30.08.2019, 10:53
Pour aller avec ton poème, Daeron, peut-être pourrait-on mettre la très belle vision de Gondolin que nous a récemment proposée Eowyn ?
Calendrier 2020 "Les Trois Grands Contes" - Contributions
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30.08.2019, 10:53
Pour aller avec ton poème, Daeron, peut-être pourrait-on mettre la très belle vision de Gondolin que nous a récemment proposée Eowyn ?
30.08.2019, 11:34
Deuxième essai, cette fois pour les enfants de Húrin :
~ La dernière marche de Húrin ~ Dans son errance, libre et miné Laissant le corps de son aimée Sur le tertre de ses enfants Il avance vers le couchant. À chaque pas il lui revient Des souvenirs en mal, en bien Bien trop pour qu'ils soient tous nommés Sur ses épaules de damné. Il sait qu'au bout de ce chemin Belegaer lui tend la main Par delà les hautes falaises Pour l'accueillir bien à son aise. Encore un fois, le récit étant tellement vaste et les protagonistes si nombreux, il est vraiment pas facile de faire le bon choix. On peut sûrement trouver mieux pour le premier des trois contes.
30.08.2019, 11:38
30.08.2019, 11:43
Les inédits c'est mieux mais si on en a pas, un non inédit c'est déjà super
Un récap pour ne pas s'y perdre Beren & Lúthien : illustration par Irwin (de profil, front contre front, les yeux fermés, avec un romantique coucher de soleil en fond), poème par Dwayn Les Enfants de Húrin : illustration par pas31, poème par MrBathory La Chute de Gondolin : illustration par ?, poème par Daeron
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
30.08.2019, 12:02
Attention, les contributions ne sont pas bloquées. Si quelqu'un veut faire une autre proposition pour Gondolin, qu'il le fasse.
30.08.2019, 12:19
(30.08.2019, 11:43)Zelphalya a écrit : Beren & Lúthien : illustration par Irwin (de profil, front contre front, les yeux fermés, avec un romantique coucher de soleil en fond), poème par Dwayn Je vous montre un premier jet : A noter qu'elle est censée tenir le moignon de Beren dans ses mains mais ce n'est manifestement pas du tout limpide ^^
30.08.2019, 13:02
(30.08.2019, 11:38)Daeron a écrit : Ne faut-il pas mieux utiliser des inédits pour le calendrier plutôt que de faire du recyclage ? Je ne vois pas en quoi c'est du recyclage. L'illustration est parue cette année. Elle est très belle, on ne peut mieux adaptée au sujet, et mérite qu'on la mette en valeur dans un projet comme le calendrier. Ce serait dommage de s'en priver. Dommage aussi de l'écarter sous le prétexte qu'elle n'a pas été soumise pour le calendrier : cela n'encourage pas les contributions spontanées qui risquent d'être vues comme inutiles et vaines, ne s'intégrant pas à leur création dans un projet spécifique de l'association.
30.08.2019, 14:27
C'est fort réducteur de juger une illustration inutile et vaine parce qu'elle n'a été publiée que sur le site tout de même
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
30.08.2019, 14:41
Jusqu'à présent, il me semble qu'il n'y avait que des inédits dans le calendrier et c'est pour cela que je posais la question. D'une autre part, aucun texte et aucune illustration n'est inutile. J'ai déjà pour ma part, publier sur le forum, des écrits qui étaient destinés initialement prévus pour les calendriers antérieurs. À notre niveau, nous ne pouvons pas nous permettre de négliger la moindre contribution... Au "pire", elles peuvent servir à alimenter la section Arts ou la Galerie.
30.08.2019, 15:36
Ce que je veux dire, c'est que si les contributions déjà sur le site sont écartées par principe des projets qui les distingueraient, cela n'incite pas à soumettre des contributions à tout moment de l'année : mieux vaut les réserver pour quand un projet se présente.
Proposer au contraire à un contributeur du site de voir son œuvre intégrer un projet, c'est lui faire honneur et lui faire remarquer que sa contribution n'est pas passée inaperçue, ce qui pourrait l'encourager à d'autres contributions spontanées.
30.08.2019, 15:53
Cependant à l'inverse, le projet du calendrier est aussi prévu pour inciter à créer de la nouveauté du coup prendre de l'existant va à contre courant de l'idée initiale
Et puis le calendrier n'est pas le seul projet de l'asso. D'ailleurs si tu regardes du côté du bulletin de l'asso en cours de réalisation, tu remarqueras qu'il sert aussi. Et le magazine permet cela également, du moment que quelqu'un prend la peine de demander l'autorisation.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
30.08.2019, 18:58
Je suis arrivé à ce résultat-là, dites moi ce que vous en pensez et si vous le jugez satisfaisant tant en terme qualitatif que quantitatif. Normalement niveau métrique c’est bon, à moins d’une éventuelle erreur de comptage (cinq quatrains en alexandrins), quant aux fautes d'orthographes, normalement là aussi, c'est bon (à moins que le Passé simple ne m'ai joué quelques tours (ou que mes yeux n'aient été abusés par quelques maléfices))...
