09.12.2018, 23:37
En la forêt de grand'Peur
Un petit écureuil noir
Parmi les arbres, compte les heures
Récoltant du matin au soir.
Wedmath approchant à sa fin
Il lui faut quantité de noix
Quand Foreyule mettra le froid
Semant la disette et la faim.
En divers cachettes éparses
Il enterra ce beau butin
Bien loin des regards fugaces
il pu rejoindre son couffin.
Dans un tronc et non une souche
Il a pu faire un douillet nid
Et une confortable couche
De brindille et feuille jauni.
À peine installé bien au chaud
Un bruit au dehors l’attira
Et en sortant du carnichot
Il vit une bande de rats.
Impunément et sans vergogne
Les réserves subissent rapine
Par ces vermines, ces charognes ;
Adieu pitance, bonjour famine.
Le voilà fuyant sa demeure
Et en passant l'orée du bois
Après un parcours affameur
Il n'en peut plus, presque aux abois.
Devant lui, une simple ferme
Avec une grange attenante
Et pour voir ce qu'on y renferme,
Il avance en marche traînante.
Heureusement, car il n'aurait
Pas vu les pièges déposés
À même le sol soret
Malgré les gouttes de rosée.
Soudain un idée de génie
Lui vint en tête prestement
Il faut trouver aux rats leurs nids
En les mettant dans le tourment.
Semant, de leur repaire aux pièges
Qui se trouvent devant la grange,
Des noix les menant en cortège
Vers une mort pour qu'il se venge.
Si l'ennemi plus fort que toi
Et ne perd rien pour attendre,
Patiente en sachant rester coi
La monnaie de leur pièce rendre.
Un petit écureuil noir
Parmi les arbres, compte les heures
Récoltant du matin au soir.
Wedmath approchant à sa fin
Il lui faut quantité de noix
Quand Foreyule mettra le froid
Semant la disette et la faim.
En divers cachettes éparses
Il enterra ce beau butin
Bien loin des regards fugaces
il pu rejoindre son couffin.
Dans un tronc et non une souche
Il a pu faire un douillet nid
Et une confortable couche
De brindille et feuille jauni.
À peine installé bien au chaud
Un bruit au dehors l’attira
Et en sortant du carnichot
Il vit une bande de rats.
Impunément et sans vergogne
Les réserves subissent rapine
Par ces vermines, ces charognes ;
Adieu pitance, bonjour famine.
Le voilà fuyant sa demeure
Et en passant l'orée du bois
Après un parcours affameur
Il n'en peut plus, presque aux abois.
Devant lui, une simple ferme
Avec une grange attenante
Et pour voir ce qu'on y renferme,
Il avance en marche traînante.
Heureusement, car il n'aurait
Pas vu les pièges déposés
À même le sol soret
Malgré les gouttes de rosée.
Soudain un idée de génie
Lui vint en tête prestement
Il faut trouver aux rats leurs nids
En les mettant dans le tourment.
Semant, de leur repaire aux pièges
Qui se trouvent devant la grange,
Des noix les menant en cortège
Vers une mort pour qu'il se venge.
Si l'ennemi plus fort que toi
Et ne perd rien pour attendre,
Patiente en sachant rester coi
La monnaie de leur pièce rendre.