his arms lay glistening.

As Beren looked into her eyes
Within the shadows of her hair,
The trembling starlight of the skies
He saw there mirrored shimmering.
Tinúviel the elven-fair,
Immortal maiden elven-wise,
About him cast her shadowy hair
And arms like silver glimmering.

Long was the way that fate them bore,
O'er stony mountains cold and grey,
Through halls of ireon and darkling door,
And woods of nightshade morrowless.
The Sundering Seas between them lay,
And yet at last they met once more,
And long ago they passed away
In the forest singing sorrowless.

Pour ceux qui veulent découvrir ce merveilleux poème en version chanté par "The Tolkien Ensemble" (musique inventé par le groupe car Tolkien n'a donné aucune précision de l'air et des notes de ces chansons/poèmes" !
Voir ici Exclamation Exclamation
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#14
Squall-Estel a écrit :Very Happy il faisait allusion à ta faute de frappe Ilmarë!

Juste: ton poème serait encore meilleur si tu faisais en fin de compte plus attention à l'orthographe et la grammaire... sinon on ne trouve que des morceaux de phrases incohérents et juxtaposés Confused
cela dit, j'ai pris le temps de lire attentivement et à plusieurs reprises ton poème pouir voir les formules que tu tentais d'utiliser et le poème est réllement beau... c'est pourquoi il serait dommage de le gacher par des fautes triviales de francais. Je suis sur que tu peux en faire un vrai joyau, ne t'en prive pas!

Ce n'est pas une faute de frappe Tinúviel s'écrit avec un accent! Ou a-t-on pu lire le contraire? Dans une traduction notoire? Sans vouloir paraître arrogante.

Citation :cela dit, j'ai pris le temps de lire attentivement et à plusieurs reprises ton poème pouir voir les formules que tu tentais d'utiliser et le poème est réllement beau... c'est pourquoi il serait dommage de le gacher par des fautes triviales de francais.

Merci pour le conseil Rolling Eyes Allez a mon tour une phrase commence toujours par une majuscule, c'est petit mais bon...
Mais j'ai compris ce que tu tentais de me faire comprendre.

Citation :Je suis sur que tu peux en faire un vrai joyau, ne t'en prive pas!
Ce n'était pas mon intention.
Cordialement.
Répondre
#15
Je ne conteste pas l'accent, mais le TiNúniel (n ou v ?)
Répondre
#16
Ah celle-là, je l'accorde totalement mea culpa. Wink
Répondre
#17
Squall-Estel a écrit :(vers de votre serviteur, qui n'ayant pas le SDA sous la main ne peut pas retrouver la strophe originale.)

Il y a de tout sur Tolkiendil Wink

Le poème en VO (donné par Aragorn) :
https://www.tolkiendil.com/arts/traducti...uthien.php
Et une traduction proposée par Sylvain Veyrié :
https://www.tolkiendil.com/arts/traducti...-sve01.php
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#18
et éventuellement ma propre traduction sur le forum Wink

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Thibaud Mercier - Chanson de Beren et Tinúviel

Les feuilles étaient longues, l'herbe était printamnière,
Les ombelles de cigüe paisibles et belles,
Et dans la clairière se voyait la lumière
D'étoiles dans les ombres scintillant doucement.
Et comme un vent béni dansait Tinuviel
Sur l'invisible chant d'une flûte légère
Et la claire lumière des étoiles du ciel
Etait dans ses cheveux et ses doux vêtements.

Là, vint alors Beren des montagnes arides,
Et perdu, malheureux, il erra sous les feuilles,
Et là où s'écoulait, murmurante, rapide,
La Rivière des Elfes, il marchait seul au vent.
Il regarda parmi les aulnes, les glaïeuls,
Et vit, tout étonné, mille fleurs d'or limpide
Sur la mante et les manches de la vierge, en son oeil
Et ses cheveux pareils à une ombre suivant.

Le doux enchantement ranima ses pieds las
Sur les tristes collines condamnés à errer.
Il poussa en avant voulant voir tout cela,
Atteindre les rayons de lune étincelants.
Par le lacis des bois de ses vertes contrées,
Elle s'enfuit, légère, sur ses pieds délicats,
Le laissant, solitaire, errer, encore errer
Dans la vive forêt à nouveau écoutant.

Il entendit là-bas souvent le son flottant
Des pas aussi légers que la feuille de rose,
Ou la sourdre musique sous la terre trillant,
Joyeuse mélodie assourdie et teintée.
Les feuilles de cigüe à présent gisaient, closes,
Flétries, et une à une, soupirant doucement,
Tombaient les feuilles d'or, sussurantes, moroses,
Dans le bois hivernal par le vent agitées.

Il la cherchait toujours, errant encore au loin
Où les feuilles des ans formaient un doux tapis;
A la lune luisante aux rayons argentins,
A la pluie des étoiles dans les cieux frissonnants,
La mante de la vierge magnifique et jolie
Miroitait comme les neiges dans le lointain;
Elle dansait encore, et ses pieds, sur un lit
Fait de brume, scintillaient, frémissants.

Quand l'hiver fut passé, elle revint; alors,
Son chant soudainement libéra le Printemps,
Pareil à l'Alouette qui s'envole, au trésor
De la neige fondante qui s'écoule, légère.
Il vit les fleurs elfiques jaillir magiquement
A ses pieds, et charmé, réconforté encore,
Il brûla de danser , et merveilleusement
Auprès d'elle chanter sur l'herbe printamnière.

De nouveau s'enfuit-elle, mais vivement il vint.
Tinuviel! Tinuviel! il l'appela
Par son elfique nom; alors elle revint,
Pour enfin s'arrêter et rester un moment
A écouter la voix. Lors, elle se tint là,
Et la voix exerça sur elle un charme plein.
Beren vint; le destin sur Tinuviel tomba;
Elle s'abandonna dans ses bras forts et grands.

Quand Beren regarda dans les yeux de la vierge,
Parmi ses cheveux d'ombre, il vit là scintiller
Comme en un doux miroir -lumière qui émerge,
la tremblante lueur des étoiles d'argent.
La douce Tinuviel, troublée, émerveillée,
La plus belle des elfes, l'immortelle vierge
Sur Beren répandit ses cheveux étoilés,
L'enserrant dans ses bras faits d'argent miroitant.

Long fut le chemin que leur traca le Destin;
Par dessus les montagnes rocheuses, et bien pire:
Par les salles de fer et les portes d'airain,
Et des forêts de Nuit sans jour et sans jeunesse.
Les mers séparatrices entre eux deux s'étendirent,
Et pourtant, à nouveau ensembles à la fin,
Il y a bien longtemps, superbes, ils partirent,
Dans la forêt chantant sans peur et sans tristesse.
Répondre


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