Fils d’Húrin le fier juché sur une sombre tour, Túrin quitta son royaume, et sa mère Et sa sœur de deuil attendirent son retour. Il erra, jusqu’à une forêt millénaire. Grand guerrier, il porta le heaume du dragon, Mais de la forêt dut partir car sa ire Causa la mort d’un Eldar et son affliction, Cette perte suivait de Morgoth le désir. Le Dépossédé se nomma, et sans foyer Autant chassé que chasseur, rencontra un nain, Trouva refuge, mais son malheureux destin, Ne lui apporta que la mort d’un être aimé. Auprès des Elfes, fut nommé Épée noire, Mais attaquée fut la cité souterraine, Sa mère et sa sœur le cherchèrent avec l’espoir Qu’il eut survécu au dragon plein de haine. Túrin fut pourchassé et sa forêt brûlée, Il vainquit les flammes mais fut empoisonné, Son infortunée sœur dans les flots se jeta, Il se tua, de pleurs Beleriand résonna. PS : J’ai adoré lire les Enfants d’Húrin, très païen j’ai trouvé ! Cela valait vraiment le coup de le rééditer avec les illustrations d’Alan Lee qui sont superbes et très émouvantes.
But do not despise the lore that has come down from distant years; for oft it may chance that old wives keep in memory word of things that once were needful for the wise to know.
30.08.2019, 20:17
Merci beaucoup pour ta contribution.
Par contre, si tu t'es essayé aux alexandrins, les vers suivants vers manquent ou ont trop de pieds Fils d’Húrin le fier juché sur une sombre tour, (13) Túrin quitta son royaume, et sa mère (10) Mais de la forêt dut partir car sa ire (11) Auprès des Elfes, fut nommé Épée noire, (11) Mais attaquée fut la cité souterraine, (11) Qu’il eut survécu au dragon plein de haine. (11) Je pense qu'avec une subtile utilisation de synonyme, ça doit être facilement corrigeable. Sinon personnellement, les manques de césure à l'hémistiche ne me choque pas (même s'il y a deux écoles pour ça) du moment que la musicalité de la métrique ne sonne pas disgracieusement dans la versification. Une autre chose, je ne sais pas si le "H" de Húrin est aspiré ou pas donc ça peut encore changer les choses sur le premier vers.
30.08.2019, 20:20
(30.08.2019, 20:17)Daeron a écrit : Merci beaucoup pour ta contribution. Merci d'avoir pris de ton temps pour corriger ça. Je vais de ce pas réfléchir afin d'équilibrer tout ça
But do not despise the lore that has come down from distant years; for oft it may chance that old wives keep in memory word of things that once were needful for the wise to know.
30.08.2019, 21:24
Enfant d’un roi fier juché sur une sombre tour,
Túrin quitta son royaume natal, et sa mère Et sa sœur de deuil attendirent son retour. Il erra, jusqu’à une forêt millénaire. Grand guerrier, il porta le heaume du dragon, Mais de cette forêt dut partir car sa ire Causa la mort d’un Eldar et son affliction, Cette perte suivait de Morgoth le désir. Le Dépossédé se nomma, et sans foyer Autant chassé que chasseur, rencontra un nain, Trouva refuge, mais son malheureux destin, Ne lui apporta que la mort d’un être aimé. Auprès des Elfes, il fut nommé Épée noire, Mais attaquée fut la cité souterraine, Sa mère et sa sœur le cherchèrent avec l’espoir Qu’il eut survécu au dragon empli de haine. Túrin fut pourchassé et sa forêt brûlée, Il vainquit les flammes mais fut empoisonné, Son infortunée sœur dans les flots se jeta, Il se tua, de pleurs Beleriand résonna. Voila, j'ai corrigé mes approximations (hormis sur "Mais attaquée fut la cité souterraine," où il me semble qu'il y a bien douze pieds). Quant au H aspiré, ma modification résoud ce problème.
