01.10.2011, 19:31
Thaun
Ainsi parla Frodon, à Fondcombe, un matin :
« J’aimerais explorer tantôt ce bois de pins ;
Qu’il doit faire bon marcher là-haut, du côté nord » !
Mais Gandalf, dans l’ombre, répondit : « Pas encore. »
Pourquoi ce bois avait-il attiré son cœur ?
N’était-il pas heureux de vivre en la Demeure
D’Elfes beaux et joyeux, aux soins toujours plaisants,
Avec tous ses amis, et Bilbon son parent ?
Yavanna en un songe l’avait-elle initié,
Un Elfe peu discret en avait-il parlé ?
Ou bien c’était Grands-Pas, pour écarter la peur,
Qui l’avait évoqué, le soir de la Terreur…
Mais qu’importe pourquoi ; car ces bois gracieux
Nourrissaient la flambée de la Salle du Feu.
Jadis engendrés par la Reine de la Terre,
Ils créaient une incomparable lumière
Quand, avec respect, on leur faisait ranimer
Les braises rougeoyantes proches de s’épuiser.
Alors, selon l’heure, ces fagots pleins de magie
Secondaient le conteur ou éveillaient l’esprit.
C’est grâce à eux –entre autres- que la Cité Cachée
Etait réputée pour ses chants et ses veillées,
La sagesse profonde de ses habitants
Et sa maison aimable ouverte à tout venant.
Las ! Le Hobbit jamais ne put y pénétrer,
Sauf si l’Histoire a oublié de le narrer.
Et maintenant, il erre dans les charmants jardins
De Valinor, pays de l’éternel Matin.
Peut-être est-il guéri de ses labeurs passés,
Et de l’Eriador a pu tout oublier.
Ou dit-il quelquefois : « C’est beau, mais j’aimais bien
La simple beauté de ce petit bois de pins… »
Ainsi parla Frodon, à Fondcombe, un matin :
« J’aimerais explorer tantôt ce bois de pins ;
Qu’il doit faire bon marcher là-haut, du côté nord » !
Mais Gandalf, dans l’ombre, répondit : « Pas encore. »
Pourquoi ce bois avait-il attiré son cœur ?
N’était-il pas heureux de vivre en la Demeure
D’Elfes beaux et joyeux, aux soins toujours plaisants,
Avec tous ses amis, et Bilbon son parent ?
Yavanna en un songe l’avait-elle initié,
Un Elfe peu discret en avait-il parlé ?
Ou bien c’était Grands-Pas, pour écarter la peur,
Qui l’avait évoqué, le soir de la Terreur…
Mais qu’importe pourquoi ; car ces bois gracieux
Nourrissaient la flambée de la Salle du Feu.
Jadis engendrés par la Reine de la Terre,
Ils créaient une incomparable lumière
Quand, avec respect, on leur faisait ranimer
Les braises rougeoyantes proches de s’épuiser.
Alors, selon l’heure, ces fagots pleins de magie
Secondaient le conteur ou éveillaient l’esprit.
C’est grâce à eux –entre autres- que la Cité Cachée
Etait réputée pour ses chants et ses veillées,
La sagesse profonde de ses habitants
Et sa maison aimable ouverte à tout venant.
Las ! Le Hobbit jamais ne put y pénétrer,
Sauf si l’Histoire a oublié de le narrer.
Et maintenant, il erre dans les charmants jardins
De Valinor, pays de l’éternel Matin.
Peut-être est-il guéri de ses labeurs passés,
Et de l’Eriador a pu tout oublier.
Ou dit-il quelquefois : « C’est beau, mais j’aimais bien
La simple beauté de ce petit bois de pins… »