17.06.2004, 14:24 
	
	
	
		Complainte pour la plaine
La verte prairie doucement séveille,
Des papillons sortent de leurs cocons,
Ils senvolent loin de louest abscons.
Voici les premiers rayons du soleil.
Chaleur vermeille !
Soudain, se fait entendre une clameur,
Elle grandit. Les oiseaux disparaissent
A tire daile, laissant la détresse,
Maîtresse des lieux, déesse des heures.
Temps destructeur !
Chaque roulement de ces lourds tambours
Sont des grondements dun furieux orage
Déchirant le ciel, éclatant de rage,
Perçant mon cur, appelant les vautours.
Jour sans amour !
Brusquement, plus un bruit, un face à face
Entre guerriers, avant que se déchaîne
Violence et haine. Ces règles terriennes
Qui nous traquent et toujours nous terrassent.
Voyez langoisse !
La guerre éclate et lherbe devient rouge,
Le sang coule à grands flots vers la rivière,
Une à une tombent les fières bannières,
Et les soldats. Enfin plus rien ne bouge.
Sauf lange rouge ?
Oh ! Langoureuse, morne et triste plaine
Voici les amoncellements de corps :
Amis, ennemis, unis dans la mort
Qui seule triomphe de toute haine.
Ces heures vaines !
Alors, doucement, les vautours senvolent,
Laissant le silence couvrir lespace,
Chasser, bannir linimitié fugace.
Puis accueillir les tendres rossignols.
Douceur du sol !
Et le poète chanta le réveil
De la plaine et de tous les papillons
Qui senvolent loin de louest abscons
Rejoignant les doux rayons du soleil
Chaleur vermeille !
	
	
	
	
La verte prairie doucement séveille,
Des papillons sortent de leurs cocons,
Ils senvolent loin de louest abscons.
Voici les premiers rayons du soleil.
Chaleur vermeille !
Soudain, se fait entendre une clameur,
Elle grandit. Les oiseaux disparaissent
A tire daile, laissant la détresse,
Maîtresse des lieux, déesse des heures.
Temps destructeur !
Chaque roulement de ces lourds tambours
Sont des grondements dun furieux orage
Déchirant le ciel, éclatant de rage,
Perçant mon cur, appelant les vautours.
Jour sans amour !
Brusquement, plus un bruit, un face à face
Entre guerriers, avant que se déchaîne
Violence et haine. Ces règles terriennes
Qui nous traquent et toujours nous terrassent.
Voyez langoisse !
La guerre éclate et lherbe devient rouge,
Le sang coule à grands flots vers la rivière,
Une à une tombent les fières bannières,
Et les soldats. Enfin plus rien ne bouge.
Sauf lange rouge ?
Oh ! Langoureuse, morne et triste plaine
Voici les amoncellements de corps :
Amis, ennemis, unis dans la mort
Qui seule triomphe de toute haine.
Ces heures vaines !
Alors, doucement, les vautours senvolent,
Laissant le silence couvrir lespace,
Chasser, bannir linimitié fugace.
Puis accueillir les tendres rossignols.
Douceur du sol !
Et le poète chanta le réveil
De la plaine et de tous les papillons
Qui senvolent loin de louest abscons
Rejoignant les doux rayons du soleil
Chaleur vermeille !

 

 


 
	


 Le vers arithmique avec la rime qui revient trois fois rend bien, les vers sont tous beaux et coulent facilement...
 Le vers arithmique avec la rime qui revient trois fois rend bien, les vers sont tous beaux et coulent facilement...   