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30.08.2019, 22:00
"Enfant d’un roi fier juché sur une sombre tour" : 13 pieds en comptant le e de "une")
"Mais de cette forêt dut partir car sa ire" : on dit "son ire" par raison d'euphonie, comme on dirait "son amie" et non "sa amie" "Causa la mort d’un Eldar et son affliction" : Eldar est le pluriel d'Elda Mais attaquée fut la cité souterraine : je maintiens qu'il y a 11 pieds (Mais-at-ta-quée-fut-la-ci-té-sou-ter-raine), le e final ne se comptant pas, puisqu'il ne fait pas la liaison avec un mot suivant débutant par une consonne. Il se tua, de pleurs Beleriand résonna : juste pour ennuyer le monde, je préciserai que Beleriand se prononce normalement en 4 syllabes, autrement l'on aurait écrit Beleryand. Mais je suis le premier à prononcer effectivement /belerjand/ Je trouve ce poème très accessible de par son lexique, ce qui est certes une qualité (en ce sens, on a plus envie de le lire que les traductions de Ledoux ). J'avouerais, personnellement, que le manque de césure me perturbe un peu, mais ce doit être ma préférence classiciste (que je ne respecte même pas quand j'écris).
Doctus cŭm libro
― Proverbe latin
30.08.2019, 22:14
(30.08.2019, 22:00)Dwayn a écrit : "Enfant d’un roi fier juché sur une sombre tour" : 13 pieds en comptant le e de "une") Merci bien pour ces informations quant à certains points que je ne maîtrise pas du tout (Elda, Eldar) et à propos de ire (en effet, maintenat que tu le soulignes, ça paraît plus agréable à la lecture). Néanmoins, je vais me permettre de soulever un point concernant deux de tes affirmations (à propos de une et de souterraine) qui me semblent contradictoires, à moins que je n'ai pas bien saisi quelque chose. Car, au vu de ton explication concernant souterraine, je ne comprends pas le une, car ils sont tout deux suivis par une consonne et je crois y déceler un certain paradoxe (soit une = deux syllabes, et donc souterraine = 4, soit une = une syllabe et donc souterraine = trois syllabes). Quant à Beleriand, je ne maîtrise clairement pas le sujet ^^.
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31.08.2019, 01:49
Je confirme Dwayn :
une sombre tour = "une" est suivie d'une consonne donc on prononce le e cité souterraine = en fin de vers, comme en cas de césure, la désinence ne se prononce jamais, e muet donc pas de syllabe la cité souterraine est noire, la cité souterraine noire, la noire cité souterraine, Tous octosyllabes
31.08.2019, 09:09
Comme l'indique Tiki, la règle de prononciation des e muets est en fait la suivante : prononcer le e lorsqu'il est suivi par un mot débutant par une consonne ; au contraire, ne pas le prononcer quand le mot suivant commence par une voyelle, ou que ton mot est le dernier du vers. Il y a effectivement des cas de figure particuliers, après, mais tu peux te baser sur ça
Pour bien constater l'effet de la prononciation, je te conseille d'écouter des déclamations de Cyrano ou de Molière : avec un peu de sens du rythme, on comprend très vite comment ça s'agence.
Doctus cŭm libro
― Proverbe latin
Merci à tous pour vos explications et votre aide précieuse, voilà une version qui devrait convenir.
Héritier de Hùrin, seigneur de hautes tours, Túrin eut à quitter son royaume, et sa mère Et sa sœur de deuil attendirent son retour. Il erra, jusqu’à une forêt millénaire. Grand guerrier, il porta le heaume du dragon, Mais de cette forêt dut partir car son ire Causa la mort d’un Elda et son affliction, Cette perte suivait de Morgoth le désir. Le Dépossédé se nomma, et sans foyer Autant chassé que chasseur, rencontra un nain, Trouva refuge, mais son malheureux destin, Ne lui apporta que la mort d’un être aimé. Auprès des Elfes, il fut appelé Épée noire, Mais quand attaquée fut la cité souterraine, Sa mère et sa sœur le cherchèrent avec l’espoir Qu’il eut survécu au dragon empli de haine. Túrin fut pourchassé et sa forêt brûlée, Il vainquit les flammes mais fut empoisonné, Son infortunée sœur dans les flots se jeta, Il se tua, de pleurs la terre résonna. ÉDIT 3 : Corrections apportées par Dwayn (bis). EDIT 4 : Merci Chiara !!
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31.08.2019, 17:00
Je ne m'en rends compte que maintenant, mais encore quelques problèmes de pieds :
Tú-rin-quit-ta-son-roy-au-me-na-tal-et-sa-mère : 13 Au-près-des-Elfes-il-fut-nom-mé-Épée-noire : 11 Il se tua et de pleurs la terre résonna : 13 pieds, effectivement
Doctus cŭm libro
― Proverbe latin
31.08.2019, 17:31
J’ai édité le texte afin de ne pas monopoliser le fuseau.
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01.09.2019, 09:21
Un dernier problème au 2ème vers (11 pieds), et nous y sommes ! Je te proposerais "Túrin eut à quitter son royaume, et sa mère"
Doctus cŭm libro
― Proverbe latin
01.09.2019, 15:49
N'étant pas pleinement satisfait du premier texte présenté, en voici un deuxième
~ Gondolin la déchue ~
Au cœur du Tumladen cette cité n'est plus ; Les brèches des murailles laissent un aperçu Sur le chaos funeste et la désolation De la blanche cité devenue vermillon. Sous les coups de bélier, ont éclaté les herses. Le lieu du Grand Marché ne fera plus commerce ; Son pavage rougi est jonché de débris Et des multiples corps n'ayant trouvé abris. Rien ne fut épargné des stigmates de luttes. La Tour du Roi tombée, à détruit dans sa chute Les sublimes sculptures de Glingal et Belthil Qui ne brilleront plus sous les rayons d'Ithil. Définitivement tombée dans les abîmes, La cité opaline, que les Gondolindrim Nommaient le Roc Chantant, dut à jamais se taire, Dévorée par les flammes des dragons incendiaires. Je vous laisse choisir entre les deux. J'attends vos retours pour d'éventuelle correction.
01.09.2019, 17:10
Magnifique ! J'aime beaucoup, notamment certaines rimes très astucieuses (Belthil/Ithil, abîmes/Gondolindrim)
Juste pour la forme, "stigmate" prend un i et tu as dû rajouter par erreur un accent aigu sur "abîmes".
Doctus cŭm libro
― Proverbe latin
01.09.2019, 17:13
OK je corrige ça
04.09.2019, 22:46
(Modification du message : 07.09.2019, 18:02 par Chiara Cadrich.)
Bonsoir à tous
On s'amuse comme des fous, ici ! Petite contribution sur la composition de Daeron : … Son pavage rougi est jonché de débris, De tant de victimes n'ayant trouvé d'abris. (les corps sont morts, ne peuvent trouver abri. Les victimes le peuvent avant de mourir) … Rien ne fut épargné des stigmates de luttes. La Tour du Roi tombée, a détruit dans sa chute <a au lieu de à> Les sublimes sculptures de Glingal et Belthil <1 pied de trop, le e à l'hémistiche n'est pas muet à cause du de qui suit> Les nobles sculptures ? Qui ne brilleront plus sous les rayons d'Ithil. … Définitivement dans les abîmes, <10 pieds> La cité opaline, que les Gondolindrim <13 pieds> Nommaient le Roc Chantant, dut à jamais se taire, Dévorée par les flammes des dragons incendiaires. <13 pieds> ==> Ruinée, anéantie, renvoyée à l'abîme, Opaline cité, que les Gondolindrim Nommaient le Roc Chantant, dut à jamais se taire, Dévorée par l'ardeur des dragons incendiaires. Et un autre sur le poème de MrBathory : Héritier de Hùrin, seigneur de hautes tours, Túrin, en grand danger, eut à quitter sa terre, Mère et sœur éplorées espérant son retour. Il défia les périls d'un grand bois millénaire. (04.09.2019, 22:46)Chiara Cadrich a écrit : Héritier de Hùrin, seigneur de hautes tours, Pour ma part j’aime beaucoup ce premier vers qui, je trouve, rejoint mon vers initial que j’ai dû abandonner afin de résoudre mes problèmes de métrique ! Quant aux suivants, je suis assez content de moi quant à l’expression « sœur de deuil » car elle rejoint l’étymologie du nom de la sœur de Túrin, Nienor, mais ça n’engage que moi ! EDIT : Chiara Cadrich, merci pour ce premier vers que je retiens !!
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10.09.2019, 06:32
(04.09.2019, 22:46)Chiara Cadrich a écrit : Bonsoir à tous Voilà pourquoi je me suis surtout concentré sur des octosyllabes ces derniers temps ; le principe de césure y est totalement proscrit et ça facilite le rythme. Il est vrai que le "e" y est muet à condition qu'il y ait une cassure entre le 6ème et le 7ème pied... Chose qui n'est pas forcément systématiquement dans le texte que j'ai proposé ci-dessus. Je vais faire en sorte de corriger ça en prenant en compte les différentes suggestions.
11.09.2019, 21:04
Version définitive après correction à moins que...
~ Gondolin la déchue ~ Au cœur du Tumladen cette cité n'est plus ; Les brèches des remparts laissent un aperçu Sur le chaos funeste et la désolation De la blanche cité devenue vermillon. Sous les coups de bélier, ont éclaté les herses. Le lieu du Grand Marché ne fera plus commerce ; Son pavage rougi est jonché de débris Et des corps de ceux qui n'ont pu trouvé abris. Rien ne fut épargné des stigmates de luttes. La Tour du Roi tombée, a détruit dans sa chute Les sublimes statues de Glingal et Belthil Qui ne brilleront plus sous les rayons d'Ithil. Définitivement tombée dans les abîmes, L'opaline cité, que les Gondolindrim Nommaient le Roc Chantant, dut à jamais se taire Sous les souffles ardents des dragons incendiaires. |
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